Catégories
Hard Rock Heavy metal

Rebel’s End : Sleazy Pact

Explosif et survolté, REBEL’S END déboule plein pot avec un deuxième album délicieusement impertinent et subjectif. « Sing To The Devil » est en effet diabolique et s’étend sur douze titres incandescents. Le quatuor belge distille un Heavy Sleaze ravageur et se présente comme un combo sur lequel il va falloir compter.

REBEL’S END

« Sing To The Devil »

(Pure Steel Records)

Déjantés et irrévérencieux à souhait, les Belges de REBEL’S END balancent un mix entre Hard Rock et Heavy Metal avec une grosse dose de Sleaze. Musclé et insolent, ce deuxième album, qui fait suite à « Seeing Red, Seeing Dead » sorti en 2017, est positif et transmet une énergie incroyable à grand renfort de riffs aiguisés.

En l’espace de cinq ans, le quatuor originaire d’Anvers est parvenu à mûrir un son et une identité sonore originale, malgré des influences évidentes et parfaitement assimilées. Arborant une fougue dévastatrice, REBEL’S END embarque tout sur son passage grâce à des morceaux costauds et hyper-fédérateurs. « Sing To The Devil » est une invitation à la fête.

Dès « Evil Eye », on est pris dans le tourbillon Heavy Sleaze des Belges, dont la vigueur et la férocité ne cesse de croitre au fil de l’album (« Death & Destruction », « Outlaw », « Inferno »). La rythmique bastonne et les deux guitaristes rivalisent d’audace sur des riffs acérés et des solos hyper Rock’n’Roll. REBEL’S END sait y faire et sa puissance répand une ferveur addictive.  

Catégories
Heavy metal

Attika : la fougue retrouvée

Après un album éponyme en 1988 et un second trois ans plus tard, ATTIKA a complètement disparu de la circulation, la faute à un Heavy Metal américain qui ne séduisait plus autant les foules. Trois décennies plus tard, motivés et remontés à bloc, les Américains de Floride font leur retour… et il est fracassant.

ATTIKA

« Metal Lands »

(Pure Steel Records)

Fondé à la fin des années 80, ATTIKA a connu une belle ascension jusqu’à son deuxième album en 1991 (« When Heroes Fall »), avant de retomber dans l’oubli ne réussissant pas à passer le cap des années 90/2000, fatal à pas mal de groupe. Le quatuor de Melbourne aux Etats-Unis s’est donc éteint par la force des choses et 30 ans plus tard, les revoici avec « Metal Lands ».

Robert Van War (chant) et Jeff Patelski (batterie) se sont depuis adjoints les services de Glenn Anthony (basse) et du très bon Bill Krajewski (guitare) pour un nouvel opus qu’on espère être celui du renouveau. En tout cas, le frontman du groupe semble avoir retrouvé la fougue de sa jeunesse et livre une prestation solide et franchement enthousiaste. ATTIKA est reparti pour un tour, et c’est plutôt réjouissant.

Dès le morceau-titre qui ouvre l’album, le quatuor fait preuve d’une vigueur exceptionnelle et les réflexes sont intacts (« Like a Bullet », « The Price »). De belles envolées lyriques aux solos millimétrés en passant par des riffs tranchants et racés, les Américains renouent avec leur Heavy Metal estampillés US, qui a forgé la marque de fabrique d’ATTIKA (« Run with the Horseman », « Sincerely Violent »).