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Hard US

Tesla : live & loud

Depuis le très bon « Shock », dernier album studio du groupe sorti en 2019, TESLA avait juste sorti un Live acoustique avant de reprendre le chemin des concerts après la pandémie. Et c’est assez logiquement donc que le groupe de Sacramento revient avec un nouvel opus… live ! Une nouvelle occasion de se délecter de ce concert plein de fougue avec ce « Full Throttle Live ».

TESLA

« Full Throttle Live »

(Tesla Electric Company Recordings Inc.)

C’est toujours un vrai bonheur de voir arriver un nouveau disque de TESLA, et en ce qui concerne les Live, les Californiens ne déçoivent jamais. C’est d’ailleurs le septième enregistrement en public du groupe depuis « Five Man London Jam (Live At The Abbey Road) » sorti il y a trois ans. Cette fois, les Américains offrent un visage plus costaud, très électrique et bourré d’énergie. Une belle claque !

Enregistré l’an dernier dans le Dakota du Sud lors du rassemblement de bikers ‘Sturgis Bike Rally’, « Full Throttle Live » est un concentré explosif qui reflète parfaitement l’esprit de TESLA avec son côté si spontané et tellement Rock. A la batterie, Troy Luccketta a momentanément laissé sa place à Steve Brown, frère de l’ancien batteur de Dokken, qui livre également une bonne performance.

Ouvrant pied au plancher avec « Miles Away », on est immédiatement (et comme d’habitude !) saisi et hypnotisé par la fabuleuse voix de Jeff Keith, qui offre une grande prestation. TESLA parcourt son répertoire récent (« Time To Rock », « Cold Blue Steel »), n’oublie pas ses classiques (« Call It What You Want », « Lazy Days, Crazy Nights », « Edison’s Medicine ») et donne sa version inédite de « S.O.S. (Too Bad) » d’Aerosmith. Foudroyant !

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Rock US

Joe Perry : rockin’ vacation

Eternel jeune homme, JOE PERRY donne de l’éclat au Rock et au Hard Rock depuis cinq décennies maintenant, et pourtant son jeu reste d’une fraîcheur absolue, tout comme ses morceaux toujours en phase avec son époque… à moins qu’ils ne soient juste intemporels. Avec « Sweetzerland Manifesto MK II », le co-fondateur d’Aerosmith fait encore des merveilles et a aussi convié du beau monde.

JOE PERRY

« Sweetzerland Manifesto MKII »

(Roman Records)

Prolongement de son prédécesseur avec un air marqué de gémellité, « Sweetzerland Manifesto MK II » fait suite à l’album sorti en 2018 et présente également quelques belles surprises. JOE PERRY avait déjà composé et enregistré l’ensemble des deux disques il y a six ans dans la maison de son ami et partenaire de jeu au sein de Hollywood Vampires, Johnny Depp, mais les différentes tournées, dont celle d’Aerosmith, et la pandémie ont mis un frein au projet du mythique guitariste.   

Il faut bien reconnaître que cette version « MK II » de « Sweetzerland Manifesto » est bien plus Rock que la précédente, ce qui est sans doute dû à la superbe brochette de guests ici présente. JOE PERRY est très bien entouré et ce casting cinq étoiles est absolument rayonnant. Très live dans l’approche, l’Américain demeure une intarissable machine à riffs et un orfèvre du solo. Et même s’il n’en est pas à son coup d’essai, ce nouvel effort est probablement l’un de ses meilleurs sous son nom.

Pour donner de la voix aux compositions du virtuose, le frontman des Black Crowes, Chris Robinson, excelle sur « Fortunate One », tout comme Gary Cherone (Extreme) sur « Quake » ou encore Robin Zander de Cheap Trick sur « Aye Aye Aye » et « Suck It Up ». Et JOE PERRY trouve une véritable osmose avec le légendaire Terry Reid sur « I’ll Do Happiness », « Goes His Own Way » et « Won’t Let Me Go ». Enfin, David Johanson des New-York Dolls nous gratifie d’une belle prestation sur « I Wanna Roll ». Brillant !