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Hard Rock

Ricky Warwick : riffs dealer

Multipliant les riffs efficaces et acérés et les solos exaltés, ce nouvel opus de RICKY WARWICK s’inscrit dans la lignée de ce qu’il a l’habitude de proposer et sa classe naturelle et son éthique tellement Rock’n’Roll font encore la différence. Le musicien porte ici un regard lucide sur sa vie et sa carrière à travers des morceaux bruts, puissants et profonds qui traversent eux aussi des ambiances très diverses. Et L’Irlandais croise même le fer avec quelques amis et accueille une grande Dame, qui lui fait même l’honneur de jouer sur un instrument devenu emblématique.

RICKY WARWICK

« Blood Ties »

(Earache Records)

Originaire du comté de Down au nord de l’Ulster, RICKY WARWICK est toujours aussi prolifique et ce neuvième effort solo vient confirmer sa belle créativité. Il faut croire que le leader de Black Star Riders et des Ecossais de The Almighty en a encore sous le pied et que son Hard Rock ‘so british’ n’est pas près de s’éteindre. Celui qui fut aussi un temps chanteur de Thin Lizzy dans son ultime line-up a reconduit sa collaboration avec Keith Nelson, guitariste de Buckcherry, qui assure à « Blood Ties » une production soignée.

Hérité des années 80/90 et marqué par son passage dans la formation du grand Phil Lynott, le Hard Rock de RICKY WARWICK parvient encore et toujours à se montrer actuel. Cela dit, le chanteur paraît aussi assez nostalgique dans ses réalisations personnelles, bien plus qu’en groupe d’ailleurs, mais sans tomber dans la mélancolie pour autant. Et « Blood Ties » se veut dynamique, tout en restant très mélodique. L’Irlandais entretient son goût d’un certain classicisme, ce qui le rend si familier et incroyablement fédérateur. 

Comme son précédent disque en 2021, RICKY WARWICK n’est pas seul et a invité du beau monde. On retrouve tout d’abord le guitariste de The Cult, Billy Duffy, sur le bouillonnant « The Hell Of me And You », puis son homologue des Blackberry Smoke, Charlie Starr, sur le groovy et sleazy « Rise And Grind ». Un plaisir entre six-cordistes, qui ne s’arrête pas là, puisque la dernière guest n’est autre que la légendaire Lita Ford pour un duo aux allures de ballade Americana, « Don’t Leave Me In The Dark », sa guitare des Runaway dans les mains.

Retrouvez aussi la chronique du précédent album :

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