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Doom Old School

Pentagram : le phoenix du Doom

Plus de 50 ans après sa création, la formation originaire de Washington D.C. nous fait le plaisir d’un nouvel effort, « Lightning In A Bottle », respectueux de ce son si particulier et de cette approche du Doom qui a influencé quelques générations. Au côté de son fantasque chanteur, on retrouve un casting de choix et de choc, qui redonne de l’allant à un PENTAGRAM qu’on peut presqu’imaginer immortel, malgré une existence défiant toutes les conventions. A la fois rebelle et provocateur, le quatuor continue de donner le ton et de montrer la voie.

PENTAGRAM

« Lightning In A Bottle »

(Heavy Psych Sounds)

Groupe pionnier et iconique de la scène Doom Metal, PENTAGRAM poursuit malgré tout, et comme souvent contre toutes attentes, sa carrière et présente un « Lightning In A Bottle » solide. Assez chaotique et finalement peu prolifique, la discographie des Américains a pourtant marqué l’histoire du genre dès les 70’s et surtout dans les 80’s. Difficile aussi d’énumérer les changements incessants de musiciens, sauf à confirmer que son leader et fondateur, Bobby Liebling, tient toujours les rênes, la même foi chevillée au corps.

Premier album depuis une décennie et « Curious Volume », ce neuvième opus affiche un PENTAGRAM a de quoi laisser rêveur, tant le frontman s’est entouré de ce qui se fait de meilleur dans le registre. Jugez vous-mêmes : Henry Vasquez (Legions Of Doom, Saint Vitus, Blood Of The Sun) est derrière les fûts, Scooter Haslip (Mos Generator, Saltine) l’accompagne à la basse et surtout on retrouve le grand Tony Reed (Mos Generator, Big Scenic Nowhere notamment) à la guitare en plus de produire « Lightning In A Bottle ».

Avec un tel casting, PENTAGRAM garde cependant le cap qu’il s’est toujours fixé, à savoir un proto-Doom aux saveurs Heavy Metal des origines qui vient garantir cette intemporalité assez incroyable. Et si le son est fidèle au combo, il n’en demeure pas moins très travaillé, laissant échapper des riffs tranchants et sombres sur un groove démoniaque. Au chant, Bobby Liebling entretient le mythe malgré l’emprise du temps qui se fait parfois sentir. L’ensemble est valeureux, énigmatique et inspiré. Les légendes ne meurent jamais !

Retrouvez l’interview de Tony Reed à l’occasion de la sortie de son album solo, « Funeral Suit » en 2021 :

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