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Classic Hard Rock Hard US Rock US

Highway : summer trip

Malgré les apparences, les sonorités et le style, c’est bel et bien de notre beau pays qu’est originaire HIGHWAY. Pourtant, en fermant les yeux quelques instants, c’est sur la côté ouest américaine que nous transporte le quatuor dans un savoureux Rock US. En version acoustique, mais non sans une énergie très communicative, les Sétois sont d’une rare efficacité et surtout présentent un songwriting imparable dans un registre parfaitement maîtrisé. « The Journey » n’attend que vous…

HIGHWAY

« The Journey »

(Rock City Music Label)

Voilà un groupe français de grande qualité qui reflète parfaitement l’état de la scène hexagonale. Autant de talent et aussi peu d’exposition laissent franchement songeur et met aussi en lumière un problème récurrent de structure artistique. Car, finalement les références dont s’inspire HIGHWAY sont parmi les plus gros vendeurs de Hard Rock en France… ce qui devrait donc plaire à un large public. Et il serait d’ailleurs temps !

Cette cinquième réalisation, très justement intitulée « The Journey », revisite les quatre albums de HIGHWAY dans cette atmosphère unplugged positive, avec aussi quelques inédits. Et c’est le cas dès « Like A Rockstar », qui ouvre les festivités, et sa session cuivre qui n’est pas sans rappeler le Extreme de la grande époque, celle de « Pornograffitti ». La mise en bouche livrée par le quatuor annonce une suite éclatante.

La balade se poursuit entre un Classic Hard Rock et un Rock US bien sentis et portés par le chant chaleureux de Ben Folch (« Motel In Alabama », « The Journey »). Sachant se faire bluesy (« Freedom »), hispanisant (« In The Circus Of Madness ») et très fédérateur (« One »), HIGHWAY ne s’interdit rien et s’autorise même tout avec une élégance et une facilité dans l’interprétation qui font très franchement plaisir à entendre. Plus un instant à perdre !

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Hard US Rock US

The Winery Dogs : trio magique

Avec un line-up de cette trempe et de cette qualité, on attend toujours beaucoup de THE WINERY DOGS, et pourtant on se sent aussi capable d’à peu près tout lui pardonner ! Cela dit, la prise de risque est minime quand on connait l’énorme talent de Richie Kotzen, Billy Sheehan et Mike Portnoy dont la discographie cumulée fait tout de même rêver et donne presque le vertige !

THE WINERY DOGS

« III »

(Three Dog Music)

Lorsqu’ils ne sont pas occupés avec leur(s) groupe(s) respectif(s) ou leurs projets solos, Richie Kotzen, Billy Sheehan et Mike Portnoy se retrouvent au sein de THE WINERY DOGS pour de petites respirations. Une belle histoire qui a commencé en 2013 avec un premier album éponyme, suivi de « Hot Streak » deux ans plus tard, du coffret « Dog Years – Live In Santiago & Beyond » en 2017 pour nous mener au très bon « III », toujours aussi brillant.

L’impression et la sensation qui se dégagent de ce nouvel opus, et du groupe en général, sont cette grande liberté et aussi une façon de jouer, qui paraissent tellement évidentes et naturelles. Loin de la complexité affichées et délibérées de leurs autres formations respectives, THE WINERY DOGS va à l’essentiel, non sans s’autoriser quelques envolées techniques et aussi quelques pénibles redondances progressives très pardonnables.

Bluesy et toujours très chaleureux au chant (« Lorelei »), Richie Kotzen fait preuve d’une élégance technique phénoménale, devenue sa signature au fil du temps. Billy Sheehan et Mike Portnoy se font plaisir, le premier en alignant avec des lignes de basse d’une dextérité pleine de grâce (« Pharaoh ») et le second en évoluant sur un groove de chaque instant (« Xanadu », « Gaslight »). Et sur des riffs et des solos majestueux, THE WINERY DOGS s’amuse !

Photo : Travis Shinn
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Classic Rock Hard US Rock Hard

Marco Mendoza : solaire

Comptant parmi les bassistes les plus talentueux et discrets de sa génération, MARCO MENDOZA a fait les beaux jours de grandes formations internationales et livre aujourd’hui un quatrième album réjouissant et entraînant. Avec « New Direction », il montre aussi de très belles capacités vocales et un sens de l’écriture très affiné, l’ensemble étant interprété par des musiciens affûtés et plein de feeling.

MARCO MENDOZA

« New Direction »

(Mighty Music/Target Group)

Pour les fans de Thin Lizzy, Whitesnake, Journey, Ted Nugent, Black Star Riders et The Dead Daisies, MARCO MENDOZA est loin d’être un inconnu. Bassiste virtuose au groove incroyable et très identifiable, l’Américain a foulé la scène aux côtés des plus grands et participé à des albums mémorables. Et pour son quatrième opus en solo, le musicien s’est entouré d’un groupe de haut vol et la fraîcheur qui se dégage de « New Direction » est incroyable et particulièrement communicative.

C’est au Danemark, où siège son label, que MARCO MENDOZA a posé ses valises et s’est adjoint les services de pointures. Pour la batterie, on retrouve Morten Hellborn (Electric Guitars) et Allan Tschicaga (Pretty Maids). Viennent compléter ce beau tableau : Soren Andersen aux guitares, aux claviers et pour cette lumineuse production, ainsi que le brillant six-cordiste écossais Tommy Gentry de Gun. Un casting de choc pour dix titres très positifs et addictifs.

Concernant le mix et la production, Soren Andersen (Mike Tramp, Radiohead, Prince) a fait des étincelles comme il l’avait d’ailleurs déjà fait sur « Viva La Rock » (2018), le précédent album de MARCO MENDOZA. Ouvrant sur le dynamique « Take It To The Limit », le bassiste et chanteur se montre imparable dans un Hard US classique, bien ciselé, percutant et doté d’un songwriting irréprochable (« Light It Up », « Shoot For The Stars », « Free Ride », « New Direction »). Rayonnant !

Photo : Bleu Cotton Photography
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Blues Rock Hard US Rock Hard

Orianthi : la vérité et le feeling de la scène

Devenue très populaire grâce à ses collaborations avec des artistes de légende, ORIANTHI a sorti six albums studio et même si elle reste très attachée à un Blues Rock parfois Metal, c’est surtout le côté Pop de ses compositions que l’on a retenu. Pourtant sur scène, l’Australienne se livre pleinement et sans fard, offrant à ses morceaux une toute autre dimension, plus authentique et sincère, dont « Live From Hollywood » est un beau témoignage.

ORIANTHI

« Live From Hollywood »

(Frontiers Music)

Cela fait déjà un bon moment que l’Australienne a pris son envol en solo, tout ayant partagé la scène avec de grands noms du Rock et du Hard Rock. Et après des albums studio peu convaincants, car trop produits et très lisses, il se pourrait bien que cette septième réalisation dévoile enfin le véritable visage et surtout le talent incontestable de la guitariste et chanteuse ORIANTHI, dont le répertoire ne manque pas de piquant.

Car c’est en concert que la musicienne s’est fait remarquer grâce à des performances de haut vol et une forte présence. Et ce « Live From Hollywood » reflète bien l’énergie et l’intensité de ses concerts. Capté au Bourdon Room à Hollywood le 8 janvier dernier, ce premier album live d’ORIANTHI met parfaitement en valeur son côté virtuose de la six-cordes à travers des titres pour l’essentiel extraits de « », sorti en il y a deux ans.

Nettement moins Pop qu’en studio, on retrouve un jeu plus musclé, toujours très bluesy et parfois même aux frontières du Hard Rock : un rôle qui lui va bien (« Contagious », « Sinners Hymn »). On la sent réellement dans son élément et, accompagnée d’un excellent groupe, on découvre ORIANTHI sous un nouveau jour (« Think Like A Man », « What’s It Gonna Be », « Impulsive », « According To You »). Un live qui fait du bien ! 

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Hard US

Crobot : folie et fraîcheur

Si le son actuel de CROBOT peut paraître aux oreilles de certains un peu plus lisse ou accessible qu’à ses débuts, il n’en est rien de la fougue et de l’impact de plus en plus conséquents du Hard Rock du quatuor. Avec « Feel This », les Américains confortent leur place plus que méritée aux côtés des plus grands. Irrésistibles, ils le sont de plus en plus, grâce à un chant tout en maîtrise, des riffs solides et une rythmique enfin stabilisée.

CROBOT

« Feel This »

(Mascot Records)

Personnellement, chaque nouvel album de CROBOT est toujours un ravissement. D’une part parce qu’ils sont en général d’égale qualité et d’autre part, parce qu’ils vous mettent une patate d’enfer ! Et « Feel This », cinquième effort des Américains, offre exactement ce que l’on attend du quatuor de Pennsylvanie : un savoureux mélange de Hard Rock pêchu, de quelques inspirations bluesy, voire Stoner et surtout d’un esprit Rock’n’Roll omniprésent. 

Brandon Yeagley (chant), Chris Bishop guitare), Dan Ryan (batterie) et Tim Peugh (basse) n’ont pas changé de recette : un Hard US hargneux, dynamique et mélodique. Véritablement taillé pour la scène tant les refrains sont fédérateurs, « Feel This » propose quelques pépites, qui mettent en évidence la force collective de CROBOT et sa proportion à transmettre des émotions (« Electrified », Dizzy », « Holy Ghost », « Without Wings »).

D’une redoutable efficacité, les riffs tranchants et racés du quatuor restent un atout majeur du combo, qui s’affine au fil des albums (« Livin’ On The Street », « Into The Fire »). Très groove dans l’approche des morceaux, « Feel This » sonne très vrai et la production aux petits oignons signée Jay Ruston (Anthrax, Stone Sour) sert vraiment les titres. On notera également le vibrant hommage de CROBOT à Chris Cornell sur « Golden ». Un régal.

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Alternative Metal

Halestorm : l’artillerie lourde

Il y a une chose immuable chez HALESTORM qui, peu importe les goûts, impose le respect : une authenticité et une volonté farouche d’aller de l’avant. Très attendu, ce nouvel opus du quatuor de Pennsylvanie ne déçoit pas. On mesure au fil des morceaux la force et la conviction des Américains et de leur chanteuse Lzzy Hale. Le groupe montre une volonté de présenter un « Back From The Dead » puissant, racé et toujours très fédérateur, et c’est le cas.

HALESTORM

« Back From the Dead »

(Warner Music France)

Il faut croire que les mois de confinement n’ont pas été perdus pour tout le monde. La frontwoman du groupe explique même s’être « retrouvée dans un état d’esprit sombre (et avoir été) confrontée à une sorte de crise d’identité. Cet album est l’histoire de ma sortie de cet abîme. C’est un voyage qui traite de la santé mentale, de la débauche, de la survie, de la rédemption, de la redécouverte, tout en gardant foi en l’humanité ». Peu habitué à relayer les dossiers de presse, une telle détresse mentale de la part de HALESTORM m’a tout de même interpellé… On n’est pas insensible, non plus, alors !

Et quid de « Back From The Dead » dans lequel Lzzy Hale et ses hommes reviennent de la mort ? Après un an passé en studio, les fans du groupe mourraient (Oups !) d’impatience de découvrir le cinquième album de leur groupe préféré. Et il faut reconnaître que celui-ci se pointe un peu façon ‘blockbuster’ dans une multitude d’albums, eux aussi très attendus. Très bien produit par Nick Raskulinecz (Deftones, Alice In Chains), l’année passée en studio par HALESTORM en valait tout de même la peine. Le quatuor avance sur un mur du son imparable avec des titres fédérateurs… un peu de noirceur en plus, c’est vrai.   

Très aiguisés, les Américains enchaînent les titres très compacts (formatés ?) dans un Heavy Rock aux saveurs Metal très bien vu (le morceau-titre bien sûr, « My Redemption », « Wicked Ways », « The Steeple », « Bombshell »). HALESTORM reste dans un registre qu’il maîtrise totalement et la voix de sa chanteuse fait le reste, tant elle sait se faire accrocheuse, furieuse et même douce (« Terrible Things »). Très attendu, « Back From The Dead » devrait convaincre les fans, mais aussi plus largement les amateurs de Metal Alternatif. Une belle et bonne claque, sans concession, fraîche et puissante… A l’américaine, quoi !

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Hard US Rock US

Dorothy : la voix à suivre

Très Rock et toujours aussi pétillante, la frontwoman Dorothy Martin sort le troisième album de son groupe, « Gifts From The Holy Ghost », où elle s’impose dans un Rock Hard US costaud. Ce nouvel opus de DOROTHY confirme une volonté et une ardeur plus que jamais évidentes. Déterminé et fédérateur, le combo affiche une fraîcheur percutante.

DOROTHY

« Gifts From The Holy Ghost »

(Roc Nation)

Avec un album de cette trempe, DOROTHY devrait asseoir de manière pérenne son statut de très bon groupe de Rock Hard US. Basé à Los Angeles et mené par sa frontwoman d’origine hongroise Dorothy Martin, le combo livre à nouveau un très bon opus entre puissance et délicatesse. Quatre ans après « 28 Days In The Valley », la chanteuse affirme son style.

« Gifts From The Holy Ghost » se distingue par un sentiment d’urgence qui le rend plus pêchu et plus rentre-dedans que ses deux prédécesseurs. Produit par le très expérimenté Chris Lord Alge (Avenged Sevenfold), les influences Rock, Heavy et bluesy de DOROTHY resplendissent et se fondent dans une unité que le groupe n’avait encore jamais atteint.

Avec le soutien de Keith Wallen, Jason Hook, Scott Stevens, Phil X, Trevor Lukather et Joel Hamilton, cette nouvelle réalisation se veut aussi solide qu’accrocheuse et la chanteuse prend une envergure nouvelle (« Beautiful Life », « Top Of The World », « Black Sheap », « Made To Die »). Entre punch et mélodies imparables, DOROTHY semble libérée et sur de bons rails.

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Hard US Rock US

The Hellacopters : high voltage

Fondamentalement Rock et sauvage, le style très affirmé et très appuyé de THE HELLACOPTERS a traversé les décennies pour renaître sur ce flambant neuf « Eyes Of Oblivion ». Le quintet suédois est toujours porté par un enthousiasme intact et une énorme envie. Du très bon Rock version Hard… et inversement !

THE HELLACOPTERS

« Eyes Of Oblivion »

(Nuclear Blast Records)

Fondé en 1994, l’histoire de THE HELLACOPTERS est assez étonnante. A la base de la formation, on retrouve Micke Andersson, qui fut batteur d’Entombed et qui est le guitariste et chanteur du quintet. Par la suite, les Suédois avaient mis un terme à leurs activités en 2008, pour se reformer en 2016 à l’occasion des 20 ans de leur premier album, « Superhitty To The Max ».

Depuis l’histoire continue et à la faveur d’une nouvelle signature chez Nuclear Blast Records, THE HELLACOPTERS livre son huitième album studio et « Eyes Of Oblivion » est une vraie pépite de Rock’n’Roll aux accents Hard et Sleaze. Un remède à la morosité, en somme ! Et l’énergie positive déployée sur les dix morceaux témoignent de la forme retrouvée du combo.

Comme le souligne son frontman, ce nouvel album reflète bien la carrière de THE HELLACOPTERS à travers le nombre de registres empruntés. Très Rock toujours, Metal à l’occasion ou Blues par moment, les Scandinaves n’éludent rien et n’en font qu’à leur tête. Ecrites récemment ou datant d’une dizaine d’années, les compos de « Eyes Of Oblivion » ont toutes un point commun : elles mettent le feu !

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Hard Rock Rock US

Warrior Soul : aux âmes perdues

Sauvage et déjanté, WARRIOR SOUL a en effet tout d’un groupe de guerriers. Kory Clarke, fondateur et leader du combo depuis plus de trois décennies, a une certaine idée du Hard Rock, qui irait des 70’s à notre époque avec quelques paramètres incontrôlables et parfois psychédéliques. Remuant à souhait ! Et la liberté, qui émane de « Out Of Bail », fait plus que plaisir à entendre.

WARRIOR SOUL

« Out On Bail »

(Livewire Records)

Cela fait des années que je suis les frasques de Kory Clarke, ancien batteur ayant officié chez les très bon Raging Slab, et de son groupe. Fondé à New-York en 1987, WARRIOR SOUL s’était rapidement fait un nom au début des années 90’s grâce à un Hard Rock pêchu et débridé, où le cogneur s’est emparé du micro pour devenir chanteur à part entière…. Tout en gardant ses baguettes en main.

Brut et sans concession, le combo s’articule aujourd’hui autour de Kory Clarke bien sûr, mais aussi de Dennis Post (guitare), de Christian Kimmet (basse) et des batteurs Ivan Tambac, John Besser et John Hogson. WARRIOR SOUL conserve ainsi une explosivité et une spontanéité, qui font de « Out On Bail » un album haut en couleurs et pour le moins percutant… à l’ancienne finalement !

Irrévérencieux et désinvoltes, les Américains s’inscrivent dans un Hard Rock très 90’s, aux frontières de l’Alternative et avec un côté Sleaze très urbain (« We’re Alive », « One More For The Road », « Cancelled Culture »). WARRIOR SOUL n’en fait qu’à sa tête et pourtant ce nouvel album est savamment orchestré (« End Of The World », « The New Paradigm »). Une bonne et vivifiante claque !

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Alternative Rock

Fear Of Falling : alternative Africa

Si l’Afrique du Sud ne sort pas régulièrement de groupes de Metal et de Rock à l’échelon mondial, il se pourrait bien que FEAR OF FALLING sorte son épingle du jeu. Grâce à un premier l’album, « Turning Point », très bien produit et regorgeant de morceaux mélodiques et très fédérateurs, le quatuor d’Alternative Rock avance de beaux arguments qui pourraient faire mouche hors de ses frontières.

FEAR OF FALLING

« Turning Point »

(Independant)

Seether aurait-il du mouron à se faire ? C’est en tout cas ce qu’on peut légitimement imaginer à l’écoute de « Turning Point », premier album de ses compatriotes de FEAR OF FALLING. Moins Metal, le quatuor s’inscrit dans un Alternative Hard Rock, sorte de Rock US légèrement plus musclé, bardé de refrains accrocheurs et de riffs appuyés. Très fédérateur, le combo semble avoir trouvé la formule idoine.

Dans les pas de Nickelback et de Daughtry, les Sud-Africains signent des compos très carrées, et peut-être un peu formatées, bien aidé par leur chanteur Jack Atlantic qui tient la baraque et livre une belle prestation vocale. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste et FEAR OF FALLING peut notamment compter sur son guitariste, Lloyd Timke et ses riffs imparables.

Placé sous un signe positif et des titres entraînants, « Turning Point » ne manque pas de mélodies efficaces et de refrains entêtants (« Sunrise », « Won’t Let Go »). Le quatuor est solide et interprète des morceaux très structurés comme autant de hits en puissance. Malgré le côté très accessible de l’album, FEAR OF FALLING sait aussi montrer les crocs grâce à des riffs acérés (« Falling », « Fake It »). Une belle entrée en matière.