Catégories
Hard'n Heavy

Ronnie Romero : powerful

Après avoir fait ses preuves dans des formations de renom en se montrant aussi à l’aise dans le registre Hard Rock comme Heavy Metal, RONNIE ROMERO s’est lancé dans le grand bain en solo avec deux réalisations de reprises, puis « Too Many Lies, Too Many Masters » il y a deux ans qu’il a en partie composé. C’est cet album qu’il est venu défendre au ‘Rock Imperium Festival’ devant un public espagnol conquis. En véritable showman, il impressionne de maîtrise accompagné d’un groupe enthousiaste et robuste.

RONNIE ROMERO

« Live At Rock Imperium Festival »

(Frontiers Music)

Que ce moment a dû être savoureux pour RONNIE ROMERO ! En juin dernier, il foulait la scène du ‘Rock Imperium Festival’ à Carthagène en Espagne, et le Chilien avait livré une très belle prestation qu’il a essentiellement bâtie autour de son dernier album solo en date, « Too Many lies, Too Many Masters ». Un disque à la signification particulière, puisque pour la première fois, il était directement impliqué dans son écriture. Une étape importante dans sa carrière et ce concert représente donc un certain aboutissement personnel. 

Lui qui a œuvré au sein du Rainbow de Richie Blackmore, MSG, The Ferrymen, (dont il chante un titre), Sunstorm et d’autres, ou plus récemment avec Elegant Weapons monté par l’ex-Judas Priest Richie Faulkner, avec plus ou moins de bonheur, se voit enfin récompensé de l’inscription de son nom sur l’affiche du grand festival hispanique, et devant un public avec lequel il peut s’exprimer dans sa langue maternelle. RONNIE ROMERO est aux anges et cela s’entend. Et si le moment est particulier, sa performance est remarquable et explosive.

Le Sud-Américain coproduit le disque avec son batteur Andy C., et le résultat est très largement à la hauteur. Entouré de musiciens aguerris, il ouvre avec « Cast Away On The Moon », extrait de son véritable premier opus, et le ton est donné. Le frontman s’impose avec puissance et prouve qu’il est l’un des meilleurs chanteurs de sa génération (« Mountain Of Light », « Crossroad », « Too Many Lies, Too Many Masters », « Vengeance »). Puis, RONNIE ROMERO clot son set avec le « Rainbow in The Dark » de Dio. Un sans-faute !

Photo : Mejorado

Retrouvez la chronique de « Too Many Lies, Too Many Masters » :