Avec « 2020 », VANDENBERG avait signé, et soigné, un fracassant retour de son groupe solo qu’il avait mis en veille en 1985 après seulement trois réalisations. Depuis, le Hollandais a relancé la machine pour faire ce qu’il est l’un des rares à maîtriser à ce point : un Hard Rock puissant, mélodique et d’une grande amplitude. Avec « Sin », c’est un autre spécialiste du genre qui prend le micro et l’ensemble a tout pour séduire les fans du guitariste.
VANDENBERG
« Sin »
(Mascot Records)
Depuis ses brillants faits d’arme datant des années 80 avec un passage très remarqué chez Whitesnake pendant une grosse décennie, Adrian VANDENBERG continue sa carrière avec l’énorme talent qu’on lui connait, mais sans doute de manière trop discrète, selon moi. Toujours est-il que le virtuose a réactivé son groupe personnel il y a trois ans en sortant le très bon « 2020 » et il récidive aujourd’hui avec « Sin ».
Accompagné de Koen Herfst (batterie) et Randy Van der Elsen (basse), le Néerlandais accueille cette fois au chant Mats Levén, qui a œuvré notamment chez Malmsteen, Candlemass et Therion. Et le casting est parfait d’autant que le Suédois est en totale harmonie avec les compos de VANDENBERG, qui transpirent ce bon vieux Hard Rock estampillé 80’s/90’s rendu très actuel grâce un jeu tout en percussion.
Produit par l’excellent Bob Marlette, « Sin » oscille entre un son très américain et forcément une teinte européenne, surtout britannique d’ailleurs. On ne peut s’empêcher de penser à son époque Coverdale bien sûr, mais VANDENBERG apporte sa touche personnelle grâce à une science du riff monstrueuse et des solos de grande classe (« House Of Fire », « Hit the Ground Running », « Light It Up », « Sin », « Burning Skies »). Un revival de toute beauté et musclé à souhait.