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Joe Perry : rockin’ vacation

Eternel jeune homme, JOE PERRY donne de l’éclat au Rock et au Hard Rock depuis cinq décennies maintenant, et pourtant son jeu reste d’une fraîcheur absolue, tout comme ses morceaux toujours en phase avec son époque… à moins qu’ils ne soient juste intemporels. Avec « Sweetzerland Manifesto MK II », le co-fondateur d’Aerosmith fait encore des merveilles et a aussi convié du beau monde.

JOE PERRY

« Sweetzerland Manifesto MKII »

(Roman Records)

Prolongement de son prédécesseur avec un air marqué de gémellité, « Sweetzerland Manifesto MK II » fait suite à l’album sorti en 2018 et présente également quelques belles surprises. JOE PERRY avait déjà composé et enregistré l’ensemble des deux disques il y a six ans dans la maison de son ami et partenaire de jeu au sein de Hollywood Vampires, Johnny Depp, mais les différentes tournées, dont celle d’Aerosmith, et la pandémie ont mis un frein au projet du mythique guitariste.   

Il faut bien reconnaître que cette version « MK II » de « Sweetzerland Manifesto » est bien plus Rock que la précédente, ce qui est sans doute dû à la superbe brochette de guests ici présente. JOE PERRY est très bien entouré et ce casting cinq étoiles est absolument rayonnant. Très live dans l’approche, l’Américain demeure une intarissable machine à riffs et un orfèvre du solo. Et même s’il n’en est pas à son coup d’essai, ce nouvel effort est probablement l’un de ses meilleurs sous son nom.

Pour donner de la voix aux compositions du virtuose, le frontman des Black Crowes, Chris Robinson, excelle sur « Fortunate One », tout comme Gary Cherone (Extreme) sur « Quake » ou encore Robin Zander de Cheap Trick sur « Aye Aye Aye » et « Suck It Up ». Et JOE PERRY trouve une véritable osmose avec le légendaire Terry Reid sur « I’ll Do Happiness », « Goes His Own Way » et « Won’t Let Me Go ». Enfin, David Johanson des New-York Dolls nous gratifie d’une belle prestation sur « I Wanna Roll ». Brillant !