Bercés de Classic Rock, de Southern, de Blues et de Hard Rock, les membres de DIRTY HONEY sont parvenus à en garder l’essentiel pour poser les solides fondations d’un style devenu très personnel et qu’ils expriment avec classe et conviction. « Can’t Find The Brakes » est un modèle du genre et il s’inscrit hors du temps en s’imposant comme le renouveau du Rock US. Les quelques saveurs très 70’s montrent la voie, vite temporisées et accompagnées d’élans très funk et gravées dans un Rock que seuls les Etats-Unis produisent.
DIRTY HONEY
« Can’t Find The Brakes »
(Dirt Records)
Après un passage remarqué et savoureux lors de la dernière édition du festival breton ‘God Save The Kouign’ à Penmarc’h (29) cet été, les Californiens sont de retour avec leur deuxième album et celui-ci vient confirmer la dimension prise par le groupe depuis 2019. D’ailleurs, les spectateurs les plus attentifs avaient pu s’apercevoir que, le 24 juin dernier, DIRTY HONEY nous avait livré deux titres inédits que l’on retrouve sur ce très intense « Can’t Find The Brakes » (« Dirty Mind » et « Won’t Take Me Alive »). Il y a des rendez-vous à ne pas manquer, tant ils peuvent être révélateurs pour la suite…
Cette fois encore, le quatuor a fait le voyage jusqu’en Australie, au mois d’avril, dans le studio de Nick DiDia (Springsteen, Pearl Jam), une bonne habitude déjà prise pour son précédent et éponyme opus en 2021. C’est aussi l’occasion de découvrir sur disque la belle frappe de Jaydon Bean, qui a remplacé Corey Coverstone derrière les fûts en janvier. Pour le reste, pas de changement dans ce brillant line-up. Marc LaBelle et sa voix bluesy font des merveilles, John Notta livre des riffs de vieux briscard inspiré et Justin Smolian reste la machine à groover de DIRTY HONEY.
Considérés à juste titre comme l’un des groupes les plus prometteurs du Rock US, les Américains confirment avec la manière qu’ils en sont même l’avenir. Bouillonnant et accrocheur, « Can’t Find The Brakes » affiche de multiples facettes et l’ensemble est réjouissant et frais. Si les ombres de Led Zeppelin, Aerosmith et The Black Crowes planent toujours, c’est tout simplement une question de style, tant DIRTY HONEY montre de l’originalité dans son approche (« Get A Little High », « Ride On », « Rebel Son », « Satisfied », et les ballades « Roam », « Coming Home » et « You Make It Alright »). Déjà un classique !
3 réponses sur « Dirty Honey : la relève »
Bonjour.
Le problème sur votre site.
On peut pas écouter ce que le groupe fait musicalement.
Bonjour et bienvenue Richard !
Comme je l’ai expliqué à de très nombreuses reprises, Rock’n Force est un webzine à lire et uniquement à lire. Ça vient du fait que je sois journaliste, et non Dj, et que je combats aussi (comme Don Quichotte !) le streaming ! 😉 Je sais que c’est peine perdue, mais je tiens à ce que mon site, au moins, soit préserver de toutes vidéos et autres liens publicitaires également.
L’objectif est à travers les chroniques de présenter les albums et les groupes avec les interviews. C’est bien modeste, c’est vrai, mais c’est l’objectif de départ. Et ça va faire trois ans que ça dure. Pour les clips, les singles et les compilations en tout genre, les autres sont là et ils le font très bien ! 🙂 Et puis, c’est bien aussi d’être curieux et d’aller découvrir les artistes soi-même, non ? 😉
Bonne lecture à toi et à très vite. Merci ! 🙂
[…] “Un modèle du genre [qui] s’inscrit hors du temps en s’imposant comme le renouveau du Rock US…” – Rock N’Force […]