Si vous pensiez que PRIMAL AGE s’était calmé avec le temps, « Until The Last Breath » va vite vous refroidir… à moins qu’il ne fasse plutôt grimper votre tension. En effet, ce quatrième album (auquel il faut ajouter quelques EPs) est l’extension actuelle de ce qu’il propose depuis ses débuts : un Metal HxC agressif et impactant. Le quintet, malgré de multiples changements de personnel, ne s’est jamais renié et continue sur une voie qu’il connait bien et sur laquelle il n’aura jamais été aussi efficace. Un modèle du genre !

PRIMAL AGE
« Until The Last Breath »
(WTF Records)
Chez PRIMAL AGE, cela fait plus de 30 ans que ça tabasse, que ça revendique, que ça dénonce et à en croire ce très bon « Until The Last Breath », ce n’est pas près de s’arrêter de si tôt. Jusqu’au dernier souffle ! Fer de lance du Metal HxC underground français, le combo normand en a encore sous le pied. Sa rage est intacte et son jeu toujours aussi brutal et incisif évolue avec son temps, sans perdre une seule seconde de vue sa première intention : évoluer dans une intensité ravageuse sur des textes qui mettent le poing là où ça fait mal.
Celles et ceux qui ont connu cette scène marquante des 90’s se reconnaîtront une fois encore dans ce nouvel opus, attendu comme les autres avec la même impatience. Le chant, toujours sur la brèche, de Didier Cauchois semble imperméable au temps qui passe et la ferveur, comme la colère, paraît elle aussi se préserver tel un joyau. Car, PRIMAL AGE ne triche pas et attaque frontalement, littéralement alimenté par une invitation à un mosh perpétuel et imperturbable. Une marque de fabrique inamovible devenue si familière.
Passé l’intro, on entre dans le vif du sujet avec l’explosif « Empire Will Always Fall », qui rappelle ô combien les Français restent sans filtre. On retrouve cette patte Bay Area dans les guitares et une rythmique qui martèle avec la facilité qu’on lui connait. A noter que « Until The Last Breath » a été enregistré en Normandie et masterisé à New-York par Alan Douches. Il y a donc du volume ! PRIMAL AGE se déploie ici encore avec une puissance phénoménale (« False Pretence », « No Regrets », « Shadows Of Intolerance », « Walls Of Stone »). Rageur !

Retrouvez l’interview accordée au site à l’occasion de la sortie de « Masked Enemy » :