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The Blues of Death [Edito]

En ramenant à la vie Rock’n Force, le but et l’ambition étaient de me faire plaisir et surtout de faire découvrir des groupes et pourquoi pas aussi des styles musicaux. Ensuite, les choses s’enchainent et les albums tombent, encore et encore… Et on est dans une boucle, en fait. Etant pluri-disciplinaire, j’ai donc commencé à traiter de tous les styles approchant de près ou de loin au Metal, comme on dit aujourd’hui. Mais bon, je ne suis pas vraiment épanoui là-dedans.

Comme quelques unes et quelques uns le savent, je collabore aussi pour le meilleur magazine Metal de France : Metallian et j’en suis ravi et surtout très heureux. Evidemment, Je suis un peu le ‘Rockeur‘ et de la rédaction. De fait, je n’ai donc pas à traiter souvent des ‘musiques extrêmes’… enfin pas trop, et cela m’arrange d’ailleurs beaucoup (non pas que je n’en ai pas la culture, loin de là !). Et même si j’en écoute de temps à autre, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, comme dirait Elisabeth !

Quand on a grandit au son et à la douce voix de chanteurs comme Steven Tyler, Phil Lynnot, David Lee Roth, Robert Plant, Jim Morrison, Ronnie Van Zant, Daran, Joe Elliott, Rob Halford, Ozzy, le grand Ronnie James Dio, et même Bob Marley, Lee Perry ou Linton Kwesi Johnson et bien sûr Lemmy et Bernie Bonvoisin (et j’en oublie beaucoup, beaucoup !) : on a du mal à percevoir la pertinence de gueuler dans un micro… sauf peut-être pour rendre inaudible la grande qualité des textes… toujours pertinents, bien sûr !   

Donc, je vais dorénavant laisser à mes consœurs et confrères le soin de parler des groupes dont le chant ne me parait même plus audible. Tatiana Shmailyuk de Jinjer a même le bon  goût de se définir comme ‘vocaliste’, preuve qu’elle-même ne mélange pas les torchons avec les servites ! Putain, on est sauvé !!! Finalement, chanter est un vrai métier, qui nécessite du talent : gueuler est la portée de toutes et de tous, bien sûr ! Un raison encore et peut-être de rester chez Rock’n Force, non ?

Ainsi, le Death Metal, le DeathCore, le Doom Death, le GrindCore, le MetalCore ou le Black Metal iront gueuler ailleurs ! Cela peut paraître un peu radical (Oups !) pour beaucoup, mais le Blues, la Country, par exemple, et même l’Electro et surtout la musique traditionnelle me vont tellement mieux ! Alors, restez ici, car on va s’amuser !!! Et surtout lisez et achetez Metallian et nos confrères pour que la presse spécialisée vive encore et toujours… car sans vous, nous ne sommes rien !!!  

Merci pour tout ! Restez curieuses et curieux et laissez-vous bercer par de douces voix… Rock on !

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Bonne rentrée ! [Edito]

Après un été caniculaire rythmé par un nombre impressionnant de concerts et de festivals, septembre sonne la fin des vacances pour beaucoup et le retour au quotidien. Cela dit, ne boudons pas notre plaisir car, après deux ans d’arrêt forcé, les groupes ont enfin pu garnir à nouveau les affiches et proposer de bien belles choses. Si le Hellfest a dominé les débats, les autres ont aussi tiré leur épingle du jeu, montrant la bonne santé musicale de l’hexagone. Mais malheureusement, il n’y a pas eu que de bonnes nouvelles…

En quelques lignes, j’aimerais rendre modestement hommage à Eric Bouillette, grand musicien, qui nous a quittés le 21 août dernier. Toutes mes pensées vont aussi bien sûr à sa compagne Anne-Claire Rallo, écrivaine, musicienne et communicante. J’ai eu la chance et le bonheur de me lier d’amitié avec eux deux de manière assez instinctive et très naturelle. Pour un journaliste, malgré ce que l’on peut penser, cela reste une chose très rare. Mais Eric portait en lui une grande simplicité, un immense talent et une formidable ouverture d’esprit.

Cette relation amicale a commencé le 16 juillet 2019 avec la première chronique de l’album « Return Home » de son groupe Nine Skies. La suite a été une évidence. The Room, Solace Supplice et aujourd’hui Imaginaerium, dont l’album sort le 30 septembre, ont rythmé les pages de Rock’n Force, tant la créativité qui l’animait était incroyable. Malgré sa discrétion, une grande classe et une élégance rares guidaient sa musique. Avec nos agréables et constructives discussions, c’est ce que je garderai précieusement d’Eric.

Enfin, et pour faire court, le site va reprendre son allure de croisière avec le retour d’interviews régulières après cette petite pause estivale. Nous ne sommes pas non plus à l’abri de quelques surprises et nouveautés à venir au fil des semaines. D’ailleurs, Rock’n Force se porte de mieux en mieux et c’est grâce à vous. Alors, un grand merci et soyez rassurés, je n’ai toujours pas l’intention de mettre de streaming en ligne ! Je vous souhaite une bonne lecture et restez curieuses et curieux. Rock on !

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Circuit court [Edito]

Même si Rock’n Force s’efforce de balayer un large spectre musical, au grand dam de certains et pour le plaisir de beaucoup d’autres, il reste quelques styles qui n’ont pas encore eu leur place sur le site. Or il se trouve que j’écoute beaucoup de choses très différentes, dont j’aimerais dorénavant faire l’écho ici. Et n’étant pas tenu par la publicité, ni par qui que ce soit d’ailleurs, autant se faire plaisir et mettre en lumière des artistes de talent.

Que tout le monde se détende, je ne parlerai jamais de Stromae, Angèle, Julien Doré, de Rap français ou de Pop anglaise. Je m’impose quand même certaines limites à ne pas franchir pour mon bien-être. En revanche dans mon pays, la Bretagne, il y a beaucoup de très bons musiciens, qui n’entrent pas (encore) dans les cases de Rock’n Force. Et ça va donc changer, car ils le méritent et aussi parce que j’en ai envie.

Autant que faire se peut, je vais m’efforcer le week-end de mettre en ligne des chroniques de groupes de musique traditionnelle, Folk, Electro, Trip-Hop, Rock… Ce sera une sorte de respiration, une parenthèse aérée et rafraîchissante et une ouverture vers d’autres horizons. Quand on aime la musique, on est curieux, non ? Modestement, Rock’n Force va donc continuer de l’être. D’autant que je l’ai déjà fait ici et cela semble avoir été apprécié.

Enfin, j’ai souhaité aussi en créant Rock’n Force m’affranchir de toute contrainte et être libre de pouvoir écrire et faire découvrir ce que je voulais… du moment, bien sûr, que cela en vaille la peine et mérite que l’on y prête une oreille. Et puis, à quoi bon avoir un site à soi, y passer du temps et ne pas en faire ce que l’on veut ? Alors, restons curieuses et curieux et bonne lecture à toutes et à tous !

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Hellfest : le médiator qui cache la forêt [Edito]

Comme tout le monde le sait, à moins de vivre dans une grotte, le Hellfest 2022 s’annonce grandiose, féerique et fort en décibels. Et pour fêter les 15 ans du rassemblement désormais devenu une institution, l’organisation a carrément prévu de jouer les prolongations sur deux week-ends. Tout d’abord du 17 au 19 juin, puis du 23 au 26, Clisson va accueillir le gratin du Metal mondial. Youpi !

350 groupes sur sept jours de festivités, il va falloir prendre des forces et être en forme ! 420.000 fans de Metal en tout genre vont pouvoir profiter de cette affiche hallucinante, il faut bien l’avouer. Et pour celles et ceux qui ne se rendent pas régulièrement aux concerts, l’occasion est belle de voir ses artistes préférés presque d’un seul coup. Le Hellfest est un vrai menu best-of, version live et gros barnum.

Pourtant depuis l’annonce de cette quinzième édition, on peut lire et entendre un peu partout les gens se plaindre. On ne peut pas se procurer de places, certains les achètent par lots pour les revendre à un prix exorbitant, etc… C’est vrai. En revanche, savoir qu’il y a près d’un demi-million de fans de Metal en France a quelque chose de réjouissant, non ? Et cela pose même des questions.

Ce sont donc des hordes de métalleuses et de métalleux qui vont converger vers Clisson. Bien sûr, les 350 groupes présents ne jouent pas régulièrement en France, ce qui fait de ce rendez-vous un moment exceptionnel. Cela dit, pourquoi les autres artistes à l’affiche ne remplissent-ils pas systématiquement les salles de concerts durant l’année, s’il y a autant de fans ? Les plaisirs simples ne valent-ils pas mieux qu’une orgie ?

Mais ne boudons pas notre joie et notre plaisir, car un demi-million de fans de Metal dans notre beau pays est assez singulier pour un style dont on ne parle que très peu dans les grands médias traditionnels et grand public. Cela dit, le monde de l’underground est très vivant et créatif, on le sait. Par conséquent, c’est vrai que la surprise n’en est finalement pas vraiment une pour nous autres acteurs de ce petit milieu. Et pourtant…

Pour ma part, j’en fais partie depuis suffisamment longtemps pour en connaître les rouages, même si beaucoup de choses ont changé. Tout le monde, promoteurs, festivals et artistes, n’ont pas la chance de savourer le même succès que le Hellfest. Il en va de même pour la presse spécialisée, où la majeure partie des journalistes (enfin ceux qui le sont) ne sont pas payés. Pourtant, des fans, il y en a ! A priori et paraît-il…

J’aurais beaucoup de plaisir à croiser, échanger, boire une bière et partager des souvenirs de concerts avec celles et ceux que je croiserai au Hellfest. J’espère surtout que je verrai ce demi-million de fans et de passionnés et que nous communierons dans une belle liesse. Et j’aurais aussi un petit sourire et un clin d’œil pour les autres venus voir « Still Loving You », « Nothing Else Matters » et « November Rain » pour de vrai… et pour une fois !

Alors, restez curieuses et curieux, soutenez aussi les festivals plus modestes, les concerts tout au long de l’année et les artistes en général… et pas seulement une fois par an ! Keep on rockin’ !

NB : si vous souhaitez avoir quelques infos sur les groupes présents au Hellfest, n’hésitez pas à utiliser l’onglet ‘Recherche’ du site (en haut, à droite), histoire de se remettre quelques infos en mémoire… car il n’y a toujours aucun streaming chez Rock’n Force ! Et une grande majorité d’entre-eux sont ici…

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La surconsommation en mondovision [Edito]

Rassurez-vous, il ne s’agit ni d’un édito économique ou politique. On n’est pas au Figaro ou dans Les Echos… et ça ne risque pas d’arriver ! Non, il s’agit plutôt d’une réflexion sur le monde artistique et surtout celui qui nous intéresse ici, à savoir la musique. Et on peut s’interroger sur la voie prise dans ce monde ultra-capitaliste où règne la consommation à outrance.

Cela a beau faire un bon moment que je suis dans le milieu, j’avoue ne plus tellement comprendre le sens que l’industrie musicale emprunte depuis quelques temps. Il sort des albums comme s’il en pleuvait. Et je n’ose même pas parler des singles et des EP, dont je ne saisis même pas le sens et l’utilité. J’aurais certainement du faire des études de marketing… mais je n’aime pas ça.

Entendons-nous bien, je ne parle pas des musiciens directement, qui sont pour l’essentiel des artistes passionnés. Quant aux autoproductions, j’en ai le plus grand respect et ils ont pour beaucoup toujours eu une place de choix ici. Mais quid des maisons de disques, les grosses, qui remplissent des caddies tous les vendredis ? Mais qui peut donc acheter tout ça ? Parce qu’en général, on apprécie plusieurs groupes, non ?

Quel est l’objectif donc de sortir autant d’albums si les gens en achètent de moins en moins et les écoutent gratos sur Internet ? Du coup, les artistes travaillent de longs mois pour vendre une poignée de disques, et malgré les concerts, ça ne suffit souvent pas pour vivre décemment. La création est une chose importante et primordiale quand elle ne devient pas seulement et uniquement un business. Pourtant nous y sommes plus que jamais…

Malgré le modeste impact de Rock’n Force au sein du monde la musique, c’est-à-dire dans une niche, je suis très sollicité. Et c’est d’ailleurs très gratifiant. Merci pour cela, il semble que le site soit une vitrine appréciée. Cependant, je fais quoi de tous ces albums ? Je ne peux pas parler de tout le monde. Entre 45 et 50 chroniques ou interviews sont mises en ligne par mois, alors que je reçois plus de 300 albums. La sélection est donc plus que drastique.

Parce que je pense qu’il ne sert à rien de mettre dix articles par jour en ligne, Rock’n Force ne changera pas de ligne de conduite. Je fais au mieux pour ne pas parler trop souvent des grosses productions, car d’autres sont là pour ça, mais plutôt faire un peu de place pour les autres. Alors, si je change la page d’accueil tous les trois jours : à quoi ça sert ? Que peut espérer un groupe si la chronique de son album part quasi-directement dans les archives (d’ailleurs consultables !) ?

Voilà, c’était ma réflexion du jour… Et pas seulement d’aujourd’hui, car c’est un constat que je fais depuis très longtemps. Je vais continuer à vous présenter des groupes plus modestes, mais non dépourvu de talent, loin de là, et qui ont aussi besoin d’un peu de lumière. Ils méritent autant votre attention que les grosses têtes d’affiches qui font la joie des têtes de gondoles des supermarchés, un drôle d’endroit d’ailleurs pour acheter un disque, non ?

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Trop digital, tu perds ton sang-froid ! [Edito]

Celles et ceux qui suivent Rock’n Force depuis ses débuts, c’est-à-dire bien avant la création du site, peuvent constater des absences régulières sur Facebook, qui reste pourtant un relais intéressant pour suivre les chroniques et les interviews. Plus aussi essentiel qu’il y a quelques mois, ça demeure un petit souci… qui est dû à un algorithme mal-conçu et intraitable. Alors, tout à coup, on devient invisible.

Je ne vais pas écrire une tartine, mais sachez que les causes de restrictions de compte sont multiples. Cela peut venir de la pochette d’un album (n’essayez pas « Balance » de Van Halen, j’ai pris 3 semaines !), d’une réaction irritée suite à un commentaire provenant d’un ou d’une fan à la culture musicale quasi-inexistante et même de dénonciations de frustré(e)s, car on est bel et bien en France !

Tout ça pour vous dire que j’ai encore porté le bonnet d’âne pendant un mois … Mais tout va bien en termes de visites sur le site de Rock’n Force et même sur Instagram (@rocknforcewebzine), dont je ne maîtrise d’ailleurs pas encore tous les rouages, et qui n’est finalement pas très utile. Bref, tout va très bien, même s’il ne vaut mieux rien dire d’impulsif sur ces réseaux sociaux, qui n’aiment plus beaucoup les gens.

Cela dit, si les robots et leurs algorithmes vous ont à l’œil, gardez les vôtres grand ouverts et surtout restez curieuses et curieux ! N’hésitez à venir de temps en temps, il y a toujours du neuf en plus des 500 articles et interviews en ligne (le moteur de recherche est utile). D’ailleurs, le nombre d’albums en février est encore impressionnant. Alors, bonne lecture à vous sur Rock’n Force, et ailleurs, et prenez soin de vous !

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Le Top 10 annuel, un marronnier qui va bien ! [Edito]

Depuis ces trois dernières semaines, tout le monde y va de son Top 10 des albums de l’année. Médias en tout genre, artistes ou fans, chacun livre sa petite liste, façon lettre au Père Noël. Mais même sous couvert d’une objectivité irréprochable, c’est très difficile d’être impartial car on ne peut, et c’est heureux, échapper à sa propre subjectivité. Et puis, on se base sur quels critères finalement ? Créativité ? Technique ? Emotion ? Nombre d’albums vendus ? Artistes sympathiques et amis ? Mérite ? La liste peut s’avérer très longue…

Comme vous le savez, la maxime, et même la devise, de Rock’n Force est inscrite en haut et à gauche du site : sans œillères, ni notes. Alors dresser un Top 10 de 2021 va un peu à l’encontre de la démarche que j’ai entreprise ici. Tout d’abord, pour avoir publié un peu plus de 500 chroniques d’albums durant cette première année d’existence, il va m’être très difficile d’en choisir une dizaine. C’est toujours possible dans la mesure où j’effectue déjà une sélection drastique, mais est-ce vraiment pertinent ?

Pour ceux qui reviennent de manière récurrente dans tous les classements que j’ai pu voir, il n’y a finalement que des artistes incontournables, des têtes d’affiche. On les retrouve donc, et non sans une certaine logique, car ces disques sont très attendus : Iron Maiden, Alice Cooper, Mastodon, Black Label Society, Exodus, Helloween, Gojira, Dream Theater (Oups !) et j’en passe… Finalement, des artistes reconnus qui sont tous dans le Top 10 des plus grosses ventes d’albums de l’année. Il faut aussi préciser que ce sont les groupes qui bénéficient de la meilleure exposition médiatique… et ça aide !  

Quid des autres ? Sur Rock’n Force, je traite de (presque !) tous les styles de musiques et leurs dérivés qu’ils soient Rock, Metal et Blues. Alors, il faudrait peut-être établir un Top 10 par style et aussi par sous-genres. Des nombreux registres extrêmes au Stoner et ses variants (c’est à la mode !), en passant par le Progressif au sens large et le Psych, ou encore les multiples nuances de Heavy Metal et de Hard Rock, ainsi que les innombrables styles de Blues, il faudrait en fait commencer par élaborer un Top 10 des Top 10. Ensuite, en parcourant les centaines (et même plus !) d’albums sortis, il faudra choisir.

Et si on va encore un peu plus loin, pourquoi ne pas établir un Top 10 des réalisations françaises ? Celui qui nous concerne directement. Sans faire preuve d’un chauvinisme exacerbé, les groupes hexagonaux ont encore livré une moisson éblouissante l’an passé ! Quant aux éternels oubliés, ceux qui s’autoproduisent, pas un mot nulle part, non plus. Pourtant si vous tapez ‘autoproduction’ dans le moteur de recherche de Rock’n Force, vous constaterez que la liste est longue, en plus d’être belle ! A croire que tous ces artistes non-signés ne valent pas la peine qu’on s’y attardent. En plus d’être navrant, c’est triste. Mais sauf contre-ordre, c’est marche à l’ombre !

Alors, plus que jamais, ce sera définitivement sans œillères, ni notes… et par conséquent sans Top 10. Ah si ! Il y en a un qui serait faisable sans trop de difficultés : celui des imposteurs maîtres d’un marketing institutionnel. Encore faut-il avoir du temps à perdre. La musique reste un domaine où la subjectivité est reine et seuls les goûts de chacun comptent au final. Et ici, on n’est pas à ‘L’Ecole des Fans’, mais chez Rock’n Force. Mon objectif reste de mettre en lumière autant que possible des artistes qui ne le sont pas souvent, qui proposent une musique de qualité, et il reste inchangé !

Pour conclure, et par curiosité, quel est votre Top 10 à vous ? Et si vous me le laissiez en commentaire en m’expliquant brièvement comment vous l’avez constitué ? Merci à vous, j’aimerais beaucoup ! Je vous adresse tous mes vœux pour cette nouvelle année, et restez curieuses et curieux… c’est le plus important !

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Une belle (première) année ! [Edito]

Après avoir commencé à publier des chroniques et des interviews sur la page Facebook de Rock’n Force durant un temps, tout en passant d’un magazine à l’autre, la décision de créer un vrai site s’est imposée d’elle-même. Quelques tentatives de dissuasion de certains et beaucoup d’encouragements plus tard, le webzine a vu le jour en janvier dernier, il y a un an, et s’est fait sa place petit à petit, tout en gardant quelques relais sur les réseaux.

De débuts assez discrets, Rock’n Force est aujourd’hui un site qui a pris une certaine ampleur avec plusieurs dizaines de milliers de visites, et c’est grâce à vous lecteurs, aux groupes ainsi qu’aux labels et aux sociétés de relations presse avec qui la confiance s’est instaurée et dorénavant perdure. Ce milieu est assez confidentiel et je suis ravi de l’harmonie dans laquelle nous travaillons. Il faut toujours un peu de temps, et cette année aura été nécessaire.

Contrairement aux autres sites, Rock’n Force se distingue par l’absence de publicité, en dehors de la bannière qui servira prochainement aux groupes surtout. En plus d’une évidente volonté de rester libre et indépendant dans le contenu, je souhaite aussi éviter toute pollution visuelle et sonore. Il y en a suffisamment un peu partout qu’il ne me semble pas nécessaire d’en rajouter. Et puis, il faut bien avouer que ce sont aussi toujours les mêmes. 

Enfin, et comme on me pose encore la question, il n’y a pas de news à proprement parler. Je ne suis pas adepte du copier-coller, d’autres le font beaucoup mieux. Ainsi, il n’y a pas non plus de vidéos en streaming et il n’y en aura jamais. Rock’n Force est un webzine à lire et entend bien le rester. L’objectif est toujours de vous faire découvrir des artistes grâce à un contenu informatif qui, je l’espère, piquera votre curiosité !

Je vous remercie d’être de plus en plus nombreuses et nombreux à vous rendre sur le site. C’est la preuve qu’on peut faire les choses différemment en sortant un peu des sentiers battus et en naviguant entre les groupes reconnus et le monde underground. Gardez les yeux et les oreilles grandes ouvertes, et je vous souhaite une belle année 2022… Elle sera, je j’espère, riche en émotion ! Rock’n Force sera là ! Encore une fois : merci à vous !!!

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1989 : Rock’n Force, un fanzine… [Edito]

Si certains d’entre vous le savent pour me connaître, vous ignorez majoritairement qu’avant de devenir le webzine, comme on dit aujourd’hui, qu’il est devenu, j’ai créé Rock’n Force en 1989 au cœur de mon adolescence. Toutes les histoires ont une origine, alors laissez-moi vous dire quelques mots sur celle-ci et la manière dont ma passion pour la musique et l’envie de la partager sont nées… ainsi que sur la façon de travailler et l’état d’esprit d’alors, au temps jadis. Loin de toute nostalgie, il s’agit ici d’un simple témoignage…

La musique, comme toutes les formes d’art, peut être un loisir et un passe-temps, ou devenir quelque chose de beaucoup plus fort. Pour ma part, cela m’est tombé dessus comme une chape de plomb, dont on ne se débarrasse pas. Avec un père journaliste, c’est assez naturellement que le désir de partager ce plaisir m’a semblé évident presqu’immédiatement. A cette époque, à l’aube des années 90, les fanzines vivaient leurs glorieuses années, alors créer Rock’n Force est apparu comme une évidence.  

Loin de l’ère numérique dans laquelle nous vivons, les choses se faisaient beaucoup plus simplement. Entre les groupes et les autres fanzines, l’échange de contacts était naturel. Tous passionnés, il n’était pas non plus question d’argent. Le leitmotiv de chacun se résumait en un mot : l’entraide. Cette notion a depuis disparu et le Rock, le Metal et les autres styles sont aujourd’hui réduits à des parts de marché. Triste époque ? Pas complètement, car la passion, chez beaucoup, reste intacte. Seuls la manière, le contexte et la vision des choses ont changé.    

Pour réaliser Rock’n Force, il fallait juste s’armer de beaucoup de patience (merci La Poste !) et de quelques outils. Pour commencer, une machine à écrire était l’élément indispensable et central, puis des ramettes de papier, une bonne paire de ciseaux, des tubes de colle et enfin de bonnes platines vinyle et K7. Travailler avec les labels et les maisons de disques était également très simple, puisque la confiance régnait. Ensuite, sans faire dans l’anecdote, il fallait être un peu malin, user de quelques astuces et surtout et encore… être patient !

Ces années-là, la grande majorité des groupes était accessible et plutôt heureuse de soutenir et de participer à ce monde underground, dont le support leur était essentiel et nécessaire. Les problèmes d’ego actuels n’avaient pas lieu d’être non plus (à quelques très rares exceptions). Avec l’aide matérielle (les fameuses photocopies !) d’un ami, les collaborations de quelques copains dessinateurs et un solide réseau de disquaires, Rock’n Force et les autres fanzines faisaient leur vie et passaient de main en main avec beaucoup de respect.

Voilà, j’avais juste envie de vous raconter brièvement ce temps que les moins de 30 ans (déjà !) n’ont pas connu à travers la naissance de Rock’n Force. Aujourd’hui, les magazines ont pris le relais avec, pour certains, les mêmes intentions. La société a beaucoup évolué avec l’arrivée du numérique notamment, mais surtout avec celle de la publicité. Et il faut bien admettre qu’elle a changé la donne, brouillé les pistes, abîmé les mentalités aussi et relayé la musique au rang, presqu’exclusif, de produit… comme les pâtes, quoi ! Mais pas encore partout !

Plus de trois décennies après sa création, Rock’n Force entame donc un nouveau cycle avec la même démarche, la même indépendance, la même envie et surtout la même passion. Il y aurait encore tant à dire, tellement ce monde me parait aujourd’hui si lointain… peut-être qu’un jour… D’ici là, l’aventure continue, même si les règles ont un peu changé. En effet, il est de plus en plus difficile pour beaucoup d’être libres et indépendants, alors même que cela doit rester l’objectif premier de chacun. Bref, continuez à être curieux, ouverts d’esprit et surtout faites-vous plaisir en musique ! Et bonne lecture aussi, bien sûr !   

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Je t’aime aussi !

Coucou !

Bon, on va remettre l’église au centre du village… même si je n’y suis vraiment jamais allé beaucoup… au village !

Ma chronique du dernier album de DREAM THEATER m’a valu un flot d’insultes que je n’imaginais même pas. Toute la journée et jusqu’à ce matin… alors que mon chat me regardait avec tendresse.

Certes, je savais qu’il ne fallait toucher aux dieux du Prog, surtout en raison de leurs adeptes, car ils ne sont pas méchants (les musiciens), mais tout de même : c’est chargé ! Alors, non après 30 ans de métier, je ne vais en changer comme on me l’a suggéré. Cela dit, j’ai pensé à faire paysan, tellement il y a de veaux dans le coin. Donc et alors : meuh !

Et oui, je pense que je sais un petit peu de quoi je parle quand je traite d’un album, messieurs (car il n’y a pas eu de dames !), sinon j’irai ramasser des cailloux pour en faire des bracelets. Et ce ne sont pas les galets qui manquent par chez moi.

Je suis désolé, enfin, pour ceux (et celles aussi !) qui aiment le dernier album de DREAM THEATER. Toute la peine est pour vous. Il n’est pas question ici de « goûts et de couleurs », mais juste d’une appréciation musicale et de son contenu. Et force est de constater qu’il n’est pas bon…. Ce serait même indécent de le vendre ! Les joies du métier : ne pas payer pour ça, même si on subit !

Enfin, merci à tout le monde ! Vous vous êtes enfin réveillés et Rock’n Force n’a jamais eu autant de vues ! Je songe à écrire uniquement des chroniques à charge et faire des interviews au ras du sol pour contenter tout le monde ! Et puis, ce sera aussi plus vite fait.

Encore bravo, continuez d’aimer « votre » musique (je m’occupe du reste !) et bon week-end aussi tant qu’on y est !

Des bisous et des pokoù plein, plein !!!  

PS : et quand je pense qu’un certain Denis me trouve trop gentil… ça laisse de la marge !

L’objet du marasme : https://rocknforce.com/dream-theater-au-dela-du-supportable/