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Stoner/Desert

Hvalross : la mélodie au service d’un puissant Stoner Hard

En finalement assez peu de temps, le groupe hollandais s’est forgé un son que l’on sent construit à grand renfort de concerts intensifs. Le Stoner Hard de HVALROSS rayonne de l’expérience de ses musiciens, dont la maîtrise est totale. « Cold Dark Rain » montre une grande maturité pour un premier album. Souhaitons que ce ne soit qu’un début.

HVALROSS

« Cold Dark Rain »

(Independant)

Les quatre membres de HVALROSS ont fait leurs preuves depuis des années dans diverses formations avant de se réunir en 2018 pour de conjuguer leurs talents. Et bien leur en a pris, puisque ce premier album est original tout en rassemblant des styles et des courants qui vont du Rock au Metal. L’ensemble, sous une bannière Stoner, offre un saisissant « Cold Dark Rain », plein de panache et furieusement addictif.

Rappelant autant des ambiances chères à la NWOBHM qu’à Black Sabbath ou Mastodon, le quatuor hollandais libère une énergie globalement Hard Rock, tout en nuance et en finesse. Puissant et percutant, HVALROSS a profité d’une grosse année de concerts en 2019 pour peaufiner et façonner des compositions d’une grande maturité (« As I Am », « Death From Above », « Geryon », « Trenchfeet »).

Sur des riffs épais et massifs, les Néerlandais déploient un Stoner efficace que la voix de Gerben van Oosterhout rend encore plus saisissant et empreint d’une douce mélancolie et d’une force omniprésente (« Oblivion », « The Old Master »). HVALROSS livre un album complet, bien produit, très cohérent et entrainant, et nul doute qu’on entendra parler du quatuor au-delà d’un pays qui se fait de plus en plus Stoner.

Bandcamp : https://hvalross.bandcamp.com/

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Stoner/Desert

Hebi Katana : en quête d’identité

A travers un Stoner Doom varié, le trio japonais HEBI KATANA a articulé un premier album éponyme assez complet. Si l’intention est louable, le trio devra gommer encore un peu l’impact de ses influences sur ses morceaux et définir un style plus personnel. Mais les premiers pas sont encourageants.

HEBI KATANA

« Hebi Katana »

(Independant)

Si on connait surtout le Japon pour sa scène extrême et notamment Death Metal, de jeunes pousses s’essaient aussi au Stoner comme c’est le cas avec HEBI KATANA. Dans un registre plutôt Doom et Heavy, le trio basé à Tokyo sort son premier album en autoproduction, et il laisse entrevoir de bonnes dispositions.

Avec un esprit très sabbathien, HEBI KATANA livre huit titres et deux interludes instrumentales et acoustiques où le combo passe en revue ses nombreux et variées influences passant des 70’s aux 90’s l’espace d’un riff ou d’un break. Et si les Nippons ratissent si large, c’est aussi et sûrement pour faire état de leur éventail musical.

« Directions For Human Hearts », qui ouvre l’album, est probablement le morceau le plus expérimental de l’album. Ensuite, le proto-Doom laisse sa place à des titres qui vont jusqu’à puiser dans le Grunge et le Hard Rock (« Reptile Machine », « Struggle With A Lie »). HEBI KATANA doit encore affiner son style et se faire plus original, mais les bases sont bonnes.

Bandcamp : https://hebikatana.bandcamp.com/album/hebi-katana

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Progressif

Simulacrum : l’avenir et la tradition

Avec « Genesis », les Finlandais de SIMULACRUM sont parvenus à une combinaison idéale entre le Metal Progressif actuelle proche du Power et l’héritage plus Rock des années 70. Techniquement et dans la structure de l’album, le septet montre de très belles choses et des variations étonnantes. Très mélodiques dans leur approche, les Scandinaves se veulent fédérateurs sans être trop solennels.

SIMULACRUM

« Genesis »

(Frontiers Music)

L’histoire de SIMULACRUM est assez singulière, puisque le groupe finlandais sort son troisième album, « Genesis », en 20 ans d’existence ! Fondé autour du claviériste, compositeur et arrangeur Christian ‘Chrism’ Pulkkinen, le groupe a donc sorti en 2012 « The Master And The Simulacrum » puis « Sky Divided » trois ans plus tard. C’est suite à ce deuxième opus que les Scandinaves vont opérer de gros changements et affichent ici un line-up très complet et techniquement irréprochable.

Aujourd’hui, ce sont sept musiciens qui œuvrent au bon fonctionnement de SIMULACRUM. La particularité du combo réside notamment sur la présence de deux chanteurs, Niklas Broman et Erik Kraemer, dont les timbres de voix sont aussi différents qu’ils se complètent parfaitement. Musicalement, le septet évolue dans un registre Metal Progressif, où il côtoie aussi et avec respect le Rock Progressif des pères fondateurs des années 70, montrant une maîtrise aussi puissante que délicate sur des arrangements très soignés.

Très virulent et proche du Power Metal qui fait la réputation du pays, SIMULACRUM livre des titres très incisifs et tranchants, voire Thrash, sur la première partie de l’album (« Traumatized », « Arrhythmic Distortions », « Scorched Earth »). Place ensuite à la pièce maîtresse avec le morceau-titre « Genesis », s’étalant sur quatre parties pour un total de 30 minutes. Percutantes, planantes et très mélodiques, les ambiances y sont étonnamment variées et même jazzy par moment. Un album brillant et très accompli.      

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Concerts

Metallian : 30 ans et toujours aussi tranchant !

Le magazine METALLIAN, référence du Metal dans l’hexagone, fête cette année ses 30 ans ! Et pour célébrer dignement son engagement sans faille et sa longévité, une belle Birthday Party s’imposait. Programmée sur trois jours les 19, 20 et 21 novembre prochain (avec une rallonge le 22 !), l’équipe a mis les petits plats dans les grands pour vous concocter une affiche plus que réjouissante !

Pour commencer, un petit trailer des 30 ans du magazine avant de vous dévoiler la superbe programmation de l’événement qui se déroulera au Centre Culturel L’Ilyade à Seyssinet, près de Grenoble, siège de METALLIAN :  

https://www.youtube.com/watch?v=zhWQMSXZfe4&fbclid=IwAR3ScNrGGziOlN_r2hiFfGe26_jXuAjl6tkHBerHZp8N-C–lP-QBcyNdIM

Et maintenant, le menu :

Vendredi 19/11

All Star Jam avec Christian ‘Zouille’ Augustin de Sortilège avec Nightmare, Burning Witches et Secret Sphere.

Samedi 20/11

Candlemass, Arkona, Loudblast, Benighted, Nightfall, Seth, Deathcode Society, Daemonium (concert unique !), Seide et That Old Black Magic (reformation pour ce concert !).

Dimanche 21/11

Coroner, Grave Digger, Holy Moses, Artillery, Misanthrope, Ellipsis, Deathless Legacy (premier concert en France !) et Sacral Night.

+ DATE SUPPLÉMENTAIRE à LYON le lundi 22/11 : Lyon au Transbordeur

Meshuggah et Zeal & Ardor.

Parce qu’on ne peut envisager que la METALLIAN BIRTHDAY PARTY ne puisse se dérouler dans la joie, la bonne humeur, les décibels et la sueur, n’hésitez pas à réserver dès à présent votre place !

Toutes les infos billetterie ici :  http://metallian.online/hellinthepark/#tickets

Et enfin, retrouvez les détails et toutes les infos sur www.metallian.online

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Hard Rock

Ricky Warwick : fidèle à lui-même

Sans prendre le risque de sortir de sa zone de confort, le chanteur et guitariste nord-Irlandais fait une fois encore ce qu’il fait de mieux : un Hard Rock solide et fédérateur. Dans une période compliquée, le musicien livre un album très correct d’où émergent de très bons titres.

RICKY WARWICK

« When Life Was Hard & Fast »

(Nuclear Blast)

On ne présente plus RICKY WARWICK, chanteur et guitariste de The Almighty, des Black Star Riders et ayant fait un bref passage pour un Tribute au grand Phil Lynnot de Thin Lizzy lors d’une série de concerts en 2011. Cette fois, c’est en solo et pour un huitième album que le nord-Irlandais fait son retour dans une année très perturbée, avec un nouvel opus qui porte bien son nom et colle parfaitement à son temps.

« When Life Was hard & Fast » ne change pas vraiment du répertoire habituel du songwriter. Un Hard Rock simple et efficace, où l’influence de Thin Lizzy se fait toujours sentir. Mais RICKY WARWICK entretient cette fougue qui fait de lui un très bon songwriter et un chanteur au timbre puissant et chaleureux. Après avoir sorti en single le morceau-titre, puis « Fighting Heart » et « You Don’t Love Me », on découvre l’album en intégralité.

Produit et co-écrit avec par Keith Nelson (ex-Buckcherry), il en résulte de cette collaboration un bon opus de Hard Rock ancré dans la tradition et avec des refrains toujours aussi accrocheurs. Disposant d’une production assez moyenne due à la pandémie certainement, on retrouve aussi en guest Andy Taylor (Power Station), Luke Morley (Thunder), Joe Elliott (Def Leppard) et Dizzy Reed (G N’R). RICKY WARWICK, faute d’innover, séduit toujours.

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Extrême

Aborym : en acier trempé

Groupe majeur du Metal Indus italien, ABORYM a beaucoup évolué au fil des albums, et « Hostile » se présente comme un point culminant de sa carrière, tant par sa longueur que la qualité des compositions. Puissant et compact, Metal, Rock et Indus, le quatuor maîtrise son jeu et ce nouvel album est une vraie bombe.

ABORYM

« Hostile »

(Dead Seed Productions)

Huitième album pour le quatuor italien ABORYM, « Hostile », qui signe ici probablement son meilleur album. Cette fois, l’investissement a été total puisque le groupe au complet s’est mis à l’écriture des 14 titres, rendant ce nouvel opus beaucoup plus personnel et révélateur du son et du style si particulier des transalpins. Et malgré la forte présence des machines, les chevaux sont lâchés.  

Passé les chuchotements de l’intro de « Disruption » qui ouvre l’album, le Metal Indus d’ABORYM reprend le dessus avec une force incroyable, et surtout grâce à la qualité du mix et du mastering impeccable d’Andrea Corvo. Si la production du précédent opus était signée Keith Hillebrandt (NIBN, Bowie), il faut reconnaître que celle de « Hostile » correspond mieux à la personnalité musicale du combo.

Particulièrement consistant, « Hostile » est très compact et le côté Metal du groupe ressort sur les riffs acérés des deux guitaristes (« Horizon Ignited », « The End Of A World », « Radiophonia »). ABORYM s’aventure même dans des contrées très Rock alternatif entre sons Electro et passages psychédéliques. Les Italiens réalisent un très bon album, balayant habillement un large spectre musical.

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Hard Rock Rock

The Pretty Reckless : le Rock porté à nu

Fer de lance de la nouvelle scène alternative new-yorkaise, THE PRETTY RECKLESS allie Rock brut et riffs tranchants avec une émotion que véhicule avec sincérité sa talentueuse chanteuse, Taylor Momsen, véritable atout charme du quatuor. Après maintes épreuves, les Américains livrent un « Death By Rock And Roll » relevé et sensuel.

THE PRETTY RECKLESS

« Death By Rock And Roll »

(Century Media Records)

Pertes de proches, dépression, toxicomanie : THE PRETTY RECKLESS revient de loin, mais reste habité par une certaine idée du Rock qui lui colle à la peau. Entre Rock US et Hard Rock, le quatuor mené par la chanteuse Taylor Momsen fait un très bon come-back avec « Death By Rock And Roll », un troisième album abouti et très complet.

Assez désenchanté sur quelques morceaux, THE PRETTY RECKLESS semble avoir repris des forces. Composées avec le guitariste du groupe, Ben Philips, les nouvelles compos de la frontwoman font la part belle à de bons riffs et un chant puissant comme sur le morceau-titre ou « And So I Went » avec sa chorale d’enfants révoltés et l’excellente prestation de Tom Morello.

Vocalement, Taylor Momsen est toujours aussi très solide tout en gardant cette touche sensuelle (« 25 », « Harley Darling »). Le combo new-yorkais est efficace, touchant et sauvage. THE PRETTY RECKLESS fait preuve de beaucoup de nuances, même si parfois une explosion nette et massive serait la bienvenue. « Death By Rock And Roll » fait le job, mais manque peut-être d’un peu de mordant.

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Extrême International

Hands of Attrition : une exigence et une motivation sans faille [Interview]

Avec un album de ce niveau, le quintet britannique HANDS OF ATTRITION a fait l’effet d’une bombe à sa sortie en fin d’année dernière. Armé d’un post-Metal HardCore, le combo est d’une efficacité redoutable et d’une énergie débordante. Et « Colder places » n’est qu’un coup de semonce, les Anglais pensent déjà à l’avenir.

– J’aimerais que l’on parle de votre parcours car arriver avec un premier album aussi mature et puissant est une chose inhabituelle et assez rare…

Merci pour cet excellent retour sur notre album, nous sommes vraiment ravis. Pour commencer, tous les membres de HANDS OF ATTRITION ont déjà joué dans des groupes, donc rien de tout cela n’est vraiment nouveau pour nous. Toutefois, la direction sonore et musicale dans laquelle nous nous trouvons est une combinaison des pensées et des sentiments collectifs avec une connaissance musicale solide pour faire exactement comme nous l’entendions. En écrivant les morceaux, les riffs et même les mélodies vocales, chaque membre s’est impliqué pour s’assurer que nous en tirions le meilleur. Si cela signifie réécrire le riff plusieurs fois, alors on le fait. Nous avons tous nos propres préférences, donc être conscients des goûts de chacun facilite l’écriture et nous permet de choisir les meilleures parties pour faire progresser les chansons. C’est une combinaison de groove, de mélodies et de Heavy. Tout le reste est un bonus. Être ensemble depuis maintenant trois ans permet aussi de comprendre plus facilement ce que nous voulions et comment l’album devait sonner.

– Vous présentez sur « Colder Places » un registre novateur et d’une maîtrise totale. C’est le fruit de nombreux mois de travail ?

La plupart des chansons de « Colder Places » sont assez anciennes. Le line-up est complet depuis 2018, et nous avons donc eu le temps de nous assurer que ce que nous faisons est vraiment personnel. Les chansons ont été travaillées, enregistrées, réécrites et finalisées au cours des trois dernières années. « Leap of Faith » est un morceau qui a trois ans et les couplets de « I’m Gone » sont encore plus anciens. Heureusement, nous pouvons enregistrer chez nous et envoyer nos idées à chacun avant de décider qu’une chanson soit complète. Cela donne le contrôle total que tu mentionnes. Les principaux mois de travail ont eu lieu pendant l’été 2020. Nous avons décidé d’enregistrer chaque partie, chaque session et chaque chanson nous-mêmes. Nous avons la chance d’avoir un endroit où nous pouvons enregistrer aussi longtemps que nécessaire. Donc, prendre le temps de planifier un programme nous a aidé à garder une certaine routine et nous assurer que nous étions bien reposés entre chaque session.

– Un mot sur cette production massive. Comment un jeune groupe se retrouve à travailler avec des personnes qui ont parfaitement su mettre en valeur son travail ?

En ce qui concerne l’enregistrement, nous avons pris notre temps et nous avons beaucoup appris en enregistrant de la batterie en direct, en construisant une cabine vocale mobile et en apprenant les techniques d’enregistrement. Nous avons finalement obtenu le son que nous voulions et enregistré chaque partie de l’album nous-mêmes. Un total de quatre mois a été nécessaire les soirs et les week-ends pour obtenir les meilleurs enregistrements et performances possibles. Si quelque chose ne sonnait pas bien, nous la refaisions en voulant tirer tout ce que nous pouvions l’un de l’autre. Nous avons pu nous pousser mutuellement pour nous sentir vraiment au point pour l’enregistrement. Et puis, nous avons pu approcher un fantastique, sinon l’un des meilleurs producteurs de Metal et ingénieurs du son, Justin Paul Hill. Nous lui avons envoyé une démo et notre mix de « They Come at Night ». Sa réaction a été très positive. Il a mixé et masterisé chacun de nos morceaux : « They Come at Night » est sorti en juillet 2019, « I’m Gone » en janvier 2020 et « Threadbare » en octobre 2020. Ce sont nos premiers singles. L’album a été travaillé pendant plus d’un an, donc perfectionner tout ce que nous pouvions était la clef pour que nous puissions construire une relation avec Justin et obtenir cet album, dont nous sommes si fiers aujourd’hui.

– Comment se sont passés la composition et l’enregistrement de « Colder Places » ? J’imagine que tout a été réalisé durant cette année de pandémie ? Cela n’a pas trop contrarié votre démarche ?

En fait, la plupart des chansons était déjà presque prête à l’exception de « Nightingale », « From the Void », « The Only One » et « Subjugation ». Elles ont été écrites lors du premier confinement et finalement retravaillées en juillet, lorsque les restrictions se sont un peu assouplies. Les autres chansons étaient déjà composées, et nous savions exactement comment elles devaient être enregistrées. Quelques paroles et des sessions de batterie ont été modifiées sur quelques chansons, mais à part cela, nous sommes un groupe qui planifie les choses. Nous avons tous convenu que si nous ne sortions pas d’album en 2020, nous attendrions la prochaine opportunité. Mais nous avions le temps et l’énergie. La seule chose que nous savions, c’est que nous avions jusqu’en octobre pour terminer l’album en entier, car c’était le seul créneau dont disposait Justin dans son emploi du temps. Il travaille avec de nombreux groupes, c’était soit en octobre, soit en 2021 …

– Justement, l’année 2021 démarre. Avez-vous réussi à planifier aussi votre promotion et vos concerts normalement en suivant à peu près ce que vous aviez prévu ?

On a beaucoup parlé de la promotion de l’album tout au long du processus d’enregistrement. Le Covid nous a beaucoup perturbé… Travailler avec Purple Sage PR pour mener à bien une campagne de relations publiques entièrement numérique était la voie à suivre et une excellente façon de lancer les choses. D’ailleurs, travailler avec Purple Sage nous a permis de profiter de leur travail acharné et de leurs connaissances. Ils nous ont jusqu’à présent menés vers de nouveaux sommets que nous n’aurions pas atteints seuls. Pour les concerts … Eh bien, nous n’avons jamais pensé que nous n’en aurions joué qu’un seul, c’était le 29 février 2020. Cela nous manque énormément. Nous n’avons pu caler que deux concerts jusqu’à présent pour l’ensemble de 2021. La planification et le lancement de l’album comme nous l’aurions souhaité ont été manqués. Cependant, lorsque le moment sera venu, nous jouerons cet album en live dans son intégralité à tous ceux qui voudront nous rejoindre. HANDS OF ATTRITION ne fait que commencer et nous sommes bien décidés à rester. Qui sait ? Notre deuxième album sera peut être plus proche que nous ne le pensons tous, si les concerts restent annulés pendant un moment…

Bandcamp : https://handsofattrition.bandcamp.com

Retrouvez la chronique de « Colder Places » :

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Stoner/Desert

Komatsu : une lumineuse asphyxie

Le moins que l’on puise dire, c’est que les neufs nouveaux morceaux qui composent « Rose Of Jericho », le quatrième album de KOMATSU va faire trembler quelques murs. Le Stoner teinté de Metal et d’ambiances bluesy est probablement le meilleur proposé par les Néerlandais depuis dix ans.  

KOMATSU

« Rose Of Jericho »

(Heavy Psych Sounds Records)

Avec les musiciens de KOMATSU, tout commence et se poursuit dans leur ville natale d’Eindhoven aux Pays-Bas. C’est là que tout démarre en 2010 avec un premier EP l’année suivante avant « Manu Armata » deux ans plus tard. Encensé par la presse, le nom du quatuor arrive aux oreilles du grand Nick Oliveri (ex-Kyuss, QOTSA) qui posera sa voix sur deux morceaux de leur deuxième album « Recipe For Murder One » en 2016.

Après « A New Horizon », son troisième opus, KOMATSU entre en studio à Eindhoven pour y concocter « Rose Of Jericho », enregistré et mixé dans sa ville. Est-ce la raison pour laquelle le quatuor est si inspiré ? Une chose est sûre, ce quatrième sonne et résonne de manière massive et profonde. Son Stoner Rock a pris une réelle envergure et le combo se présente aujourd’hui comme l’une des valeurs sûres européennes.

Depuis sa propre capitale du Rock néerlandais, le groupe s’est même auto-qualifié ‘supermassive mothersludgers’, c’est dire l’ambition de ses membres. Et force est de constater que ça leur va plutôt bien. Entre Stoner et Metal, KOMATSU alterne avec des  titres épais et costauds et d’autres plus bluesy et mid-tempos. « Rose Of Jericho » est un album qu’on saisit pour ne plus le lâcher. Une bombe !

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edito

Still Loving You…

Comme tous les rockeurs au cœur tendre le savent, dimanche, c’est le 14 février et donc la Saint-Valentin ! Cette année, pandémie oblige, pas d’apéro les yeux dans les yeux dans votre bar préféré, ni de dîner aux chandelles dans le p’tit resto en bas de la maison… Des économies, donc ! Sur Rock’n Force, on ne fait pas les choses comme les autres et cette journée sera elle aussi spéciale.

Si beaucoup de métalleux ressortiront leurs plus beaux slows et les ballades les plus larmoyantes, en vinyle bien sûr, celles et ceux qui préfèreront aussi un peu de lecture passeront une Saint-Valentin sous le signe du… Stoner !!! Après avoir longtemps hésité à vous proposer une spéciale Doom, c’est dans un registre plus ensoleillé, mais tout aussi rugueux, que vous pourrez faire votre déclaration à votre moitié.

Et pour se distinguer encore un peu plus, Rock’n Force vous proposera trois autoproductions. Ce sera donc l’occasion de faire un beau voyage. Jugez plutôt : dimanche, vous ferez escale en Grèce, en Hollande et au Japon. Elle n’est pas belle, la vie ? Repassez quand même votre plus beau t-shirt et rendez-vous pour une journée musclée, massive et Stoner !!! Alors, heureu(ses)x ?