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Grunge Stoner Doom

Clegane/Fatima : association de malfaiteurs

S’ils ont en commun leur amour pour le Grunge et une grande dévotion au Doom dans sa forme la plus Stoner, les Franciliens de CLEGANE et de FATIMA n’embrassent pourtant pas tout à fait les mêmes références. Plus sombres et rugueux pour les premiers et jouant plus sur les mélodiques en s’appuyant sur des refrains plus évidents pour les seconds, les deux entités se complètent plutôt bien et c’est finalement assez normal de les retrouver ensemble pour cette première collaboration.    

CLEGANE / FATIMA

« Twin-Monster Split »

(Almost Famous)

C’est en bons camarades que CLEGANE et FATIMA se partagent ce nouveau split-EP en y allant chacun de deux morceaux inédits et en se présentant même avec deux artworks différents, qui offrent une vision personnelle de ce « Twin-Monster » décapant. Si dans les deux cas, on est dans un Doom aux accents Stoner et surtout Grunge, l’approche des deux formations est très différente… mais loin d’être opposée. La complémentarité à l’œuvre ici est limpide et coule même de source.

Le premier artwork version CLEGANE…

Et par ordre d’apparition, c’est CLEGANE qui donne le coup d’envoi. Deuxième split pour les Parisiens, qui compte également trois albums et un EP à leur actif. Les deux titres livrés ici sont dans la droite lignée de leur dernier effort, « White Of The Eye », à savoir dépositaire d’un son âpre et massif que seule la voix plus clair et très Grunge vient apporter un peu de lumière. Direct avec « Lifeless Barks », le trio se fait plus aérien et profond sur « The War You Never Fail », dont les envolées sont aussi vibratoires que chargées d’un instinct très brut.

… Et le second en mode FATIMA

Puis, c’est l’autre trio de la capitale, FATIMA, qui emboîte le pas dans un registre cette fois clairement Grunge dans le chant notamment et plus Stoner aussi. Avec également trois opus et quelques participations au compteur, notamment avec Seum, le groupe évolue sur ces deux titres dans des atmosphères Doom plus épurées, plus mélodiques mais toutes aussi nerveuses (« Gorgon »). Et le combo sait aussi jouer sur les changements d’atmosphères à grand renfort de Fuzz et sur une voix éraillée et solide (« Siamese Ogre »).

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Alternative Metal Alternative Rock Grunge

DeadBlondeStars : émotions fortes

Basé dans le South Yorkshire en Angleterre, DEADBLONDESTARS n’en est pas à son premier coup d’essai et ce deuxième album du quintet submerge par les émotions qu’il procure. L’Alternative Metal/Rock savamment gorgé de Grunge dégage une énergie dense et pleine de contrastes. Mastodonte et tout en finesse, « Metamorphosis » est un modèle du genre, une réussite totale.

DEADBLONDESTARS

« Metamorphosis »

(Independant)

Rock, Grunge, Alternative Metal ou post-Rock, peu importe finalement, puisque les Anglais de DEADBLONDESTARS sont parvenus à élaborer un style très personnel. Forcément, les noms de Pearl Jam, Soundgarden, Audioslave ou Alice In Chains vous viendront à l’esprit, car le groupe est directement issu de cette mouvance et il a réussi à y insuffler beaucoup de modernité, tant dans ses compositions que dans le son.

Après deux EP et un album éponyme en 2020, DEADBLONDESTARS a décidé de reprendre sa liberté et de sortir « Metamorphosis » en indépendant. Conséquence directe ou pas, le quintet de Sheffield est animé d’une grande liberté et s’est montré particulièrement inspiré durant la pandémie, puisque sur une trentaine de titres composés, les Britanniques n’en ont conservé que douze. Et le choix est plus que judicieux.

Profond et intense, « Metamorphosis » s’accompagne aussi d’une grande mélancolie incarnée par la voix puissante et touchante de Gary Walker. Le frontman a un impact incroyable tout au long du disque et ses variations sont incroyables (« Shine Any Light », « Bow To The Bend », « This Tree », « Alaska »). Des riffs  imparables, une rythmique massive et une production  irréprochable font entrer DEADBLONDESTARS dans la cour des grands.

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Alternative Metal Alternative Rock Grunge Nu Metal

Little Pig : so big

Grosses guitares, solide rythmique et refrains entêtants, le recette de LITTLE PIG est simple et a fait ses preuves depuis les années 90 du côté de Seattle. Vous l’aurez compris, le trio italien, dans un Alternative Rock/Metal massif et addictif, distille un Grunge puissant et très actuel, qui ne fait pas dans la demi-mesure. Pour un peu, on prendrait un sacré coup de jeune !

LITTLE PIG

« Little Pig »

(Wormholedeath Records)

Ne croyez surtout pas qu’avec un tel patronyme, LITTLE PIG est là uniquement pour la rigolade ou encore moins pour faire les choses à moitié. Loin de là, le trio développe avec la plus grande fermeté un Alternative Metal/Rock nourri au Grunge des 90’s et franchement costaud. Après s’être aguerris au sein de plusieurs formations, les Italiens ont décidé de prendre les devants ensemble et bien leur en a pris.

Avec ce premier album éponyme, LITTLE PIG montre les crocs et livre à travers sept morceaux un style bien à lui et qui se veut bien plus original que la plupart des combos actuels du même genre. Alessio Suzzi (chant, basse), Davide Maghini (batterie) et Agostini Marino (guitare, chant) ne sont pas là pour faire de la figuration comme en témoigne la cascade de riffs acérés et de mélodies exaltantes.

Très efficaces dans leur composition et bien produits, les titres de « Little Pig » laissent apparaître un enthousiasme communicatif (« 27 », « Cameo ») et une fougue peu contenue. LITTLE PIG a pris le soin d’apporter beaucoup de modernité à son jeu avec quelques touches de Nu Metal qui se fondent parfaitement dans un esprit originel du genre très présent (« Hardened Soul », « Uncle Jack » et le morceau-titre). Réjouissant !

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Alternative Rock

Silence is Spoken : assourdissant de passion

Avec ce nouvel effort de SILENCE IS SPOKEN, « 11 », le beau soleil de Florence laisse place à un ciel assombrit et menaçant. L’Alternative Metal/Rock des Italiens est tellement dense qu’il procure des sensations qui nous plongent dans une immersion musicale bluffante de beauté et véritablement séismique.

SILENCE IS SPOKEN

« 11 »

(Wormholedeath Records)

Ils viennent de Toscane, se sont formés à Londres et pourtant leur son n’est pas sans rappeler Seattle et sa légendaire scène Grunge. Cependant même si Soundgarden et Eddie Vedder semblent avoir marqué le groupe, une imposante touchante Metal jaillit de ce troisième et très bon album de SILENCE IS BROKEN. En 15 ans d’existence, le quatuor s’est construit un univers sombre et captivant.

Sur une production exceptionnelle à la fois profonde et massive, les Italiens évoluent dans un Alternative Metal/Rock précis, très structuré et doté d’une énergie que le groupe catalyse parfaitement. Pour autant, SILENCE IS SPOKEN ne se fait pas prier pour la libérer avec une puissance incroyable. Et grâce à leur excellent frontman, Samuele Camiciottoli, les Transalpins jouent sur plusieurs registres.

Intense et raffiné, le combo joue sur les émotions. La densité et l’articulation des titres sont l’une de ses forces que l’on le retrouve sur l’ensemble de « 11 » (« A Good God », « 1984 », « War ABC Song »). Parfois éthérés tout en restant très solides, les morceaux de SPOKEN IS SPOKEN se révèlent addictifs (« 1000 Petaled Lotus », « Mud Bones Worms », « Genesis 19/24 »). Tout simplement époustouflant !

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Heavy Psych Rock Stoner Rock

Void Cruiser : transcender l’infini

Entraîné par des guitaristes rivalisant de fuzz, un chanteur pleinement libéré et ténébreux et une rythmique assommante, VOID CRUISER parvient à faire jaillir un groove surpuissant sur des mélodies ténébreuses, parfois lugubres, dans une quête effrénée d’espoir et d’une luminosité qui se fait pourtant rare dans ce Stoner Heavy Psych, où la mesure et la tempérance n’ont pas leur place. « Call Of The Void » appelle à un lâcher-prise sans retenue.

VOID CRUISER

« Call Of The Void »

(Argonauta Records)

Depuis un peu plus d’une décennie maintenant, les Finlandais de VOID CRUISER assènent leur Stoner Heavy Psych avec une progression qui se lit au fil des albums. S’il reste quelques réminiscences du Grunge très 90’s qui a été la base de son jeu sur « Overstaying My Welcome » sorti en 2015, le quintet lorgne aujourd’hui sur un style plus efficace, direct et massif qu’auparavant. Une manière d’affirmer une puissance qui déborde sans relâche sur ce nouvel opus à l’esthétique sonore très travaillée.

Car, ce qui impressionne dès les premières notes de « Dragon’s Tail » qui ouvre les hostilités, c’est cette incroyable férocité portée par un chant à la fois agressif et mélodique qui surprend. VOID CRUISER sait comment emporter l’auditeur dans un registre très maîtrisé. L’imposante rythmique basse/batterie donne le ton à des morceaux qui cognent en emportant tout sur leur passage. Pourtant le quintet joue avec les atmosphères, comme pour mieux nous guider dans son monde tortueux.

Les titres de « Call Of The Void » dépassent tous (ou presque) les six minutes et il est parfois même difficile de reprendre son souffle. Mais VOID CRUISER sait aussi imposer des ambiances plus mélancoliques et envoûtantes (« Wiser Man », « When Gravity Pulls »). L’autre marque de fabrique du groupe est ce mur de guitare implacable, épais et qui frôle parfois même la saturation (« Happiness », « Woe », « Pariah »). A noter aussi le groove massif de ce troisième album qui libère des compos souvent sombres, mais captivantes.

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Stoner Rock

Wizzo : changement de cap

Avec ce deuxième album, WIZZO entre dans la cour des grands de la plus belle des manières avec un Stoner Rock, où s’invitent Fuzz, groove et des progressions toujours un peu Metal, mais nettement plus mélodiques et travaillées qu’auparavant. Ce savant mélange, guidé par la voix hypnotique de son chanteur, montre que le quatuor de Chicago a effectué une grande remise en question qui se ressent sur ce « Most Severe Crisis » de haut vol.

WIZZO

« Most Severe Crisis »

(Independant)

Ce deuxième album du groupe de Chicago, Illinois, fait littéralement penser à une métamorphose de la part des Américains. Entièrement enregistré et produit chez et par son chanteur, guitariste et claviériste, Quentin Poynter, durant la pandémie, WIZZO a affiné son style et si son Stoner Rock a perdu en agressivité, et parfois en lourdeur, c’est au bénéfice de plus de mélodies et d’une maîtrise musicale et technique et « Most Severe Crisis » montre un tout autre visage. 

Grâce à cette maturité atteinte, son leader, toujours soutenu par RB Green (guitare), Kyle Tuggle (basse) et Garry Naples (batterie), semble avoir libéré WIZZO qui vient se fondre dans les sphères et des sonorités très 90’s, qui reste l’une des dernières décennies les plus créatives. Cela dit, le quatuor n’a rien perdu de son tranchant et l’épaisseur des guitares et la rythmique massive vient sonner le rappel des troupes. Moins Metal qu’auparavant, c’est une direction plus Grunge à laquelle il nous invite.

Dès « Hollow Earth », la voix pénétrante de Quentin Poynter se fait aérienne sur les riffs alternant légèreté et impact massif. WIZZO est sûr de lui et cela s’entend (« Sacrificial Lamb », « Is What Is », « Wizzard’s Sleeve »). Les Américains en imposent tout en posant des atmosphères souvent délicates, servies par une production irréprochable (« Godless Interval », « End Is Nigh »). Difficile donc de ne pas se laisser happer par ce « Most Severe Crisis » enveloppant, mélodique et solide.

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Stoner Rock

Naked Soldier : affiné et raffiné

Pour une première réalisation, les Suisses de NAKED SOLDIER frappent fort avec un opus éponyme varié où le Stoner le plus brut vient côtoyer des atmosphères plus Psych. Empruntant aussi à un Alternative Rock massif, le quintet livre des émotions sincères sur des compos entêtantes d’une évidente qualité narrative. Efficace, la production met parfaitement en lumière les morceaux du groupe. Un nom à retenir !

NAKED SOLDIER

« Naked Soldier »

(Sixteentimes Music)

Originaire de Basel en Suisse, le jeune quintet NAKED SOLDIER livre son premier album éponyme et c’est déjà une première belle claque. Fondé en 2021 sur les cendres de Mantra, le combo affiche déjà des morceaux solides dans un Stoner très personnel et très varié. Certes, on y retrouve l’influence de maîtres du genre comme Clutch notamment, mais pas seulement. Un grand nombre de styles se croisent dans ce très bon « Naked Soldier ».  

Basé sur un Stoner Rock brut, la force de NAKED SOLDIER est aussi d’être allé puiser dans des aspects Hard Rock, mais aussi Grunge ou Desert. Le mix débouche sur un registre musclé, très mélodique et aux ambiances parfois progressives. Les Suisses multiplient les riffs tranchants et épais et la combinaison des deux guitaristes fonctionnent parfaitement. A la fois très accrocheuse et rentre-dedans, la musique du combo fait des étincelles.

Autre atout de choc des Helvètes, la puissante voix de leur chanteur qui, grâce à un timbre vraiment particulier, véhicule un grand nombre d’émotions à travers un panel très large, où son chant éraillé captive par son côté robuste (« Green Pool », « Embrace The Chaos », « Walk You Way »). Sur une rythmique massive, NAKED SOLDIER embarque tout sur son passage avec des titres aux solos addictifs (« Satellite », « Love Tree »). Une belle surprise !     

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Stoner Metal Stoner Punk Stoner Rock

Howling Wolves : slap !

Metal, Stoner, Grunge et Punk Hard-Core, HOWLING WOLVES est tout ça à la fois et malgré ce grand écart musical, la musique des Allemands est plus que bien ciselée et redoublement efficace. C’est justement la mixité du quatuor qui donne à « As Above So Below » toute son originalité.

HOWLING WOLVES

« As Above So Below »

(Karma Conspiracy Records)

Fondé à Berlin en 2014 suite à la dissolution de leurs groupes respectifs, HOWLING WOLVES se présente dans un Stoner Metal assez étonnant. Le quatuor a même baptisé son style le ‘SabbathPunk’, puisqu’il combine avec un bel équilibre l’influence majeure de Black Sabbath avec des éléments Metal très 80’s, une accroche Grunge 90’s et une puissance Punk Hard-Core.

Pour autant, HOWLING WOLVES parvient parfaitement à canaliser toute cette énergie à travers des morceaux aux sonorités Stoner guidés par des mélodies tenaces. Après un EP en 2017, le combo livre son registre très hybride dans un premier album plus que convaincant. Et le côté massif de « As Above So Below » y est très bien restitué, offrant une bonne claque sans aucune retenue.

L’urgence se fait sentir sur l’ensemble des dix titres et la fraîcheur presque issue de la NWOBHM fait des merveilles sur des rythmiques très lourdes (« World Of Doubts », « Bad Company », « Human Error »). Avec un chant à la fulgurance Hard-Core, HOWLING WOLVES séduit autant qu’il fracasse et souhaitons que « As Above So Below » ne soit qu’un début (« Grin », « Treatmills », « D.I.E. »).

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Grunge

Grey Daze : still alive

Avec GREY DAZE, beaucoup ont découvert le tout premier groupe de Chester Bennington, devenu par la suite l’emblématique frontman de Linkin Park. Après un très bon « Amends », les Américains font revivre leur chanteur disparu avec ce tonique « The Phoenix », concentré de Rock Grunge efficace et toujours estampillé 90’s.

GREY DAZE

« The Phoenix »

(Loma Vista Recordings)

Avant d’œuvrer chez Linkin Park, Chester Bennington avait monté GREY DAZE qu’il a mené de 1993 à 1998, puis de nouveau en 2017 avant sa disparition. Deux ans après « Amends » qui contient des morceaux de la première période, « The Phoenix » revient avec des titres sur lesquels le défunt chanteur travaillait au moment de la reformation du groupe et qui, par la force des choses, n’ont pas pu être achevés à l’époque.

Les fondateurs Sean Dowdell (batterie), Mace Beyers (basse) et Cristin Davis (guitare), recruté en 2017, se sont donc remis au travail soutenus par leur entourage et la famille de Chester Bennington. Et « The Phoenix », en plus de bien porter son nom, est plus que convaincant. L’album sonne très actuel et le Rock Grunge de GREY DAZE n’a pas pris une ride, loin de là !

Moins dans l’émotion que sur « Amends », GREY DAZE donne dans le costaud avec des compos très homogènes, fraîches et percutantes (« Saturation (Strange Love) », « Anything Anything », « Starting To Fly », « Drag », « Hole »). Une chose est sûre, « The Phoenix » est loin d’être un album constitué de chutes de studio. Il est construit, très bien produit et surtout il évite bien des clichés.

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Doom

[Going Faster] : Fátima / Monasterium

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

FATIMA – «  Fossil » – MusikÖ Eye

Depuis sa première démo en 2015, le trio parisien a fait du chemin et se présente aujourd’hui avec « Fossil », un nouvel album où son style se précise de plus en plus. Grâce à une production claire et solide, ce troisième opus réalise une très bonne synthèse entre le Doom pour le genre, le Grunge pour la voix et des sonorités orientales pour les atmosphères. Fort de cette triangulation très réussie, FATIMA est difficile à saisir, mais très facile à adopter. A la fois mélodique, épuré et pourtant très riche en arrangements, « Fossil » invite à l’évasion avec son rythme lancinant, ses voix écorchées et ses riffs terriblement fuzz. Après « Turkish Delights » et le très bon split avec Seum et son Doom’n Bass percutant, les Parisiens s’affirment avec beaucoup de personnalité. A suivre de très près…

MONASTERIUM – « Cold Are The Graves » – Nine Records

Cela fait huit ans maintenant que MONASTERIUM marche dans les pas de ses glorieux aînés Candlemass et Manilla Road pour bâtir un Heavy Doom consistant et compact. En l’espace de trois albums, « Cold Are The Graves » compris, le quatuor polonais a réussi à développer un style très personnel. Une atmosphère très 80’s se dégage de ce nouvel opus à travers lequel on sent une réelle communion. Sur une production assez classique, MONASTERIUM dévoile un son clair variant entre envolées épiques sur un Metal traditionnel, ponctué par des passages plus calmes. Le combo montre une écriture intéressante et soignée en évitant bien de tomber dans des clichés Doom trop prévisibles. Les Polonais se montrent habiles et inspirés, et « Cold Are The Graves » un très bon album.