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Hard Rock Heavy Rock

Gotus : farouchement délicieux

Classique et classieux à la fois, GOTUS se présente avec une première réalisation, d’où le plaisir transpire à très grosses gouttes. Ces cinq-là s’éclatent et cela s’entend tout au long du disque. Suffisamment rare pour être souligné, la formation suisse, pour l’essentiel, est le fruit d’une émanation d’artistes qui se connaissent très bien et qui donnent surtout le sentiment de faire enfin ce qu’ils ont toujours voulu faire avec Krokus ou Gotthard, notamment. Ce premier opus a quelque chose de flamboyant, tant il dégage une impression de liberté ultime et de joie de faire un Hard Rock fédérateur et tellement feel-good.

GOTUS

« Gotus »

(Frontiers Music)

Parmi les très nombreux projets du chanteur Ronnie Romero, tous ne sont pas forcément heureux, c’est vrai. Bâtir un groupe autour d’un seul homme, certes irréprochable et talentueux, ne suffit pas toujours. Avec GOTUS, le Chilien apparaît plutôt, non comme une pièce rapportée, mais un membre dont l’unique présence ne suffit pas à guider l’ensemble. Car on parle ici surtout d’un groupe pensé et imaginé par Mandy Meyer, éminent guitariste passé chez Gotthard, Krokus, Asia et Cobra notamment et de son ami et batteur Pat Aeby, lui aussi membre de Krokus, Storace et de Sideburn. La donne est donc différente et la suite aussi comme le démontre ce très bon « Gotus ».

L’idée de départ était juste le live, mais l’idée du studio s’est rapidement concrétisée pour devenir un groupe à part entière. Se sont joints à la petite fête le bassiste Tony Castell (Krokus, Crystal Ball) et l’expérimenté claviériste helvète Alain Guy. Et avec Romero derrière le micro, les ex ou toujours membres de Gotthard et Krokus ont légitimement imaginé GOTUS, un quintet tournée vers un Hard Rock estampillé 80’s/90’s, c’est-à-dire dans la lignée de ce qu’ils ont toujours fait, et très bien fait. Respectueux du style et actuel dans la production, ce premier album des Suisses est une très belle surprise pour peu qu’on aime la bande à Coverdale… car son ombre plane.  

En effet, sans manquer de respect aux musiciens très expérimentés de GOTUS, on se prend parfois à imaginer un album fantôme de Whitesnake. Ronnie Romero ne pourrait renier la filiation et on lui pardonne aisément et avec plaisir, tant les chansons sont magnifiquement composées et interprétées. Le quintet dépoussière littéralement le registre et y apporte une touche très rafraîchissante (« Beware Of The Fire », « Take Me To The Mountain », « When The Rain Comes », « The Dawn Of Tomorow »). Les riffs et les solos rayonnent de toutes parts, notre Chilien est au top et la rythmique tellement complice. Espérons que ce premier opus ne soit pas un one-shot, car le plaisir est au rendez-vous.   

Photo : Laurianne Aeby
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Hard Rock Heavy metal

Ronnie Romero : libre et autonome

Vu par certains comme un mercenaire du Hard Rock et du Heavy Metal, RONNIE ROMERO s’est malgré tout forgé une solide réputation, grâce à une incroyable faculté d’adaptation et une puissance vocale indiscutable. Avec « Too Many Lies, Too Many Masters », ce sont ses propres compositions qu’il interprète, ce qui en dit un peu plus sur son univers personnel et les styles qu’il affectionne, entre Hard et Heavy… forcément !

RONNIE ROMERO

« Too Many Lies, Too Many Masters »

(Frontiers Music)

Même s’il n’a démarré sa carrière qu’en 2010, RONNIE ROMERO a déjà un CV long comme le bras. Surtout connu pour un fait d’arme qui a fait couler beaucoup d’encre avec Rainbow, il a multiplié les collaborations et s’est affiché brillamment chez MSG, Lords Of Black, The Ferrymen, Sunstorm, CorLeoni et plus récemment avec Elegant Weapons. Autant dire que le Chilien est aussi à l’aise sur du Hard Rock que du Heavy Metal, ce qui fait de lui l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Et cette fois, c’est en solo qu’il se présente et sous son nom. Une première très convaincante et dans un registre qu’il maîtrise parfaitement.

Même si c’est son troisième effort, on peut facilement considérer « Too Many Lies, Too Many Masters » comme son premier. En effet, RONNIE ROMERO avait déjà sorti « Raised On Radio » (2022), un album de reprises entre Rock et Hard FM, suivi de « Raised On Heavy radio » (2023) qui, comme son titre l’indique, avait des résonnances plus Metal et toujours constitué de covers. Celui-ci, en revanche, a été entièrement écrit et composé avec le batteur Andy C. et le guitariste Jose Rubio. Puissant, il se révèle enfin sur un répertoire qui est le sien, à savoir Hard’n Heavy. 

Le quintet est complété par Francisco Gil aux claviers et Javier Garcia à la guitare et l’ensemble sonne franchement bien. RONNIE ROMERO, fidèle à lui-même livre une belle performance et sait se montrer toujours aussi impressionnant (« Castaway On The Moon », « Mountain Of Light »). Bien sûr, ses influences sont connues et identifiables, mais cela ne l’empêche pas de surprendre comme sur le morceau-titre ou « Not Just A Nightmare », où plane l’ombre de Dio. Très polyvalent, il manque encore peut-être au frontman ce petit grain de folie, qui le distinguerait un peu plus, mais ce début est déjà très prometteur.

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Hard Rock Heavy metal

Elegant Weapons : l’artillerie lourde

Il y a des castings qui sont d’une évidence absolue et dont il est difficile de contester l’harmonie et la complémentarité. Et pourtant ELEGANT WEAPONS vient tordre cette idée reçue en se présentant avec une toute nouvelle rythmique, alors que la première laissait rêveur… Cependant, ce quatuor de luxe reste formé de fines gâchettes du Heavy. Avec « Horns For A halo », le groupe affiche une belle ambition et semblerait même déjà à songer à l’avenir.

ELEGANT WEAPONS

« Horns For A Halo »

(Nuclear Blast Records)

Avec un tel line-up, on n’attendait pas moins qu’un album explosif et soigné. Et c’est très précisément ce qu’offre ELEGANT WEAPONS avec « Horns For A Halo ». Autour du guitariste de Judas Priest, Richie Faulkner, on retrouve son camarade de jeu, Scott Travis, derrière les fûts (remplacé depuis par Christopher Williams d’Accept) et ils sont accompagné de Rex Brown (Pantera, Down) à la basse (remplacé depuis par Dave Rimmer d’Uriah Heep) et du brillant et toujours en place Ronnie Romero au chant.

Produit par le Britannique Andy Sneap (Judas, Accept, Exodus, Megadeth, …), ce premier album tient toutes ses promesses en arborant un Heavy Metal bien trempé, qui vient aussi flirté avec le Hard Rock et quelques sonorités bluesy (« Ghost Of You »). Alors qu’on aurait pu s’attendre à quelques similitudes avec le groupe de Monsieur Halford de la part du successeur de KK Downing, ELEGANT WEAPONS montre un tout autre visage, et on ne peut que s’en réjouir.

Omniprésent sur la scène Metal depuis quelques années (Lords Of Black, The Ferrymen, Sunstorm, …), Ronnie Romero ne faillit pas à sa réputation d’exceptionnel frontman et fait encore une grosse impression (« White Horse », « Dirty Pig »). De leur côté, Richie Faulkner et sa Flying V font des merveilles entre riffs acérés et mélodies accrocheuses (« Do Or Die », « Downfall Rising », « Dead Man Walking »). ELEGANT WEAPONS est chaud bouillant et il faut espérer que son line-up se fixe pour de bon.

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Hard Rock

Sunstorm : summer time

S’éloignant du Hard Rock de ses débuts, SUNSTORM s’est tourné vers un Hard FM moins massif. Grâce à un grand Ronnie Romero au chant et l’excellente recrue Luca Princiotta à la guitare, le quintet maintient une certaine dynamique permettant à « Brothers In Arms » de ne pas sombrer dans la facilité.

SUNSTORM

« Brothers In Arms »

(Frontiers Music)

Septième album et second avec le chanteur Ronnie Romero (Michael Schenker, Lords Of Black) pour le groupe international, dont le line-up a d’ailleurs encore changé. SUNSTORM accueille le très bon guitariste Luca Princiotta (Doro, Blaze), qui livre une excellente prestation sur ce « Brothers In Arms », produit et mixé par son claviériste Alessandro Del Vecchio.

Depuis « Afterlife » sorti l’an dernier,  le Hard Rock pêchu et solide du quintet a laissé place à un style où la mélodie prime sur la vitesse et le côté brut, qui avait fait la réputation du groupe fondé par Joe Lynn Turner et Dennis Ward en 2006. SUNSTORM, pour des raisons évidentes (label et producteur), surfe donc sur une vague Rock mélodique en plein renouveau.

Malgré tout, le combo a gardé une certaine hargne grâce à une rythmique soutenue, mais essentiellement à l’incroyable puissance vocale de son frontman Ronnie Romero et aux solos millimétrés de Luca Princiotta. SUNSTORM conserve donc cet aspect Hard Rock plein de fraîcheur et livré avec de belles mélodies (« Games We Play », « No Turning Back », « Hold The Night », « Living Out Of Fear »).

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Heavy metal

Sinner : fraternité métallique

Figure incontournable de la scène Heavy Metal allemande, le chanteur et bassiste Mat Sinner continue de perpétuer une certaine tradition avec Primal Fear, mais aussi et surtout avec SINNER, qu’il mène de main de maître depuis quatre décennies. Authentique et racé, « Brotherhood » est un album plein de surprises, d’où émane une belle et puissante énergie.

SINNER

« Brotherhood »

(Atomic Fire Records)

« Brotherhood »… Un mot qui colle à la peau de SINNER depuis ses débuts en 1982 et qui vient encore parfaitement résumer ce 18ème album consacrant 40 ans de carrière. Avec un Mat Sinner (également bassiste de Primal Fear), qui tient le leadership comme jamais, le quatuor allemand excelle toujours dans ce Heavy Metal un brin underground, qui a fait sa réputation et qui n’est pas prêt de s’éteindre.

Toujours aussi massif et incisif, « Brotherhood » vient s’inscrire dans la longue lignée des albums intemporels et musclés de SINNER avec ses riffs implacables, ses rythmiques et ses breaks sauvages, cette voix irremplaçable et ses solos aussi relevés que mélodiques (« Bulletproof », « We Came Rock », « Refuse To Surrender »). Et l’ensemble combiné à la très bonne production de Jacob Hansen affiche une redoutable efficacité.

Impressionnant de vitalité et affichant une assurance indéfectible, SINNER a également convié quelques amis comme Oliver Palotai de Kamelot, Ralf Scheepers de Primal Fear, Ronnie Romero de Rainbow (entre autres) ou encore Tom Englund d’Evergrey pour ne citer qu’eux. Véloce et fédérateur, « Brotherhood » ne manquera pas de convaincre les fans du groupe, et bien au-delà (« Reach Out », « Gravity », « My Scars »). Du Heavy Metal pur jus !

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Hard Rock Heavy metal

MSG : flying Schenker

Michael Schenker a beau empiler les albums sur un rythme effréné, ceux-ci ont toujours quelque chose de spécial. Si le guitariste allemand ne révolutionne pas le genre, il continue à livrer des disques où son jeu reste virtuose et où les arrangements surclassent très souvent ceux du Hard et du Heavy Rock actuel. Avec « Universal », MSG joue sur l’expérience et la créativité avec une élégance intacte.

MSG – Michael Schenker Group

« Universal »

(Atomic Fire Records)

Après plus de 50 ans de carrière, on n’a souvent plus rien à prouver, mais pour certains, on a encore des choses à dire. Et c’est très précisément le cas du grand Michael Schenker dont la mythique Gibson Flying V fait toujours des étincelles et sonne comme au premier jour. Cette fois, c’est sous la bannière de MSG, le Michael Schenker Group, que le virtuose présente « Universal ».

Elaboré avec son irremplaçable partenaire Michael Voss, pour la production comme pour la composition, ce nouvel album de l’Allemand sonne comme un retour aux sources, tant il semble faire de malicieux clins d’œil à toutes les époques que ce génie de la guitare a traversé… et il y en a eu ! Et comme d’habitude, MSG rassemble un casting de rêve sur cet opus particulièrement dense.  

Autour de Ronnie Romero devenu chanteur principal, on retrouve Ralph Sheepers (Primal Fear), Michael Kiske (Helloween), Garry Barden (MSG), Barend Courbois (Blind Guardian) et l’ex-triplette de Rainbow : Bobby Rondinelli, Tony Carey et Bob Daisley. Et la dream team serait incomplète sans la légende Simon Philips, venu prêter main  forte sur ce « Universal », qui figure parmi les meilleurs albums de MSG.

Avec Michael Schenker, les riffs sont expressifs, les solos étincelants, les ambiances Heavy et aussi planantes et surtout la fluidité du jeu du guitariste n’a pas son pareil. Entre Hard Rock et Heavy Metal, 80’s et 90’s, MSG régale sur chaque morceau sans jouer sur la nostalgie (« Emergency », « Under Attack », « A King Has Gone », « The Universe », « London Calling », « Wrecking Ball »). Stratosphérique !

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Hard Rock

CoreLeoni : modern vintage

Vétéran incontournable de la scène européenne depuis trois décennies, Leo Leoni a toujours son étincelante Gibson, et elle fait dorénavant briller son nouveau groupe CORELEONI depuis trois albums. Avec « III », les Suisses commencent à trouver leur véritable identité musicale, forgée dans un Hard Rock mélodique et relevé. Une éternelle jeunesse.

CORELEONI

« III »

(Atomic Fire Records)

Depuis 2018, le légendaire guitariste et fondateur de Gotthard, Leo Leoni, continue d’entretenir la flamme du Hard Rock classique et vigoureux qui brûle en lui. Après un « Greatest Hits, Part 1 », « puis « II », CORELEONI enchaîne assez logiquement avec « III » et tout de même avec quelques changements. L’excellent Ronnie Romero, parti chez MSG, laisse sa place à l’Albanais Eugent Bushpepa, qui s’avère être un redoutable vocaliste lui aussi.

Si l’ombre de son ancien groupe plane toujours sur CORELEONI, le six-cordiste se détache de plus en plus de son répertoire d’antan et parvient sans mal à se renouveler. Il faut reconnaître que l’arrivée de ce nouveau chanteur au style plus personnel apporte beaucoup de fraîcheur à ce troisième opus. Soudé, le quintet avance comme un seul homme sur des morceaux musclés, toujours très Rock, ainsi que des ballades plus délicates.

Fidèle à sa réputation, ça sent bon la Les Paul et les Marshall chez CORELEONI, ce qui maintient une certaine intemporalité dans les nouveaux titres des Helvètes. Classique et à la fois très actuel, « III » regorge de morceaux taillés pour la scène comme « Let Life Begin Tonight », « Purple Dynamite » ou « Guilty Under Pressure ». Et en plus des dix nouvelles compos, le groupe livre une version explosive de « Jumpin’ Jack Flash » et quatre autres de Gotthard.

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Hard Rock Heavy metal

[Going Faster] : Antechaos / Ronnie Romero

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

ANTECHAOS – « Apocalypse » – M&O Music

Tout d’abord, vouloir fonder un groupe en plein confinement force le respect. Et c’est sur les cendres de Seyminol qu’ANTECHAOS a vu le jour, complété par la suite par deux membres de Fourth Circle et de KryZeeS. Et comme en Lorraine, on ne traîne pas, « Apocalypse » est rapidement sorti de studio. Bien produit, on retrouve ici un Heavy Metal aux accents Hard Rock dans la pure tradition française. Si musicalement, on pense à la scène des années 80 et 90, ANTECHAOS se démarque par un style très varié, inspiré et costaud. Chanté dans la langue de Molière, « Apocalypse » est le reflet de son temps et de sa société que le quintet passe avec finesse au vitriol (« Alpha », « Le Bord Du Monde », « Secret Médical », « Obsolète »). Avec un premier album de ce calibre, le combo peut entrevoir l’avenir avec sérénité.

RONNIE ROMERO – « Raised On Radio » – Frontiers Music

Reconnu comme l’un des chanteurs les plus talentueux de sa génération, RONNIE ROMERO a très largement fait ses preuves avec MSG, Rainbow et plus récemment au sein du groupe espagnol, Lords Of Black entre autres. Signé depuis quelques temps chez Frontiers Music, le Chilien a sûrement voulu se faire plaisir avec cet album de reprises. Accompagné de Srdjan Brankovic (guitare), Javi Garcia (basse), Andy C. (batterie) et de l’incontournable Alessandro Del Vecchio (claviers), le frontman fait mieux que de s’en sortir sur des morceaux de Survivor, Bad Company, Queen, Foreigner, Uriah Heep ou Led Zeppelin en se les appropriant de belle manière. Et malgré un mix uniforme et une production sans relief signée Del Vecchio, RONNIE ROMERO montre l’étendue de son talent grâce à des capacités vocales hors-norme et une technique imparable.

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Hard Rock Heavy metal

[Going Faster] : Lords Of Black / Wayward Sons

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

LORDS OF BLACK – « Alchemy Of Souls, Pt II » – Frontiers Music

Formé en Espagne en 2014, LORDS OF BLACK n’est autre que le groupe du chanteur Ronnie Romero (Sunstorm, The Ferrymen) qui œuvra aussi aux côtés du légendaire Ritchie Blackmore lors de la reformation de Rainbow. Autant dire que le frontman possède un solide bagage, qui prend une dimension incroyable sur cette deuxième partie de « Alchemy Of Souls », après un premier volume l’an dernier. Auteur d’une prestation puissante, faisant clairement penser à feu-Ronnie James Dio, il forme un formidable duo avec Tony Hernando (guitare, claviers, compositions). Et en quatuor, les Ibériques présentent un Heavy Metal racé et mélodique avec des passages progressifs très bien sentis. Epique et très bien produit, ce troisième opus vient hisser LORDS OF BLACK au rang des meilleurs groupes actuels du genre.

WAYWARD SONS – « Even Up The Score » – Frontiers Music

L’ancien chanteur des Little Angels, Toby Jepson, est de retour avec le troisième album de son groupe WAYWARD SONS. Et le chanteur, guitariste et producteur anglais livre de nouveau une prestation haute en couleur et terriblement Rock’n’Roll. Avec une énergie sans faille, le groupe assène un Hard Rock rafraîchissant et tonique en s’inspirant de ses références issues des 70’s et des 80’s. Loin d’être nostalgique ou passéiste, « Even Up The Score » est au contraire très actuel avec ce grain de folie présent jusque sur la pochette. Gros riffs et rythmiques sauvages accompagnent le frontman, dont le songwriting est aussi efficace et relevé que sa performance. WAYWARD SONS commence à s’inscrire dans la durée et de belle manière. Les Britanniques épatent !