Catégories
Classic Hard Rock Rock Progressif

Deep Purple : back on throne

Toutes les icônes du Rock ont connu une (voire plusieurs) traversée du désert, plus ou longues d’ailleurs, au fil de leur carrière. DEEP PURPLE n’a pas échappé à la règle et vient renouer sur ce très bon « =1 » avec ce feu qui brûle depuis si longtemps chez lui. Grâce à des parties de guitares et de claviers étincelantes, un chant d’une justesse absolue et une rythmique toujours impeccable, le groupe affiche une seconde jeunesse avec une belle énergie, des mélodies soignées et une foi retrouvée. Les Anglais perpétuent leur légende et regagnent une dimension digne de leur statut.    

DEEP PURPLE

« =1 »

(earMUSIC)

Comme le veut la tradition chez DEEP PURPLE, nous sommes donc dans l’ère de la ‘Mark IX’, puisque les Britanniques accueillent de façon permanente le guitariste Simon McBride. Suite au départ de Steve Morse auprès de sa femme atteinte d’un cancer et décédée en février dernier, c’est donc l’Irlandais qui reprend le poste et il le fait avec beaucoup de classe. Les successions ne sont jamais évidentes, et celle-ci est irréprochable. Aussi humble que terriblement efficace et virtuose, son jeu sur son premier opus n’a rien de timide, mieux, il apporte un souffle nouveau et un peu de fraîcheur, tout en respectant l’institution.

Donc, sans faire preuve d’une audace démesurée, le six-cordiste se montre à son avantage et on retiendra aussi cette formidable complicité avec Don Airey, dont les claviers retrouvent leur éclat et leur impact. Il faut dire qu’après le navrant « Turning To Crime », qui avait montré l’une des pires images de DEEP PURPLE depuis longtemps, on pouvait légitimement se poser des questions sur l’avenir musical et créatif du groupe. Mais c’était sans compter sur Ian Gillian, Roger Glover, Ian Paice leurs complices, toujours animés par la même passion et qui, sous la houlette de Bob Ezrin à la production, font étalage d’une inspiration retrouvée.

L’une des choses qui va réconcilier beaucoup de monde avec ce nouvel opus DEEP PURPLE, c’est l’enthousiasme et la maîtrise totale de son frontman. S’il n’a plus rien à prouver depuis longtemps, Ian Gillian semble épanoui durant les 13 morceaux de « =1 ». Avec des mélodies et un songwriting des grands jours, on retrouve les sensations passées, où Hard Rock et Rock Progressif se rejoignent si naturellement (« Show Me », « A Bit on The Side », « Now You’re Talking », « Portable Door », Pictures Of You », « Bleeding Obvious »). Rien ne semble pouvoir arrêter le quintet et on n’osait même plus imaginer un tel album de sa part.   

Découvrez aussi le dernier album solo de Simon McBride :

2 réponses sur « Deep Purple : back on throne »

Salut François,,
Je suis plus mitigé que toi sur cette galette que j’ai bien écoutée en espérant en extraire un titre à diffuser dans mon émission de radio mais j’avoue avoir eu du mal… effectivement j’ai navigué entre 3 des 5 titres que tu cites mais franchement sans trop y croire… rien à reprocher aux musicos et notamment à Mc Bride qui fait bien le job, simplement une faiblesse “générale” sur l’ensemble de la production, trop transparente à mon goût… j’ai adoré le Deep dans mon adolescence mais je ne me suis jamais vraiment remis du départ de Blackmore qui avait un sens du riffing exceptionnel…on vieillit tous… Bonnes vacances

Hello,
Bien sûr que Richie Blackmore est unique et le plus grand guitariste que Deep Purple ait eu. “In Rock” et “Machine Head” sont aussi leurs deux meilleurs albums, c’est incontestable… Une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ? 😉 Blague à part, c’est un très bon album et je trouve que le groupe retrouve enfin un peu de brillance et de cette élégance qui a fait leur touche… Non ? 🙂
Bonnes vacances à toi aussi !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *