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Doom Sessions Vol.7 : no tomorrow

Avec ce septième volume, c’est une nouvelle déferlante Doom teintée de Metal et de Stoner que lâchent ENDTIME depuis la Suède et les Américains de COSMIC REAPER. Toujours constituées de titres jamais enregistrés jusqu’ici, les « Doom Sessions » continuent de nous offrir la crème de la scène actuelle, ou en devenir, à travers des splits EP originaux et dans lesquels les musiciens donnent le meilleur d’eux-mêmes.

ENDTIME & COSMIC REAPER

« Doom Sessions Vol.7 »

(Heavy Psych Sounds Records)

Rendez-vous devenu incontournable du label italien Heavy Psych Sounds Records, les « Doom Sessions » se présentent déjà avec un septième volume tout aussi écrasant et dévastateur que ses prédécesseurs. Cette fois, ce sont les Suédois d’ENDTIME qui croisent le fer avec les Américains de COSMIC REAPER. Après avoir réalisé respectivement leur premier album en 2021, ils unissent leurs forces dans un déluge Doom assourdissant.

Les Suédois d’ENDTIME

Entrant dans leur troisième année, les « Doom Sessions » ont la particularité de sortir sur des splits EP toujours inédits et surtout présentant une production d’égale qualité sur les deux faces. Guidé par un nihilisme porté à bout de bras dans une torpeur presque sinistre, ENDTIME ouvre le bal avec une surprenante, inattendue et à peine reconnaissable reprise de Devo (il fallait oser !), « Tunnel Of Life ». Toujours gargarisé par son Doom profond, le quintet livre « Beyond The Black Void » dans une atmosphère post-apocalyptique et aurait vraiment mérité un dernier morceau.

Les Américains de COSMIC REAPER

Plus psychés, les Américains de Caroline du Nord libèrent aussi un Doom fracassant. Fondé par des vétérans de la scène Metal de Charlotte, COSMIC REAPER se montre convaincant dès les premières notes de « Sundowner ». En proposant trois morceaux, le quatuor bénéficie d’une plus grande marge de manœuvre que le combo scandinave, ce qui lui offre le temps de porter un impact plus massif sur ce septième volet. Avec « Dead And Loving Bring It », puis « King Of Kings », cette nouvelle formation confirment avec force qu’il faudra compter sur eux et leur grande expérience.

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Stoner/Desert

Oliveri Vs Mondo Generator

Personnage incontournable du monde du Stoner/Desert, le bassiste/chanteur (et pas seulement !) NICK OLIVERI est devenu au fil des années une figure du genre. Originaire de Californie, il n’a pas mis longtemps à incarner l’âme du désert de Mojave et de Joshua Tree et son jeu groovy et percutant à la basse le rend immédiatement indentifiable. Acteur actif des groupes fondateurs du mouvement, c’est son côté Punk qui ressort sur ses projets solos et qui vient renforcer cette personnalité hors-norme.

NICK OLIVERI – « N.O. Hits At All vol. 7 » – Heavy Psych Sounds Records

Le très prolifique NICK OLIVERI livre l’ultime volet de ses compilations d’inédits et de raretés. C’est le septième volume et comme d’habitude, il regorge de titres étonnants et toujours aussi ravageurs. Pour rappel, le Californien fut le bassiste de Kyuss et de Queens Of The Stone Age avant d’œuvrer pour The Dwarves et de participer à un ombre incalculable d’albums. En 1997, le frontman créé Mondo Generator, qui devient son projet le plus personnel. Lancée en 2017 à sa signature chez Heavy Psych Sounds Records, la série « N.O. Hits At All » regroupe des morceaux pour l’essentiel inédits que NICK OLIVERI a joué avec les groupes par lesquels il est passé… et la liste est longue ! Une chose est sûre, on découvre une autre facette du bassiste/chanteur à travers une somme de titres très éclectiques. Incontournable.

MONDO GENERATOR – « Live At Bronson » – Heavy Psych Sounds Records

Fondé au milieu des années 90 avec Josh Homme, ce n’est qu’en 2000 que sort « Cocaine Rodeo », le premier album de MONDO GENERATOR, dont le célèbre homme du désert reste dorénavant le seul et unique leader. Après quelques réalisations jusqu’en 2012 et plusieurs mises en sommeil dues aux multiples projets et groupes d’Oliveri, le combo se remet en ordre de marche en février 2020 avec « Fuck It », où l’on retrouve toute l’ardeur du Stoner/Desert Punk décapant du trio. A la même époque, MONDO GENERATOR est au Bronson Club de Ravenne en Italie et y enregistre ce concert explosif comprenant 18 titres  incandescents retraçant l’essentiel des classiques du groupe, mais aussi de Kyuss et Q.O.T.S.A. Un must !