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Ronnie Romero : libre et autonome

Vu par certains comme un mercenaire du Hard Rock et du Heavy Metal, RONNIE ROMERO s’est malgré tout forgé une solide réputation, grâce à une incroyable faculté d’adaptation et une puissance vocale indiscutable. Avec « Too Many Lies, Too Many Masters », ce sont ses propres compositions qu’il interprète, ce qui en dit un peu plus sur son univers personnel et les styles qu’il affectionne, entre Hard et Heavy… forcément !

RONNIE ROMERO

« Too Many Lies, Too Many Masters »

(Frontiers Music)

Même s’il n’a démarré sa carrière qu’en 2010, RONNIE ROMERO a déjà un CV long comme le bras. Surtout connu pour un fait d’arme qui a fait couler beaucoup d’encre avec Rainbow, il a multiplié les collaborations et s’est affiché brillamment chez MSG, Lords Of Black, The Ferrymen, Sunstorm, CorLeoni et plus récemment avec Elegant Weapons. Autant dire que le Chilien est aussi à l’aise sur du Hard Rock que du Heavy Metal, ce qui fait de lui l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Et cette fois, c’est en solo qu’il se présente et sous son nom. Une première très convaincante et dans un registre qu’il maîtrise parfaitement.

Même si c’est son troisième effort, on peut facilement considérer « Too Many Lies, Too Many Masters » comme son premier. En effet, RONNIE ROMERO avait déjà sorti « Raised On Radio » (2022), un album de reprises entre Rock et Hard FM, suivi de « Raised On Heavy radio » (2023) qui, comme son titre l’indique, avait des résonnances plus Metal et toujours constitué de covers. Celui-ci, en revanche, a été entièrement écrit et composé avec le batteur Andy C. et le guitariste Jose Rubio. Puissant, il se révèle enfin sur un répertoire qui est le sien, à savoir Hard’n Heavy. 

Le quintet est complété par Francisco Gil aux claviers et Javier Garcia à la guitare et l’ensemble sonne franchement bien. RONNIE ROMERO, fidèle à lui-même livre une belle performance et sait se montrer toujours aussi impressionnant (« Castaway On The Moon », « Mountain Of Light »). Bien sûr, ses influences sont connues et identifiables, mais cela ne l’empêche pas de surprendre comme sur le morceau-titre ou « Not Just A Nightmare », où plane l’ombre de Dio. Très polyvalent, il manque encore peut-être au frontman ce petit grain de folie, qui le distinguerait un peu plus, mais ce début est déjà très prometteur.

6 réponses sur « Ronnie Romero : libre et autonome »

Totalement de votre avis Ronnie mérite toutes ces éloges…Chacun de ses projets et tentatives mettent dans le mille..Les temps ont changé depuis les eighties mais s’il avait vécu à une certaine époque il serait devenu une vraie rockstar…Je le dis avec une pointe de nostalgie pour certains artistes…Mais ce gars est vraiment bon et je lui souhaite le meilleur dans sa carrière malgré les aléas de notre époque…I believe in you man

J’ai découvert Ronnie Romero en regardant un concert de Ritchie blackmore’s Rainbow et j’ai tout de suite vu que ce chanteur était pleins de talents ensuite avec Vandenberg 2020 alors là superbe album avec Ronnie au chant ..ensuite Ferrymen qui m’a surpris aussi …ensuite avec Elegant weapons superbe formation avec Ritchie Faulkner de Judas priest et un premier album magnifique qui pour moi est un des meilleurs albums de 2023 et deux albums de reprises qui sont énormes avec des covers de qualité musicalement c’est le top et vocalement c’est parfait merci Ronnie Romero d’être là …👍👍👍🎙🎵🎶❤🤘

Je laisse ce message pour soutenir Ronnie Romero qui est pour moi le meilleur chanteur de heavy rock du moment je suis fan 🤘🤘🤘 long live to you Ronnie Romero

Bon, le garçon est très bon en studio, et même excellent avec VANDENBERG, mais en live, ses limites sont criantes.
Je l’ai vu avec RAINBOW : un massacre et avec VANDENBERG c’était limite….
Sa longévité au sein de chaque groupe en est la preuve.
N’est pas RONNIE DIO qui en a le prénom !!!!!!!

Je ne peux donner raison à Chikebo.
Ou seraient svp donc ses limites ? Il ne grimpe certes pas sur les hp comme un Dee Snider, il n’a pas la gestuelle d’un David Coverdale, soit, mais est-ce qu’on demande vraimement cela ? Il tient parfaitement comparé à un Paul Rodgers, un Ian Gillan et j’en passe. Quant à sa longévité au sein des différents groupes, c’est plutôt un signe de polyvalence et de capacité d’adaptation. Et j’avoue préférer sa voix à celle de Dio, avec tout le respect que j’ai pour ce dernier. Keep on rocking Ronnie, your are SIMPLY THE BEST
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