Débordant d’énergie, SKID ROW revient entretenir la légende avec un album d’une étonnante fraîcheur, compte tenu des tristes années passées. Les fans de la première heure devraient même succomber (à contrecœur, bien sûr !) au charme de « Gang’s All Here » sur lequel les Américains semblent même avoir enfin trouvé le chanteur adéquat, littéralement forgé dans le moule.
SKID ROW
« The Gang’s All Here »
(earMUSIC)
Autant jouer carte sur table, je suis de ceux qui pensent que SKID ROW sans Sebastian Bach n’a pas lieu d’être et, qu’au pire, c’est même une hérésie. Et pour avoir suivi, même d’une oreille lointaine, la carrière du groupe, je n’en démords pas. Cela dit, les Américains font un retour plutôt intéressant 16 ans après un « Revolutions Per Minute » fadasse et peu mémorable, où ils semblaient même creuser leurs tombes.
Nouvel album donc, et nouveau chanteur aussi… forcément ! Le sixième du quintet pour être précis. Et c’est en Suède que SKID ROW est allé dénicher son nouveau frontman. Ancien chanteur de H.E.A.T jusqu’en 2020, c’est dorénavant Erik Grönwall qui officie derrière le micro, et le choix est très judicieux. Déjà parce qu’il renvoie directement au célèbre Canadien et aussi parce qu’il incarne cette fougue et cette folie disparues.
Mais revenons à « Gang’s All Here », qui porte bien son nom, qui vient confirmer de très bonnes intentions en affichant enfin une envie et un punch retrouvés. Avec ce (seulement) sixième album, SKID ROW renoue avec un Hard Rock frontal, solide et efficace, sans pour autant tomber dans la facilité (« Hell Or High Water », « Time Bomb », « Resurrected », « Tear It Down », « World’s On Fire » et le morceau-titre). Enfin un très bon cru !