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Americana Blues Rock

Katie And The Bad Sign : appeal to emotions

Une chose est sûre : du Nord de l’Angleterre, on distingue parfaitement le Sud des Etats-Unis, du moins les notes de musique qui s’en échappent. Et lorsque cette association trouve une telle harmonie, le résultat est réjouissant. Les débuts discographiques de KATIE AND THE BAD SIGN sonnent comme ceux d’une carrière qui démarre tambour battant. Avec « Revolution », la vigueur du Rock se fond dans l’authenticité du Blues et de l’Americana pour déboucher sur un registre passionné et captivant, porté par une voix incroyable.

KATIE AND THE BAD SIGN

« Revolution »

(Bleakheart LTD)

Farouche et chaleureuse, sensuelle et sauvage, KATIE AND THE BAD SIGN laisse déjà exploser tout son talent, et celui de ses musiciens, sur un premier album très réussi, de ceux qu’il nous arrivait encore d’entendre il y a des années. Car « Revolution » a tout d’un tremplin exceptionnel, qui devrait permettre à la formation de Manchester de se faire une place de choix sur une scène, où les artistes actuels s’entrechoquent. Et il est ici question d’un Rock infusé de Blues et d’Americana avec quelques touches Country. Un beau mix.

Katie O’Malley, de son nom complet, n’est pas franchement une inconnue. Son premier EP, « Never Be The Same », date de 2019 et elle a ensuite enchaîné avec quelques autres (« Dirt On My Knees », « Old Motel Rooms »), tout en distillant quelques singles à l’occasion. Mais avec « Revolution », KATIE AND THE BAD SIGN prend littéralement son envol. Sa voix est puissante, dégage une chaleur accueillante et, parfaitement accompagnée, l’ensemble libère un relief saisissant, d’autant que les mélodies de la songwriter sont imparables.

Puisque de nos jours, les références sont de mise, on retrouve quelques effluves d’Amy MacDonald, de Larkin Poe aussi et d’une certaine Janis pour l’aspect brut, éraillé et direct à travers une superbe performance vocale. L’avenir de KATIE AND THE BAD SIGN se présente sous les meilleurs auspices avec un style riche et varié, une attitude très Rock, un brin 70’s et un sentiment de liberté prédominant (« Wolf At The Door », « Voodoo », « The River », « Gaslighter », « Wild West » et le morceau-titre). D’une époustouflante vérité.

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