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Hard 70's Old School Proto-Metal

The Riven : awesome revival

Des twin-guitars au diapason, un rythme soutenu du début à la fin et une chanteuse à l’énergie communicative, il n’en fallait pas plus pour que THE RIVEN vienne confirmer avec force que sa présence dans le paysage Rock/Metal était tout sauf un hasard. Avec « Visions Of Tomorrow », la formation de Stockhölm passe le cap des trois albums avec une assurance qui fait d’elle l’une des meilleures représentantes de l’héritage laissé par la flamboyante NWOBHM. Et Totta Ekebergh assoit avec brio son statut de l’une des plus belles voix du style depuis longtemps.

THE RIVEN

« Visions Of Tomorrow »

(Dying Victims Productions)

Continuant son exploration dans un réjouissant revival 70’s et 80’s, les Suédois livrent leur troisième opus, « Visions Of Tomorrow », somptueux mélange de Power Rock, de Heavy Metal, de Hard Rock et d’un soupçon de Prog originel. En bientôt dix ans d’existence, THE RIVEN a très bien digéré ses influences pour atteindre une identité musicale désormais très personnelle et identifiable. Il s’appuie sur ses points forts, à savoir de belles combinaisons de guitares, une rythmique galopante et un chant féroce et aérien.

Après le très bon « Peace And Conflict » sorti en 2022, on attendait beaucoup du quintet et il y a de quoi de réjouir avec cet éblouissant « Visions OF Tomorrow ». Tout d’abord, l’excellente production signée Robert Pehrsson (The Hellacopters) met parfaitement en lumière le registre frais et direct du groupe. Sur un son très organique, THE RIVEN déploie son talent librement, loin des réalisations aseptisées d’aujourd’hui, avec une authenticité réelle et un sentiment d’urgence très perceptible. La performance est véloce et brute.

Avec une frontwoman en état de grâce et au sommet de son art, la confiance semble encore renforcée et les Scandinaves laissent pleinement « Visions Of Tomorrow » prendre son envol. Nerveux et massifs, ces nouveaux morceaux sont particulièrement affûtés et transmettent  une sensation immédiate de familiarité, tout en restant originaux (« Far Away From Home », « Killing Machine », « Crystals », « Seen It All », « Follow You » et le morceau-titre). THE RIVEN frappe fort et marque les esprits grâce à un élan créatif décisif.

Retrouvez la chronique de « Peace And Conflict » :

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Hard 70's

The Riven : une joyeuse nostalgie

Depuis quelques années maintenant, on assiste à l’émergence d’une vague Rock et Hard Rock très 70’s interprétée par de jeunes groupes qui, pourtant, n’ont pas connu cette époque de grande liberté artistique qui propageait une sorte d’insouciance bienfaitrice. Et c’est donc le cas avec THE RIVEN, quintet suédois, qui revient avec « Peace And Conflict », un nouvel opus léger dans le ton et musclé dans la forme.

THE RIVEN

« Peace and Conflict »

(The Sign Records)

Six ans d’existence et deuxième album pour les Suédois de THE RIVEN qui se perdent de belle manière dans les années 70 et 80 et un Hard Rock légèrement Heavy et un brin psychédélique. Si de jeunes groupes se retrouvent dans ce revival, ce n’est pas vraiment un hasard, mais plutôt l’envie de délivrer une certaine vérité artistique à la fois roots et authentique.

Sous l’impulsion de sa frontwoman, Totta Ekebergh, THE RIVEN fait preuve d’une douce folie musicale, à l’instar d’ailleurs des Canadiens de The Damn Truth dont le registre est assez proche. Mais les Scandinaves ont d’autres atouts en main, notamment deux bons guitaristes, Arnan Diaz et Joakim Sandgård, formés façon NWOBHM à faire briller les twin-guitars et les solos partagés.

Organique et robuste, ce nouvel opus libère des vibrations tout en nuances avec de belles mélodies, sans négliger la puissance de riffs bien appuyés (« On Time », « The Taker », « On Top Of Evil »). THE RIVEN s’autorise aussi une petite escapade hispanique avec « La Puerta Del Tiempo », une ambiance planante sur l’excellent « Sorceress Of The Sky » et finit en beauté avec le très bluesy « Death ». Complet et solide.