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Atreyu : bouillonnant baptême

Avant l’été, ATREYU vient poser une petite bombe et on n’en attendait pas moins d’eux vu leurs récents albums. Les Californiens reviennent en forme et c’est peu de le dire. « Baptize » est un petit bijou de Metal… sur courant alternatif et pas si Core que ça. Et ce huitième album studio vient confirmer la grande forme du quintet.

ATREYU

« Baptize »

(Spinefarm Records)

On ne va pas se mentir. J’ai lâché l’affaire en 2000 et suis revenu en 2015… environ. Donc ATREYU, je connais et de mon temps, on ne disait pas MetalCore, mais Metal Alternatif. Donc, on va rester là-dessus. Déjà parce que le groupe n’est pas tombé dans le panneau et qu’en plus, il s’est amélioré avec le temps. Le combo était authentique à l’époque et « Baptize » confirme simplement leur évolution.

Témoin de l’héritage des années 2000, ATREYU va donc de l’avant et propose des compos aussi musclées qu’intéressantes. Agressifs, mélodiques et très techniques, les Américains ne manquent pas d’idées. Et si le chanteur Alex Varkatzaz n’est plus là, le groupe peut compter sur Brandon Saller, d’ailleurs bien meilleur. Ainsi, « Baptize » se présente sous les meilleurs auspices. 

Très costaud sur les rythmiques et incisif sur les riffs, ATREYU surprend aussi par des solos très mélodiques, et pour le coup agréable, qui viennent appuyer le propos. Car le quintet n’est venu déterrer les morts, mais plutôt leur redonner vie (« Save Us », « Catastrophe », « Weed », « Sabotage Me », « Dead Weight »). Sans casser trois pattes à un canard, ça détend !

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Hard Rock Rock

Mammoth WVH : sans l’ombre d’un doute

Ce premier album éponyme de MAMMOTH WVH est l’un des plus attendus de ces dernières semaines et se révèle même être une petite sensation. Wolfgang, jeune multi-instrumentiste américain, n’est autre que le fils du grand Eddie Van Halen. Et entre Hard Rock et Rock US, il livre un très bon premier album et affiche déjà un style très personnel et en jouant tous les instruments sur l’ensemble du disque. 

MAMMOTH WVH

« Mammoth WVH »

(EX1 Records/Explorer1 Music Group)

Vouloir marcher dans les pas de ses parents n’est jamais chose aisée et peu importe le domaine d’ailleurs. Les ‘Fils de’ sont très souvent décriés avant même d’avoir pu s’exprimer. Là où ça peut se compliquer un peu, c’est lorsqu’il s’agit d’honorer l’héritage d’une légende. Il faut beaucoup de talent et de travail et ce premier album de Wolfgang Van Halen, sous le nom de MAMMOTH WVH, relève le challenge de bien belle manière. L’hérédité est manifeste sans être démonstrative.

L’exercice est d’autant plus risqué que le fils du grand Eddie se présente sous une formule en one-man-band, et le multi-instrumentiste est franchement brillant et il impressionne même. Guitare, basse, batterie et chant, Wolfgang se présente comme un musicien plus qu’aguerri. Si on le connait déjà comme bassiste de Van Halen et surtout de Tremonti, ainsi que comme batteur de Clint Lowery, les parties de guitares et surtout le chant sur MAMMOTH WVH montrent une belle assurance et déjà une solidité à toute épreuve.   

Les morceaux qui composent ce premier album éponyme, l’Américain les travaille depuis des années déjà et cela s’entend. La production très organique et aérée de Michael ‘Elvis’ Baskette (Slash, Alter Bridge, …) met parfaitement en valeur les côtés massifs de MAMMOTH WVH, tout en apportant beaucoup de profondeur sur les titres plus sensibles (« Mr Ed », « You’re To Blame », « Don’t Back Down »). Après Eddie, il faudra dorénavant aussi compter sur Wolfgang. Que ceux, qui en doutent encore, écoutent bien le Hard Rock US du fiston !

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Metal Indus Metal Progressif

[Going Faster] : Klone / Mr Bungle / Danny Elfman

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !  

KLONE – « Alive » – Kscope

Après un peu plus de 25 ans de carrière, le quintet poitevin profite de cette période sans concert pour sortir « Alive », son premier opus enregistré en public. Savoureux mélange de morceaux enregistrés en 2016 aux Pays-Bas et en 2019 à Audincourt en France, l’album fait la part belle aux albums « Here Comes The Sun » et « Le Grand Voyage ». Comme par magie, ceux-ci montrent la belle évolution, la complémentarité et la montée en puissance assez phénoménale du groupe. Grâce à une production hyper-soignée, KLONE prend toute son ampleur sur scène. Alors que le combo s’apprête à sortir son septième album, c’est une superbe occasion de retrouver le Metal Progressif aux teintes mélancoliques et atmosphériques de l’un des meilleurs groupes actuels français du genre. Sublime.

MR BUNGLE – « The Night They Came Home » – Ipecac Recordings

En autant d’années d’activités que de mise en sommeil, Mr BUNGLE a pourtant marqué de son empreinte le Metal Rock Experimental dès 1986. Il faut aussi dire que là où passe le virevoltant Mike Patton, les souvenirs persistent et son influence grandit. En pause (très) prolongée depuis 2000, les Californiens étaient réapparus avec le réenregistrement de leur première démo, « The Raging Wrath Of The Easter Bunny », avec les renforts de Scott Ian d’Anthrax et du légendaire Dave Lombardo derrière les fûts, alors que les fidèles Trey Spruance à la guitare et le bassiste Trevor Dunn sont toujours de la partie. C’est l’an dernier, le jour d’Halloween, que Mr BUNGLE a proposé ce livestream devant 11.000 spectateurs virtuels, et ça sonne comme jamais. Que ce ne soit qu’un début !  

DANNY ELFMAN – « Big Mess » – Anti/Epitaph

Fondateur du turbulent Olingo Boingo, le Californien n’avait pas signé un album solo depuis plus de 30 ans. Alors forcément, on l’attendait au tournant avec, notamment, des interrogations quant au style abordé. Car DANNY ELFMAN est depuis longtemps un compositeur de musique de films très éclectique. Lauréat de multiples Grammy et Emmy Awards, on lui doit les bandes originales des films de Tim Burton, mais aussi les génériques des Simpson, Flash ou Desperate Housewives. C’est dire les grands écarts dont il est capable. Entouré de cadors (Josh Freese, Stu Brooks, Robin Finck, Nili Brosh, Warren Fitzgerald et bien d’autres), le producteur et multi-instrumentiste nous plonge dans un univers Rock Metal Indus, façon NIN, façonné de 18 titres superbement produits et vraiment décapants. Immersif.  

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Blues Rock

Billy F Gibbons : un Texan à Joshua Tree

Alors qu’un nouvel album de ZZ Top se fait cruellement attendre, son guitar-hero maison, continue d’empiler les riffs et les solos imparables de son côté. Ce troisième album, « Hardware », est à l’image de BILLY F GIBBONS, c’est-à-dire mordant, classieux et tout en feeling. Et la chaleur de Joshua Tree lui va comme un gant…

BILLY F GIBBONS

« Hardware »

(Concord Records)

Alors que ses deux camarades de ZZ Top semblent en vacances prolongées, BILLY F GIBBONS passe son temps à sortir des albums solos. « Hardware » est son troisième depuis 2015 et cette fois, il comporte pour l’essentiel des compos originales pour une seule reprise (« Hey Baby, Que Paso » des Texas Tornados). Et au-delà du fait que c’est toujours réjouissant d’écouter le Texan, ce nouvel opus est vraiment très bon.

Enregistré dans le désert de Mojave en Californie (ça devait cailler au Texas !), « Hardware » est un beau panel des innombrables talents de BILLY F GIBBONS. Guitariste hors-pair et chanteur à la voix de velours, il nous transporte dans un Blues bien à lui avec toutes les facettes que l’on connait déjà du barbu. Très Rock dans son ensemble, le Boogie Blues n’est jamais loin et les titres plus calmes sont d’une habileté pleine de feeling. 

Du haut de ses 77 ans, BILLY F GIBBONS envoie du bois comme au premier jour (« My Lucky Card », « She’s On Fire », « Shuffle, Step & Slide ») et varie les tempos avec une incroyable dextérité (« Vagabond Man », « Stackin’ Bones » en duo avec les frangines de Larkin Poe). Entraînant, captivant et sensible, ce troisième album est un régal du début à la fin (« I Was A Highway », « Desert High », « Spoken Words »). Bravo et merci Monsieur !

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Thrash Metal

Flotsam & Jetsam : coriace & agressif

Après le survitaminé « The End Of Chaos » sorti juste avant la pandémie, on n’attendait pas FLOTSAM & JETSAM de sitôt et pourtant… Massifs et toujours aussi incisifs, les thrasheurs d’Arizona sont déjà sur le pied de guerre et à l’écoute de « Blood In The Water », d’ailleurs très bien produit, il n’y a plus aucun doute sur la hargne qui les anime.

FLOTSAM & JETSAM

« Blood In The Water »

(AFM Records)

40 ans de carrière et quatorzième album pour le légendaire combo de Phoenix et pourtant la fougue et la férocité semblent ne l’avoir jamais quitté. Les thrasheurs les plus sous-estimés, ou les plus malchanceux, de la planète Metal continuent avec ardeur leur bonhomme de chemin et « Blood In The Water » fait partie de ces albums à écouter sans modération, FLOTSAM & JETSAM est bel et bien de retour.

Toujours fidèles au poste, Erik A.K. (chant) et Michael Gilbert (guitare) montrent une créativité volcanique et un goût pour un style percutant et Heavy toujours intact. L’arrivée en 2018 du très bon Ken Mary (batterie) et celle toute récente de Bill Bodily (basse) vient confirmer la continuité de FLOTSAM & JETSAM, dont la forte identité s’entend dès les premières notes.

Véloce, puissant et sans concession, « Blood In The Water » rappelle les belles heures du groupe et son Thrash Metal aux solos racés et terriblement Heavy. FLOTSAM & JETSAM livre un effort musclé de 55 minutes composé de quelques belles explosions musicales (« Burn The Sky », « Brace The Impact », « The Walls », « Grey Dragon », « Reaggression »). Incontournable et hyper-efficace.

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Blues Rock

Quinn Sullivan : une efficacité bluffante

Sous ses airs de jeune premier, QUINN SULLIVAN est loin d’être un petit nouveau. Depuis plus de 10 ans, le songwriter américain présente un Blues Rock rafraîchissant, léger et pourtant tout en virtuosité. Très bon guitariste, sa prestation vocale est aussi très solide et démontre une créativité au service de ses multiples talents et d’un grand feeling.

QUINN SULLIVAN

« Wide Awake »

(Mascot Label Group/Provogue)

Auteur, compositeur, chanteur et guitariste virtuose, QUINN SULLIVAN fait partie de ces jeunes prodiges comme les Etats-Unis savent en produire. A seulement 22 ans, le natif du Massachusetts livre son quatrième opus, « Wide Awake », d’une fraîcheur incroyable et d’une étonnante maturité. Lorsque l’on sait que son premier album date de 2011, on ne peut que saluer son parcours sans faute.

Le jeune musicien a mûri comme on peut le constater sur « Wide Awake ». L’apprenti bluesman a pris du galon en côtoyant notamment son héro Buddy Guy ou Carlos Santana et en foulant des scènes prestigieuses aux quatre coins du monde. Produit par Oliver Leiber (Aretha Franklin, Beth Hart), les 12 morceaux de QUINN SULLIVAN prennent un éclat d’une authenticité et d’une sincérité rares à cet âge.

Sans entrer de plein pied dans un album de Blues pur, le guitariste évolue dans un Rock US, assez californien d’ailleurs, et des ambiances plus Soul et Funk… toujours avec une teinte bluesy. Les thématiques du style sont toujours aussi présentes, mais d’une manière très moderne et QUINN SULLIVAN s’avère être un excellent songwriter (« All Around The World », « In A World Without You », « You’re The One », « Keep Up »).

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Blues Soul / Funk

Same Player Shoot Again : King mania

SAME PLAYER SHOOT AGAIN n’est pas un cover-band comme les autres, loin de là. Le septet français semble s’être donné pour mission d’offrir un nouvel éclat aux trois ‘King’ de la guitare Blues. Et après Freddie, c’est au tour du répertoire du grand Albert King de passer entre les mains expertes du groupe pour ce « Our King Albert », magistral de feeling et de dextérité. En attendant peut-être B.B….

SAME PLAYER SHOOT AGAIN

« Our King Albert »

(Five Fishes/Socadisc)

Après un premier tribute couronné de succès et qui rendait hommage au grand Freddie King en 2018, cette dream team du Blues hexagonal s’attaque à un autre King et pas des moindres : Albert. Saluer comme il se doit ‘The Velvet Bulldozer’ n’est pas à la portée de tout le monde, mais les musiciens de SAME PLAYER SHOOT AGAIN sont de redoutables et talentueux experts en la matière, et ils se sont vraiment fait plaisir.

Faisant carrière en France comme à l’international, les sept membres du groupe ont tous un CV long comme le bras et surtout un feeling et une technique hors-norme… et il en faut pour ne pas faire offense à ce maître du Blues. SAME PLAYER SHOOT AGAIN parvient avec brio à retranscrire l’âme des morceaux de l’Américain avec une délicatesse et un toucher incroyable.

« Our King Albert » est un hommage appuyé à l’homme à la Flying V, dont le talent continue de briller à travers tout l’album. Les classiques du bluesman du Mississippi comme des titres moins connus sont présents sur les 14 plages, qui baignent dans une atmosphère Soul, Funk et Rythm’n Blues (« Born Under A Bad Sign », « Oh Pretty Woman », « Angel Of Mercy », « I Wanna Get Funky »). SAME PLAYER SHOOT AGAIN fait revivre la légende avec classe.  

A noter que le groupe se produira dans le temps du Blues parisien, le New Morning, le 14 septembre prochain.

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Progressif Sludge

Somnuri : le grand plongeon

Audacieux et percutant, SOMNURI aurait tout du parfait combo HardCore de Brooklyn, si le trio n’avait jeté son dévolu sur un Sludge Progressif dévastateur. Rugueux et sans compromis, « Nefarious Wave » propose pourtant une harmonie musicale addictive et sans complexe. Furieux et terriblement groovy, les Américains déferlent avec une énergie contagieuse.

SOMNURI

« Nefarious Wave »

(Blues Funeral Recordings)

Forgé et endurcit par la rudesse de son quartier de Brooklyn, le trio de Sludge Progressif SOMNURI explose, dans tous les sens du terme, sur ce deuxième album qui fait suite une première autoproduction qui avait déjà fait beaucoup de bruit. Cette fois, c’est un déluge de décibels nourris de riffs plus imposants les uns que les autres que déversent les New-Yorkais, sans jamais lever le pied.

Si Justin Sherrell (guitare, chant), Philippe Armon (basse) et Phil SanGiocomo (batterie) donnent l’impression de pousser le bouchon un peu loin avec « Nefarious Wave », c’est qu’ils le font vraiment sur cet album dégoulinant d’adrénaline. Assommant et virulent, SOMNURI possède une réelle vision musicale, laquelle se balade entre des déflagrations hyper-Heavy et des envolées progressives captivantes.

Mixé par son survolté batteur, « Nefarious Wave » est aussi massif que polymorphe, tant le trio s’amuse à multiplier les changements de tempos et les progressions guitaristiques. Tenu par un groove compact et agressif, SOMNURI ne se facilite pas la tâche et s’en sort grâce à une technicité hors-norme (« Tied To Stone », « Desire Lines », « Watch The Lights Go Out », « In The Grey »). Cataclysmique !    

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Progressif Stoner/Desert

Hippie Death Cult : peace, love & death

En l’espace de trois ans, HIPPIE DEATH CULT est parvenu à conquérir la scène de Portland et le quatuor ne compte pas s’arrêter là. Après un premier album (« 111 »), une participation à une compilation en hommage à Black Sabbath et à la bande-son du film « All Gone Wrong », le combo de Stoner Psych Prog débarque avec un deuxième album addictif.  

HIPPIE DEATH CULT

« Circle Of Days »

(Heavy Psych Sounds Records)

Sous de faux airs sabbathiens, le quatuor de Portland explore bien d’autres sphères musicales, qui vont du Heavy aux riffs bien gras à un Psych Progressif tirant sur le Doom et le Classic Rock. HIPPIE DEATH CULT propose sur « Circles Of Days » une synthèse pertinente entre Metal et Rock après seulement trois ans d’existence. Il faut dire que les Américains ne sont pas restés les bras croisés, loin de là.

Et c’est cette faculté à fusionner les genres qui rend la musique du groupe aussi efficace et rassembleuse. Le quatuor s’amuse des styles et des époques pour livrer des morceaux intemporels et pourtant bien ancrés dans leur temps. Composé de seulement cinq titres et s’étirant sur près de 40 minutes, « Circles Of Days » montrent aussi un beau panel du registre de HIPPIE DEATH CULT, à commencer par le morceau-titre de l’album.

Dès le brumeux « Red Meat Tricks », le combo nous enveloppe avec un son à la fois lointain, langoureux et massif. Le clavier vient apporter une touche apaisante à la solide rythmique des Américains (« Hornet Party », « Eye In The Sky »), qui est guidée par la touchante et captivante voix de Ben Jackson. HIPPIE DEATH CULT est aussi véloce qu’extatique et est surtout capable de belles variations (« Walk Within »).

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Progressif Rock

Kansas : still alive

N’ayant pu jouer son dernier opus sur scène et histoire de se rappeler au bon souvenir de la chaleur des concerts, KANSAS fait son retour avec un double-album… live ! Enregistré en 2019 et 2020, « Point Of Know Return Live & Beyond » retrace brillamment un pan de l’histoire du groupe de Rock Progressif américain, ainsi que l’intégralité de l’un de ses albums phares.  

KANSAS

« Point Of Know Return Live & Beyond »

(InsideOut Music)

Dans la foulée de « The Absence Of Presence » sorti l’an dernier, KANSAS revient contre toute attente avec un double-album live. Le septet américain n’est jamais à court d’idée et c’est au cours d’une douzaine de concerts entre 2019 et 2020 que le légendaire groupe de Rock Progressif a capté l’ensemble des morceaux. Il s’agissait de la tournée anniversaire de leur emblématique album « Point Of Know Return ».

Sorti en 1977 et figurant parmi les albums incontournables de la formation, il est interprété dans son intégralité avec des arrangements qui lui offrent une seconde jeunesse. Ce cinquième album vendu à quelques millions d’exemplaires a fortement contribué à l’assise mondiale de KANSAS. Et ces prestations ont été coproduites par Phil Ehart (batterie) et Richard Williams (guitare). Autant dire que ça sonne !

Les 22 morceaux sélectionnés nous baladent dans la somptueuse discographie des Américains. Le chant reste toujours aussi captivant et les incroyables parties instrumentales brillent grâce notamment au violon de David Ragsdale, qui fait toujours des merveilles. Et on retrouve les classiques de KANSAS toujours intacts et étincelants (« Carry On Wayward Son », « Dust In The Wind », « Song For America », … »). Un régal !