Imprévisible et très créatif, THOMAS FRANK HOPPER ajoute un magnifique nouveau chapitre à son aventure musicale. Toujours entre Blues et Rock, « Wild Ones Never Die » montre que le Belge est capable d’aller encore plus loin dans un registre parfaitement maîtrisé, où son écriture est encore plus libre, son jeu de guitare sauvage et incisif et ses parties vocales très assurées. Entouré de quelques invités, il élargit encore un peu plus son univers et offre à cette nouvelle production un souffle rafraîchissant.

THOMAS FRANK HOPPER
« Wild Ones Never Die »
(Independant)
Après « Bloodstone » (2021) et surtout « Paradize City » (2023) qui l’a véritablement révélé et qui lui a probablement ouvert les portes du tremplin de l’European Blues Challenge à Memphis où il s’est hissé jusqu’en quart de finale l’an dernier, THOMAS FRANK HOPPER s’est désormais fait une belle place sur la scène Blues Rock de côté de l’Atlantique. Avec « Wild Ones Never Die », le chanteur et guitariste affirme encore un peu plus son style fait de multiples influences et de couleurs artistiques, qui le rendent aujourd’hui très identifiable. Et son crossover entre Rock, Blues et d’autres teintes fait encore des merveilles.
Enregistré en moins de dix jours en Normandie, le musicien livre son album le plus abouti, celui de la maturité peut-être, diront certains. Le songwriting est affûté et inspiré, les structures des morceaux étonnantes et audacieuses et sa fameuse ‘lapboard’ jamais bien loin. Et si le chant de THOMAS FRANK HOPPER a gagné en assurance et en variation, il fait cette fois-ci un peu de place à des guests triés sur le volet et qui apportent un vrai supplément d’âme. Sans faire dans le clinquant, les combinaisons se font avec beaucoup de naturel et dans un feeling partagé et commun.
Du direct et envoûtant « Ready To Thrive » au plus délicat « Zippin Pippin », on pourrait citer tous les morceaux, tant ils diffusent des saveurs particulières. Accrocheur et bardé de refrains entêtants, de guitares flamboyantes et d’un groove irrésistible, « Wild Ones Never Die » se dévoile à chaque écoute (« Freak Show », « Six Feet Underground », « Jackie Brown », « Idiocracy »). Offrant une touche façon Eminem sur « Never Lonely » avec Jacob Miller, saisissant de vérité avec l’excellente chanteuse croate Vanja Sky sur « Wild Birds » et solaire sur « Open Road » avec Meri Lu Jacket à ses côtés, THOMAS FRANK HOPPER régale.

Photo : Loreta Mander
Retrouvez l’interview donné à l’occasion de la sortie de « Paradize City » et la chronique de l’album :
