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Hard 70's Rock 70's

Greta Van Fleet : near death experience

Avec son deuxième opus, GRETA VAN FLEET avait confirmé tout le bien qu’on pensait de lui avec des titres où l’on distinguait enfin son style et sa personnalité. Mais s’il faut toujours garder un œil dans le rétro, regarder la route reste indispensable. Et c’est malheureusement cet élément pourtant fondamental qui fait aujourd’hui défaut aux jeunes musiciens. Cela dit, « Starcatcher » est un bon album si l’on parvient à faire vraiment abstraction de cette nostalgie finalement très encombrante.

GRETA VAN FLEET

« Starcatcher »

(Lava Records/Republic)

Quand quatre gars du Michigan tombent sous le charme du Rock et des pionniers du Hard Rock anglais, cela donne GRETA VAN FLEET. Si depuis quelques années, on assiste à un grand revival du genre, certains poussent le bouchon toujours un peu plus loin. C’est le cas avec le quatuor dont le troisième album vient taper et puiser très largement dans le style et le son de ses aînés. Pourtant, « The Battle At Garden’s Gate », sorti en 2021, avait participé habillement à les différencier d’un certain groupe londonien devenu presque obsédant pour les Américains, et de fait, un peu lassant pour nous.

La fratrie Kiszka (Josh, Jack et Sam), accompagnée de Danny Wagner à la batterie, avait enfin trouvé sa patte précédemment, et « Starcatcher » continue de jouer habillement sur les émotions, grâce notamment à son chanteur encore très solaire. Seulement, on a beau prendre ce nouvel opus dans tous les sens, l’ombre du grand Led Zeppelin vient tellement obscurcir les compositions que GRETA VAN FLEET ne trouve finalement jamais la lumière. La justesse des morceaux ne se suffit pas à elle-même, la créativité reste l’essentiel d’un disque.

Produit par Dave Cobb à Nashville, « Starcatcher » montre une formation en pleine évolution depuis son premier EP, « Black Smoke Rising », c’est indéniable et on ne remettra pas en cause non plus sa qualité d’interprétation et même d’écriture. Cela dit, je suis sûrement trop exigeant, mais j’aurais tellement aimé écouter autre chose que du Led Zep en conserve. Cependant, il subsiste des instants de grâce comme sur « Fate Of The Faithful », « The Falling Sky », « Sacred The Thread », « The Archer » et « Meeting The Master». GRETA VAN FLEET pourra-t-il surprendre à nouveau un jour ?

Photo : Neil Krug
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Hard Rock Rock

Greta Van Fleet : enfin incomparable !

Entre Hard Rock et ambiances bluesy lancinantes, GRETA VAN FLEET s’est forge un style qui en rappelle d’autres bien sûr, mais qui paradoxalement est très personnel et inspiré. Avec « The Battle At Garden’s Gate », le quatuor américain signe un superbe et très positif album emprunt de liberté et à la performance irréprochable.  

GRETA VAN FLEET

« The Battle At Garden’s Gate »

(Republic Records)

Formé en 2012 dans le Michigan, GRETA VAN FEET a commencé à faire parler de lui cinq ans plus tard avec « Black Smoke Rising », un EP qui est apparu comme un rayon de soleil. Le quatuor a décidé de remonter le temps en s’inspirant de modèles comme Led Zeppelin ou Janis Joplin auxquels il apporte une sensibilité très particulière et une sonorité intemporelle tout en respectant le patrimoine Rock. 

Près de trois ans après leur premier album, « Anthem Of The Peaceful Army », les Américains sont de retour avec un album qui leur ressemble enfin et d’où émanent une authenticité et une sincérité qui vont faire taire leurs nombreux détracteurs. Toujours mené par la fratrie Kiszka (Josh, Jack et Sam) et l’excellent Danny Wagner à la batterie, GRETA VAN FLEET brille par sa passion et son feeling très Rock.

Sur une production classicieuse et très organique signée Greg Kurstin, le groupe enchaine des morceaux exceptionnels et d’une justesse d’interprétation incroyable (« The Heat Above », « Broken Bells », « Built By Nations »). Virtuose, le quatuor signe un « Age Of Machine » de haute volée et enchaine sur les brillants « Stardust Chords » et « Weight Of Dreams » avec maestria. GRETA VAN FLEET est plus étincelant que jamais.

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Hard Rock

Hunted By Elephants : la chaleur du son organique

Pourtant très américain dans son approche musicale, HUNTED BY ELEPHANTS est originaire de Londres et le quatuor distille un Hard Rock très 70’s inventif et pertinent. « Carry On », le deuxième album des britanniques est aussi varié que convaincant.

HUNTED BY ELEPHANTS

« Carry On »

(Independant)

Décidemment, le revival du Hard Rock 70’s bat son plein. Cela dit, tant que c’est bon, aucune raison de s’en plaindre. Et c’est précisément le cas avec ce deuxième album de HUNTED BY ELEPHANTS. Loin d’être poussiéreux, le style du quatuor britannique apporte une certaine modernité au genre, à l’instar de Rival Sons ou Greta Van Fleet.

Après un bon « Rise Of The Elephant » il y a moins de deux ans, le groupe signe un nouvel album aux riffs imparables, au groove subtil et aux lignes vocale captivantes. Les nouveaux morceaux de HUNTED BY ELEPHANTS baignent dans la chaleur du son analogique et l’enregistrement en condition live offre une énergie saisissante à « Carry On ».

Très sabbathien sur « Let Me Be », les Londoniens impressionnent grâce à de belles guitares rappelant Thin Lizzy dans leur côté organique. HUNTED BY ELEPHANTS varie aussi les plaisirs sur l’acoustique « The Weapon », les puissants « Keep On Giving Me Loving », « Take Me Away » ou le bluesy « Believe In Something ». Le quatuor livre une prestation authentique et sincère.