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Extrême

Hands Of Attrition : post-Metal HardCore colossal

Retenez bien ce nom : HANDS OF ATTRITION. Dès son premier album, le quintet britannique impressionne par sa puissance, son énergie et cette émotion déchirante qui émanent des onze titres de ce premier opus brut et frontal. « Colder Places » est d’une détermination sans faille et d’une précision chirurgicale.

HANDS OF ATTRITION

« Colder Places »

(From The Depths Entertainment)

Ne vous fiez surtout pas à la jeunesse de HANDS OF ATTRITION, car le Metal HC des Britanniques va vous sauter à la gorge sans ménagement. Formé il y a tout juste deux ans dans les West Midlands, le quintet est un groupe de potes avec l’intention ferme et commune de déverser leur fureur dans un groove insatiable remplit d’émotions brutes.

Produit par le très expérimenté Justin Paul Hill, « Colder Places » affiche un son massif, plein de relief et dégageant une force colossale. Guidé par un Tom Alexander Scott enragé au chant, HANDS OF ATTRITION se présente comme la nouvelle attraction Metal et post-HardCore d’outre-manche, et devrait faire rapidement parler de lui.

Grâce à de grosses rythmiques basse/batterie aussi métronomiques que virevoltantes, le combo plonge littéralement dans des morceaux aux riffs tranchants et assassins (« Consumed », « Threadbare », « Subjugation », « More Than War »). Déployant une énergie incroyable, HANDS OF ATTRITION s’apprête à déferler et bouillonne déjà.

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Stoner/Desert

Qilin : une puissance chimérique

Installé entre Yawning Man et Yob, QILIN s’est frayé un chemin à travers un Stoner multiple et varié. Entre explosions sonores Sludge et Doom et des moments plus psychédéliques quasi-méditatifs, le quatuor parisien livre avec « Petrichor », un premier album abouti et ravageur.

QILIN

« Petrichor »

(Independant)

Tirant son nom d’une créature de la mythologique chinoise, QILIN allie le geste à la parole en proposant une musique très polymorphe autour d’un Stoner qui s’alimente de Sludge, de Doom et de passages très Psych. Insaisissables et puissants, les six titres de ce premier album des Parisiens sont d’une maîtrise totale, preuve en est qu’on se laisse prendre dès « Through The fire » sans mal.

Fidèle à une certaine tradition du registre Psych notamment, excepté le bouillonnant « Labyrinth », tous les morceaux de « Petrichor » affichent entre six et dix minutes… largement le temps de s’installer confortablement et de prendre en pleine face l’énergie et la lourdeur des riffs et des rythmiques de QILIN. Entièrement instrumental (en dehors de la p’tite blague de « Cold Pine Highway »), ce premier effort séduit à bien des égards.

Si beaucoup ont tendance à profiter de compositions assez longues pour faire dans la démonstration, le quatuor a, quant à lui, choisi l’efficacité pour installer son Stoner (« Sun Strokes The Wall », « Myrmidon’s Big Jam »). Multipliant les changements de rythmes et passant de passages violents très Sludge à des envolées planantes et presque Blues, QILIN fait preuve de générosité et d’une belle variété.