Trop peu connu en France, BUCKCHERRY fait pourtant partie du paysage Rock et Hard américain depuis de longues années, et même du haut du panier. Typiquement ancré dans un style propre aux Etats-Unis, le combo de la côté ouest se différencie pourtant aisément de la scène dont il est issu grâce, notamment, à son frontman et à sa débordante énergie. « Vol.10 » est sans doute moins impertinent que ses prédécesseurs, mais il n’en demeure pas moins consistant.
BUCKCHERRY
« Vol. 10 »
(Earache Records)
Après des débuts explosifs et couronnés de succès entre 1995 et 2002, puis un retour avec « 15 » en 2006, qui a véritablement installé le groupe, BUCKCHERRY poursuit sa route et enchaîne les albums avec une belle régularité artistique. Ses derniers disques, « Warpaint » et « Hellbound », sont venus conforter cette stabilité tout en le portant au rang d’institution du Rock Hard US estampillé L.A.
Josh Todd et ses hommes font encore le job sur cette dixième réalisation, qui marque aussi un franchissement important pour les Californiens. Les riffs de Stevie D traversent les morceaux avec le côté tranchant qu’on lui connait. Les solos de Kevin Roentgen dynamisent l’ensemble, fermement emmené par Kelly LeMieux (basse) et Francis Ruiz (batterie). BUCKCHERRY est en place et solide comme un roc.
Toujours aussi bien produit, on ne retrouve malheureusement pas complètement le côté Sleaze et irrévérencieux du quintet, malgré de très bons morceaux (« This And That », « Good Time », « Shine Your Lights », « Let’s Get Wild », « With You »). Et bien sûr, BUCKCHERRY nous gratifie de deux bonnes ballades, sorte de marque de fabrique depuis sa création (« Feels Like I Love », « Pain »). Toujours aussi efficace, mais moins frénétique.
3 réponses sur « Buckcherry : un Rock mature »
Quelques corrections : le groupe existe depuis 1995 et pas 1955. 🙂
Sean Winchester n’est plus dans le groupe depuis 2019, il a été remplacé par Francis Ruiz.
Merci Bruce ! 😉 C’est vrai que 1955, ça paraît… très, très loin ! Je dois maigrir des doigts ! 🙂
Et c’est vrai que Francis Ruiz était déjà présent sur « Hellbound ». Ne rien faire dans l’urgence sans être bien relu ! 😉
[…] Tree : gardien du temple Buckcherry : un Rock mature Saint Agnes : un magnétisme subversif Kenny Wayne Shepherd : un scintillement éternel […]