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Hard Rock

Sunstorm : summer time

S’éloignant du Hard Rock de ses débuts, SUNSTORM s’est tourné vers un Hard FM moins massif. Grâce à un grand Ronnie Romero au chant et l’excellente recrue Luca Princiotta à la guitare, le quintet maintient une certaine dynamique permettant à « Brothers In Arms » de ne pas sombrer dans la facilité.

SUNSTORM

« Brothers In Arms »

(Frontiers Music)

Septième album et second avec le chanteur Ronnie Romero (Michael Schenker, Lords Of Black) pour le groupe international, dont le line-up a d’ailleurs encore changé. SUNSTORM accueille le très bon guitariste Luca Princiotta (Doro, Blaze), qui livre une excellente prestation sur ce « Brothers In Arms », produit et mixé par son claviériste Alessandro Del Vecchio.

Depuis « Afterlife » sorti l’an dernier,  le Hard Rock pêchu et solide du quintet a laissé place à un style où la mélodie prime sur la vitesse et le côté brut, qui avait fait la réputation du groupe fondé par Joe Lynn Turner et Dennis Ward en 2006. SUNSTORM, pour des raisons évidentes (label et producteur), surfe donc sur une vague Rock mélodique en plein renouveau.

Malgré tout, le combo a gardé une certaine hargne grâce à une rythmique soutenue, mais essentiellement à l’incroyable puissance vocale de son frontman Ronnie Romero et aux solos millimétrés de Luca Princiotta. SUNSTORM conserve donc cet aspect Hard Rock plein de fraîcheur et livré avec de belles mélodies (« Games We Play », « No Turning Back », « Hold The Night », « Living Out Of Fear »).

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Hard Rock

Nordic Union : une entente percutante

Surfant sur une belle dynamique entre Hard Rock et Heavy Metal, le Danois Ronnie Atkins de Pretty Maids et le Suédois Erik Martensson de W.E.T. et Eclipse se sont remis à l’œuvre et sortent le troisième album de NORDIC UNION. Très mélodique et pêchu, « Animalistic » fait la part belle à un songwriting infaillible.

NORDIC UNION

« Animalistic »

(Frontiers Music)

On n’arrête plus Ronnie Atkins ! Alors qu’on lui avait diagnostiqué un cancer en 2019 et que sortait l’album « Undress Your Madness » de son groupe Pretty Maids, le chanteur danois a décidé de prendre les choses en main et a sorti un premier album solo en 2021, « One Shot », suivi de « Make It Count » l’année suivante. Et presqu’au même moment, il travaillait déjà sur des morceaux pour NORDIC UNION. Un véritable bourreau de travail !

Imaginé par le patron de Frontiers Music désireux de sortir un solide opus de Hard Rock mélodique et un brin Heavy, le groupe s’est constitué autour de Ronnie Atkins au chant, bien sûr, et du Suédois Erik Martensson (Eclipse, W.E.T.), prolifique multi-instrumentiste et producteur. L’aventure du duo a commencé en 2015 avec un premier album éponyme en 2016, puis « Second Coming » en 2018. NORDIC UNION a ainsi consolidé ses fondations.

Avec « Animalistic », le duo fait de nouveau des étincelles sur des titres qui rappellent tout de même les formations respectives des deux musiciens, avec une légère touche de Talisman, mais confirme aussi une identité musicale bien à lui, bourrée d’énergie, de riffs aiguisés, de solos affûtés et de mélodies entêtantes (« On This Day I Fight », « Riot », « Scream », « Animalistic », « Last Man Alive »). NORDIC UNION séduit et se montre même redoutable.

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Metal Progressif

Vanden Plas : un bond dans le passé

C’est en présence de ses plus fervents fans que les maîtres du Metal Progressif allemands ont enregistré « Live & Immortal », fusionnant littéralement avec un public uni et enthousiaste. Avec une énergie intense, VANDEN PLAS offre un concert majestueux, où le quintet fait une réelle démonstration de force en mariant des mélodies atmosphériques d’une grande finesse à des fulgurances Metal puissantes.

VANDEN PLAS

« Live & Immortal »

(Frontiers Music)

Suite à l’excellent concept-album « The Ghost Experiment » sorti en deux parties (2019-2020), on pouvait s’étonner de voir VANDEN PLAS revenir si tôt avec un nouvel opus studio. Peu ou pas défendu sur scène, faire une telle impasse serait même un sacrilège. Et c’est sans doute pour cette raison que les Allemands livrent un double live dans lequel ils régalent une fois encore.

Enregistré le 30 décembre 2016 dans leur ville natale de Kaiserslautern, « Live & Immortal » dévoile une prestation exceptionnelle et même inattendue du quintet. En effet, sur plus d’une heure et demie, VANDEN PLAS y interprète l’essentiel de ses réalisations « Chronicles Of The Immortals », sorties respectivement en 2013 et 2014. Et pour info, le concert sort également en DVD.

On se replonge donc dans ses deux disques majeurs de la carrière du groupe germanique avec des titres comme « Holes In The Sky », « Iodic Rain », « Postcard To God » ou « Christ O », ainsi que des morceaux jamais joués en live comme le monumental « The Final Murder ». Limpide et puissante, la production de « Live & Immortal » rend parfaitement compte de la grande qualité de VANDEN PLAS sur scène.

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Blues Rock Hard US Rock Hard

Orianthi : la vérité et le feeling de la scène

Devenue très populaire grâce à ses collaborations avec des artistes de légende, ORIANTHI a sorti six albums studio et même si elle reste très attachée à un Blues Rock parfois Metal, c’est surtout le côté Pop de ses compositions que l’on a retenu. Pourtant sur scène, l’Australienne se livre pleinement et sans fard, offrant à ses morceaux une toute autre dimension, plus authentique et sincère, dont « Live From Hollywood » est un beau témoignage.

ORIANTHI

« Live From Hollywood »

(Frontiers Music)

Cela fait déjà un bon moment que l’Australienne a pris son envol en solo, tout ayant partagé la scène avec de grands noms du Rock et du Hard Rock. Et après des albums studio peu convaincants, car trop produits et très lisses, il se pourrait bien que cette septième réalisation dévoile enfin le véritable visage et surtout le talent incontestable de la guitariste et chanteuse ORIANTHI, dont le répertoire ne manque pas de piquant.

Car c’est en concert que la musicienne s’est fait remarquer grâce à des performances de haut vol et une forte présence. Et ce « Live From Hollywood » reflète bien l’énergie et l’intensité de ses concerts. Capté au Bourdon Room à Hollywood le 8 janvier dernier, ce premier album live d’ORIANTHI met parfaitement en valeur son côté virtuose de la six-cordes à travers des titres pour l’essentiel extraits de « », sorti en il y a deux ans.

Nettement moins Pop qu’en studio, on retrouve un jeu plus musclé, toujours très bluesy et parfois même aux frontières du Hard Rock : un rôle qui lui va bien (« Contagious », « Sinners Hymn »). On la sent réellement dans son élément et, accompagnée d’un excellent groupe, on découvre ORIANTHI sous un nouveau jour (« Think Like A Man », « What’s It Gonna Be », « Impulsive », « According To You »). Un live qui fait du bien ! 

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Hard Rock

Graham Bonnet Band : la légende continue

Depuis la scission de son groupe Alcatrazz, le chanteur anglais évolue avec son GRAHAM BONNET BAND, qui rivalise tranquillement et perpétue donc un effort de longue haleine. Parfaitement accompagné, l’iconique frontman se montre toujours aussi performant sur ce « Day Out In Nowhere » de très bonne facture.

GRAHAM BONNET BAND

« Day Out In Nowhere »

(Frontiers Music)

Légende vivante du Hard Rock britannique, l’ancien frontman de Rainbow, MSG, Impellitteri et surtout d’Alcatrazz est de retour avec son dernier projet en date et un troisième album étincelant. Regroupé autour du très bon Conrado Pesinato à la guitare, de Beth-Ami Heavenstone à la basse, de Shane Gaalaas derrière les fûts et d’Alessandro Bertoni aux claviers, le GRAHAM BONNET BAND semble plus que jamais à son meilleur niveau.

Poursuivant le travail commencé avec Alcatrazz, le chanteur élabore un Hard Rock classique, vivifiant et s’inscrivant parfaitement dans son temps. Vocalement irréprochable et en grande forme, l’Anglais emmène tout son monde avec force sur des morceaux pêchus et aux mélodies très accrocheuses. Servi par une production aux petits oignons, GRAHAM BONNET BAND se fait plaisir et régale.

Toujours aussi sophistiqué et technique, la musique du quintet s’en demeure pas moins très fédératrice et laisse une impression d’extrême facilité (« Imposter », « Day Out In Nowhere », « Jester »). GRAHAM BONNET BAND compte aussi quelques invités prestigieux comme Jeff Loomis (Arch Enemy), John Tempesta (The Cult, White Zombie) ou Roy Z (Halford, Dickinson) venus embellir l’ensemble. Energique !

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AOR Hard Rock Melodic Metal

Jeff Scott Soto : la force de la mélodie

Entouré d’un groupe qui lui est entièrement dévoué, JEFF SCOTT SOTO sort déjà un nouvel album, en solo cette fois, et cette huitième réalisation est probablement l’une des plus personnelles qu’ait chanté le frontman de Sons Of Apollo. Avec « Complicated », le chanteur se livre dans un univers Hard Rock mélodique souvent FM qui lui correspond complètement et à travers lequel sa voix prend toute son ampleur.     

JEFF SCOTT SOTO

« Complicated »

(Frontiers Music)

JEFF SCOTT SOTO n’est pas un chanteur très prolifique, mais un véritable boulimique du micro. Arborant l’un des plus longs CV du Hard Rock et du Heavy Metal, l’Américain d’origine portoricaine n’aura attendu que six petits mois après son album de duos (« The Duets Collection Volume 1 ») pour présenter son huitième effort en solo. Et toujours entouré du même groupe, « Complicated » est un très bon cru.

Très bien accompagné par Alessandro Del Vecchio (basse, claviers) qui a co-écrit et produit l’album, d’Edu Cominato (batterie) et sa frappe de feu et de Fabrizio Sgattoni (guitare) qui se fait réellement plaisir sur des riffs bien sentis et des solos de furieux, JEFF SCOTT SOTO semble avoir trouvé un groupe à la hauteur de son énorme talent de chanteur. Ainsi, après « Wide Awake (In My Dreamland) », le line-up reste inchangé.

La voix solide, le frontman se balade dans des registres qu’il maîtrise si bien qu’il en est souvent déconcertant de facilité. Bien sûr, son Hard Rock flirte avec le FM et l’AOR à un point qu’on l’imagine toujours avec W.E.T., mais JEFF SCOTT SOTO sait aussi se montrer plus mordant tout en restant très mélodique (« Last To Know », « Home Again », « New Horizon »). Avec une palette vocale aussi large, l’Américain régale dans un style bien à lui.   

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Hard Rock

[Going Faster] : Black Swan / Inglorious

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

BLACK SWAN – « Generation Mind » – Frontiers Music

Avec ce deuxième album, BLACK SWAN s’installe désormais de manière durable sur la scène Hard Rock. Il faut aussi rappeler qu’avec un tel line-up, le quatuor a tout pour réaliser de très bonnes choses. Et après « Shake The World », il remet ça avec ce « Generation Mind » vigoureux, mélodique et dynamique. Constitué du chanteur irlandais Robin Mc Auley (Mc Auley Schenker Group) et des Américains Reb Beach à la guitare (Winger, Whitesnake), du bassiste Jeff Pilson (Dokken, Dio, Foreigner) et du batteur Matt Starr (Burning Man), BLACK SWAN régale encore grâce à des riffs racés, des mélodies et des refrains imparables et une puissance de feu qui permettent à ce groupe de musiciens chevronnés d’offrir un étonnant renouveau au Hard Rock actuel. Une belle et grosse claque !

INGLORIOUS – « MMXXI Live At The Phoenix » – Frontiers Music

Enfin un album live qui restitue parfaitement toute l’énergie et la force d’un concert de ce groupe dont le public, totalement acquis à sa cause, donne le change et joue le sixième membre du quintet anglais. Après quatre albums bien salués par les fans et la critique, INGLORIOUS a profité d’une éclaircie durant la pandémie pour enregistrer ce très bon « MMXXI Live At The Phoenix » en septembre dernier à Exeter en Angleterre. Toujours guidé par son leader et chanteur Nathan James, que l’on avait connu au sein du Trans-Siberian Orchestra et avec Uli John Roth, le combo britannique passe en revue l’ensemble de sa discographie à travers une performance époustouflante, où INGLORIOUS semble transfiguré par une adrénaline constante, qui rend son Hard Rock furieusement addictif.

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Hard Rock Heavy metal

[Going Faster] : Antechaos / Ronnie Romero

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

ANTECHAOS – « Apocalypse » – M&O Music

Tout d’abord, vouloir fonder un groupe en plein confinement force le respect. Et c’est sur les cendres de Seyminol qu’ANTECHAOS a vu le jour, complété par la suite par deux membres de Fourth Circle et de KryZeeS. Et comme en Lorraine, on ne traîne pas, « Apocalypse » est rapidement sorti de studio. Bien produit, on retrouve ici un Heavy Metal aux accents Hard Rock dans la pure tradition française. Si musicalement, on pense à la scène des années 80 et 90, ANTECHAOS se démarque par un style très varié, inspiré et costaud. Chanté dans la langue de Molière, « Apocalypse » est le reflet de son temps et de sa société que le quintet passe avec finesse au vitriol (« Alpha », « Le Bord Du Monde », « Secret Médical », « Obsolète »). Avec un premier album de ce calibre, le combo peut entrevoir l’avenir avec sérénité.

RONNIE ROMERO – « Raised On Radio » – Frontiers Music

Reconnu comme l’un des chanteurs les plus talentueux de sa génération, RONNIE ROMERO a très largement fait ses preuves avec MSG, Rainbow et plus récemment au sein du groupe espagnol, Lords Of Black entre autres. Signé depuis quelques temps chez Frontiers Music, le Chilien a sûrement voulu se faire plaisir avec cet album de reprises. Accompagné de Srdjan Brankovic (guitare), Javi Garcia (basse), Andy C. (batterie) et de l’incontournable Alessandro Del Vecchio (claviers), le frontman fait mieux que de s’en sortir sur des morceaux de Survivor, Bad Company, Queen, Foreigner, Uriah Heep ou Led Zeppelin en se les appropriant de belle manière. Et malgré un mix uniforme et une production sans relief signée Del Vecchio, RONNIE ROMERO montre l’étendue de son talent grâce à des capacités vocales hors-norme et une technique imparable.

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Hard Rock

Nazareth : éternelle Ecosse

Lorsqu’un groupe perd son chanteur et son guitariste, ce qui restent quoiqu’on en dise, l’identité musicale première et la plus évidente, c’est difficile de s’en remettre. Les exemples sont nombreux, où beaucoup n’ont pas survécu. Pourtant, NAZARETH continue d’y croire et se présente avec « Surviving The Law », un album de Hard Rock pas désagréable du tout, mais très éloigné du groupe qu’on a pu connaître.

NAZARETH

« Surviving The Law »

(Frontiers Music)

Etant probablement le groupe de Hard Rock le plus connu d’Ecosse depuis plus de cinq décennies, NAZARETH tient toujours debout et même s’il ne reste que le bassiste Pete Agnew de la formation originelle, le quatuor continue de sortir de nouveaux albums. D’ailleurs, « Surviving The Law » est la 25ème réalisation studio des vétérans en 54 ans d’existence.

Aujourd’hui, NAZARETH est composé du chanteur Carl Sentance (depuis 2015), de Jimmy Murrison à la guitare (1994) et de Lee Agnew derrière les fûts (1999), qui accompagnent avec brio notre bassiste rescapé. Et il faut bien admettre que si le quatuor a bien changé depuis ses fastes années, et s’il est assez méconnaissable, il distille un Hard Rock de qualité. Il y a tout de même un nom à honorer et à respecter !

Que les fans de la première heure ne se fassent pas d’illusions, non plus. Il ne reste plus grand-chose de la touche NAZARETH d’antan, celle qui a influencé plusieurs décennies de musiciens. Mais cela ne veut pas pour autant dire que les Ecossais ont perdu toute étincelle. Au contraire, ils démarrent une nouvelle aventure et se montrent à la hauteur (« Strange Days », « Mind Bomb », « Sinner »). Oubliez donc le nom et imaginez un tout jeune groupe…

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Hard Rock Rock US

L.A. Guns : California rules

Toujours autour d’un Hard Rock fortement teinté de Rock US, L.A. GUNS fait son retour (enfin, l’un des deux !) avec un nouvel album sous le bras. Tracii Guns et Phil Lewis, principaux artisans de la formation, semblent avoir retrouvé de la vigueur et même de l’inspiration. « Checkered Past » reprend l’histoire où elle s’était arrêtée. Un nouvel élan que l’on doit peut-être aussi à un petit désir de revanche…  

L.A. GUNS

« Checkered Past »

(Frontiers Music)

Avec L.A. GUNS, il faut suivre ! Déjà parce qu’ils sont deux ! Après le split du groupe californien, il a fallu choisir son camp. Il y a celui du batteur Steve Riley, qui est loin d’être dépourvu d’intérêt, et bien sûr celui-ci du guitariste Tracii Guns et du chanteur Phil Lewis. Après un procès (forcément, c’est l’Amérique !), les deux parties semblent être tombées d’accord et l’ancien batteur du combo officiera désormais sous le nom de Riley’s L.A. Guns !

Bref, voici donc le troisième album studio du quintet, qui fait suite au navrant et désastreux live consacré à l’album « Cocked & Loaded ». Ca sentait presque la naphtaline. Alors, qu’en est-il de ce « Checkered Past » fraîchement livré ? Une chose est sûre, on retrouve l’énergie qui a forgé la légende des Américains, et ça fait plutôt plaisir à entendre. Très bien produit et affichant un son roots et authentique, on retrouve enfin L.A. GUNS à son niveau d’antan.

Musicalement, les gars de Los Angeles renouent avec ce son typiquement. Tracii Guns se montre très inspiré et au chant Phil Lewis fait le job avec justesse et conviction (« Cannonball », « Living Right Now », « Better Than You »). Et si finalement, ce procès n’avait pas eu du bon ? Les riffs sont costauds et les rythmiques aussi (« Dog », « Physical Itch »). En bref, L.A. GUNS a repris du poil de la bête et c’est une très bonne chose !

NB : Sorti à l’automne dernier, l’album de Steve Riley, également sous le nom de L.A. Guns, « Renegades » (Golden Robot Records), vaut lui aussi le détour. Plus nerveux et très Rock’n’Roll, on peut presque se demander lequel des deux groupes est le plus méritant et lr plus inspiré… J’ai ma petite idée là-dessus…