Créatif et totalement libéré, INDIGNU sort son cinquième album et il vient directement s’inscrire parmi les meilleures réalisations de post-Rock actuelles. Contemplatif et immersif, le style des Portugais dénote grâce à une inspiration et un feeling collectif hors-norme. « Adeus » est aussi expressif qu’aérien.
INDIGNU
« Adeus »
(Dunk! Records/A Thousand Arms Music)
Considérés à juste titre comme l’une des meilleures formations européennes de post-Rock, les Portugais d’INDIGNU font un retour de toute beauté avec ce cinquième album audacieux et lumineux. Basé sur cinq tableaux aussi distincts que complémentaires, « Adeus » s’inspire de la perte et de la distance pour mieux embrasser des promesses pleines d’espoir. Une lueur qui ne faiblit jamais au fil des titres.
Entièrement instrumentale, cette nouvelle réalisation a des allures de bande originale de film que la délicatesse et la finesse d’interprétation habillent de manière magistrale. Dès « A Noturna », INDIGNU saisit par la profondeur et la clarté de son jeu, qui nous mènent à « Devoluçãa Da Essência Do Ses » et ses intenses 14 minutes qui brillent de par leur parfait équilibre.
La légèreté du piano et du violon donne lieu à des passages plus épurés, qui viennent se fondre ensuite dans des ensembles aux reliefs incroyables et très prenants (« Urge Decifrar No Céu », « Sempre Que A Partida Vier »). Si INDIGNU a enregistré son album à Porto, le groupe a confié le mastering au magicien islandais Jón Þór Birgisson (Sigur Rós, Bjork, Alcest, Spiritualized) pour lui offrir un éclat majestueux. Incontournable.