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Hard Rock Rock US

Buckcherry : l’effet tornade

Revigoré depuis le très bon « Vol. 10 » sorti il y a deux ans, le gang de Los Angeles continue sur sa lancée et les cinq rockeurs semblent même au sommet de leur art. Bâti sur un Rock US ravageur et débridé, le Hard Rock de BUCKCHERRY est d’une totale sincérité et d’un impact sans limite. Avec beaucoup de caractère, il fait le lien entre des mélodies accrocheuses et une puissance de feu rugissante. « Roar Like Thunder » est aussi redoutable qu’addictif. Une bonne beigne !

BUCKCHERRY

« Roar Like Thunder »

(Earache Records)

Onzième album en l’espace de 30 ans pour les Américains, qui confirment avec « Roar Like Thunder » que le virage vers un Hard Rock plus direct et est devenu leur véritable cheval de bataille. BUCKCHERRY est revenu aux fondamentaux, délaissant un Alternative Rock assez convenu et surtout ultra-formaté pour les radios US, afin de laisser place à une explosivité déjà sous-jacente depuis longtemps pour offrir enfin tout son potentiel. Et, rangé derrière le phénoménal Josh Todd, certains aspects plus costauds refont surface avec éclat.

Frais et spontané, BUCKCHERRY renoue donc avec une attitude plus Sleaze, presque Punk, sur des morceaux taillés pour la scène et nerveux à souhait (« Crazy Bitch »). Côté guitares, Stevie Dacanay et Billy Rowe s’en donnent à cœur-joie et affichent une belle complicité. Les titres composés par leur fondateur et frontman avec le producteur Marti Frederiksen sont probablement les meilleurs depuis un moment, et l’air de Nashville, où a eu lieu  l’enregistrement, semble avoir fait du bien au groupe, tant il bouillonne de plaisir.

Dès le morceau-titre qui ouvre les festivités, on sent la ferveur et l’enthousiasme qui envahissent ce « Roar Like Thunder » d’un claquement de doigt. Inspiré et déterminé, BUCKCHERRY livre un opus estampillé 100% californien, dont on avait presque oublié l’authenticité de la saveur (« Come On », « Talkin’ Bout Sex », « Blackout », « Machine Gun », « Let It Burn »). Vivant et dynamique, le quintet n’a rien perdu de son jeu et, au contraire, paraît plus tranchant et malicieux que jamais. Une tornade !

Photo : Tommy Sommers

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