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Metal Power metal

Wings Of Destiny : un destin tout tracé

Toujours aussi fougueux et déterminé, WINGS OF DESTINY continue son bonhomme de chemin avec un Power Metal massif et accrocheur. « Memento Mori », sixième album du groupe, montre que le quintet venu du Costa Rica s’est forgé un registre dorénavant très identifiable et diablement pêchu. A même de tenir la dragée haute aux combos de référence, le quintet marie puissance et mélodie avec maestria.

WINGS OF DESTINY

« Memento Mori »

(Wormholedeath Records)

Pour les suivre depuis leurs débuts en 2013, je ne peux que saluer la très belle évolution de WINGS OF DESTINY, quintet originaire du Costa Rica, et de son Power Metal qui se fait de plus en plus personnel. Si les influences de Rhapsody Of Fire, Angra ou Symphony X étaient manifestes sur leurs premiers albums, le groupe s’en est très vite détaché pour créer un style solide, très mélodique et véloce qui a su fédérer les fans à travers le monde. 

Toujours composé d’Anton Darusso (chant, claviers), Andres Castro (guitare), Cristian Jimenez (guitare), Emil Minott (basse) et Horacio Paris (batterie), WINGS OF WINGS en est déjà à son sixième album, et c’est assurément l’une des meilleures productions du groupe. S’appuyant sur des claviers discrets et efficaces pour mieux mettre en avant les riffs tranchants de ses deux guitaristes, le combo livre un « Memento Mori » très fédérateur.

Epique sans être pompeux, WINGS OF DESTINY donne la charge dès « Playing With Fire », où les chœurs mêlés au puissant chant de son frontman emportent tout sur leur passage, avant de confirmer cette belle impression sur « Death Wish ». Grâce à des refrains entêtants et des guitares acérées, le quintet d’Amérique Centrale déroule et se renouvelle au fil des titres (« Reborn Immortal », « City On Fire » et le très bon « Theater Of Tragedy »). Powerful !

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Heavy metal Metal Progressif

Belle Morte : autopsie d’un duo prometteur

Avec une émotion et une intensité bien présentes tout au long de « Crime Of Passion », BELLE MORTE réussit à attirer l’attention dès son premier album. Le duo biélorusse évolue dans un style Metal à la fois symphonique, gothique et progressif, et est parvenu à créer un univers personnel et sophistiqué.

BELLE MORTE

« Crime Of Passion »

(Wormholedeath Records)

Originaire de Minsk en Biélorussie, BELLE MORTE sort son premier album après un EP (« Game On ») sorti en 2018. Entre Metal Symphonique et Progressif où viennent se greffer des atmosphères gothiques, le duo propose un « Crime Of Passion » très abouti et surtout très bien produit par Sergey Butovsky, que je suppose être le second membre du groupe aux côtés de la chanteuse.

Inspiré du roman de John Fowles, « The Collector », ce premier album raconte une histoire forcément sombre autour d’une obsession malsaine conduisant à un meurtre. L’ambiance est donc très dark, très Metal aussi, ainsi qu’intense et mélancolique. BELLE MORTE évite cependant les clichés pour proposer un style épuré tout en restant dans un registre symphonique sobre.

Sur des arrangements très soignés, des riffs efficaces et une voix puissante et limpide, BELLE MORTE nous ouvre les portes d’un monde où on se fait happer par le climat de « Crime Of Passion ». Le duo fait des merveilles et malgré des orchestrations faites par diverses machines, l’album est plutôt séduisant et plein de nuances, se rapprochant légèrement du Metal Progressif. Belle découverte.

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Extrême Metal Progressif

Death Of A Dryad : un conte très contemporain

Sept ans après son premier effort, le duo Dark Metal Atmosphérique s’est remis à la tache et propose de nous conter une histoire sombre et musicalement obsédante. Avec « Hameln », DEATH OF A DRYAD présente une diversité musicale incroyable, originale et actuelle qui vient transcender une légende plus que centenaire.

DEATH OF A DRYAD

« Hameln »

(Wormholedeath Records)

Composé des deux multi-instrumentistes Carol et Nogh, également fondateurs du groupe Mind Imperium, DEATH OF A DRYAD a déjà près de 13 ans d’existence et un album éponyme sorti en 2014 à son actif. Avec « Hameln », c’est à travers un Dark Metal Atmosphérique aux contours médiévaux (et pour cause !) que les Lyonnais revisitent la légende allemande du joueur de flûte de Hamelin et son invasion par les rats.

La force de « Hameln » réside bien sûr dans son côté narratif dû au concept de l’album, et DEATH OF A DRYAD montre une fluidité imparable dans cette multitude d’atmosphères traversée par le duo. Intense et éthérée, la musique des Français reste toujours captivante. La technicité et la justesse dont ils font preuve sont par ailleurs servies par une production exceptionnelle : un travail d’orfèvre.

Guidé par une flûte légère tout au long de l’album, on navigue entre passages Folk et intonations Black Metal, où se mêlent des parties vocales masculines et féminines claires, tantôt narrées, chuchotées ou saturées. DEATH OF A DRYAD livre un album complet et abouti en s’appropriant les styles avec intelligence et savoir-faire (« Enter The Piper », « Apud Omnes Hostes », « Left To Die », « Freedom Lies »). Envoûtant !