On en viendrait presque à bénir le temps où, confinés et privés de concerts, il n’y avait que quelques albums très aboutis qui sortaient de temps en temps. Les ‘grosses’ machines, pour ne pas perdre de sous, nous ont laissé profiter de formations plus modestes dont beaucoup ont sorti de très bonnes choses. Et donc, revoilà DREAM THEATER qui déboule sur le devant de la scène avec un quinzième album d’un Metal Progressif longuet, surfait et hyper-démonstratif. Même Malmsteen serait gêné, parait-il…
DREAM THEATER
« A View From the Top of the World »
(InsideOut Music)
Autant éliminer les rancœurs d’entrée de jeu ! Pour commencer, le groupe américain refuse toutes interviews avec les journalistes qu’il ne connait pas. Je les ai pourtant interviewé plusieurs fois, mais bon… la mémoire, tout ça ! Les omégas 3 ! Bref, et puis, il y a cette histoire de profs de maths. Je pense que les seules personnes qui les aiment sont bonnes en maths. Ça doit être pour ça que nous ne sommes pas très proches. Et donc : DREAM THEATER, les profs de maths du Metal Progressif, font leur retour !
Donc après cette petite entrée en matière, revenons à « A View From the Top of the World », dont le titre n’est d’ailleurs pas sans prétention. Sept morceaux pour plus d’heure d’un Metal Progressif, qui s’étalent et n’emballent pas. DREAM THEATER reste un groupe très (trop) technique dans lequel les cinq musiciens se font tous plaisir chacun à leur tour, sans trop se préoccuper de l’auditeur. Car ce quinzième album des Américains est une sorte de supplice pour qui aurait le courage d’aller au bout. Ce que j’ai fait… trois fois !
Alors, je ne vais pas démonter l’album juste pour le plaisir et parce que je n’aime pas les maths, ce serait trop facile. Reconnaissons tout de même que la démonstration tourne rapidement au cauchemar avec des morceaux d’une longueur extrême en pénibilité. Cet étalage de gammes en tout genre est vite redondant. Au final, avec l’apport d’un producteur compétent, DREAM THEATER aurait du faire de « A View From the Top of the World » un bon EP d’une petite demi-heure, sans nous infliger une heure de cavalcades stériles et presque gênantes. Vivement les vacances !
7 réponses sur « Dream Theater : Au-delà du supportable »
where is the review? you only said that you hate dream theater…
je n’aime pas les maths et je trouve que c’est un de leurs meilleurs album. je pense que one-man-zine est frustrer de ne pas avoir eu d’entrevue. haha !
tout à fait d’accord avec vous Giuliano.
Écoutez autre chose alors, des chansons de 3 minutes bien commerciales. Et surtout changer de métier, il n’y a aucune critique constructive dans vos propos
Je pense à devenir paysan… à force de voir autant de veaux ! 🙂
[…] L’objet du marasme : https://rocknforce.com/dream-theater-au-dela-du-supportable/ […]
Bonjour !
Plutôt d’accord avec la chronique. Dream Theater est un truc tout à fait indigeste, le plus souvent dans un évident mauvais goût avec en malus un préposé aux vocaux plutôt naze (c’est un doux euphémisme), des musiciens nombrilistes qui en font toujours trop et des thèmes d’une lourdeur pratiquement insupportable mais comme plein de gens semblent aimer ça (les DT sont là depuis le siècle dernier) il y a peu de chance qu’ils s’arrêtent, dommage !
Bonjour,
Nous sommes d’accord ! 😉 En fait, c’était juste un petit défouloir qui m’a pris un petit quart d’heure. Ça m’exaspère tellement de recevoir et de devoir écouter ce genre de truc, qu’il fallait que ça sorte ! 🙂