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Stoner/Desert

Qilin : une puissance chimérique

Installé entre Yawning Man et Yob, QILIN s’est frayé un chemin à travers un Stoner multiple et varié. Entre explosions sonores Sludge et Doom et des moments plus psychédéliques quasi-méditatifs, le quatuor parisien livre avec « Petrichor », un premier album abouti et ravageur.

QILIN

« Petrichor »

(Independant)

Tirant son nom d’une créature de la mythologique chinoise, QILIN allie le geste à la parole en proposant une musique très polymorphe autour d’un Stoner qui s’alimente de Sludge, de Doom et de passages très Psych. Insaisissables et puissants, les six titres de ce premier album des Parisiens sont d’une maîtrise totale, preuve en est qu’on se laisse prendre dès « Through The fire » sans mal.

Fidèle à une certaine tradition du registre Psych notamment, excepté le bouillonnant « Labyrinth », tous les morceaux de « Petrichor » affichent entre six et dix minutes… largement le temps de s’installer confortablement et de prendre en pleine face l’énergie et la lourdeur des riffs et des rythmiques de QILIN. Entièrement instrumental (en dehors de la p’tite blague de « Cold Pine Highway »), ce premier effort séduit à bien des égards.

Si beaucoup ont tendance à profiter de compositions assez longues pour faire dans la démonstration, le quatuor a, quant à lui, choisi l’efficacité pour installer son Stoner (« Sun Strokes The Wall », « Myrmidon’s Big Jam »). Multipliant les changements de rythmes et passant de passages violents très Sludge à des envolées planantes et presque Blues, QILIN fait preuve de générosité et d’une belle variété.   

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