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AOR Hard FM Melodic Rock

Heart Line : golden years

D’un statut d’incontournable dans les années 80/90 à celui de paria les deux décennies qui suivirent, le Hard FM, Melodic Rock ou AOR, c’est selon, retrouve des couleurs et redore son blason de belle manière depuis quelques temps. Sans sombrer dans un revival sans saveur, HEART LINE tire au contraire très habillement son épingle du jeu, grâce à des musiciens talentueux et une vision très actuelle, qui font de « Rock’n’Roll Queen » un disque incontournable et un véritable électrochoc.

HEART LINE

« Rock’n’Roll Queen »

(Pride & Joy Music)

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la scène hexagonale en matière de Hard FM, vulgairement appelé AOR de nos jours, est dépeuplée et presqu’orpheline. Pourtant, celles et ceux qui ont connu les grandes heures de MTV en ont été joyeusement abreuvés de longues années durant. Mais au milieu de ce désert musical typiquement français, une oasis a vu le jour il y a deux ans avec l’arrivée en trombe de HEART LINE avec un premier album, « Back In The Game », digne des meilleures productions internationales.

Affichant, c’est vrai, une certaine légèreté en raison de la mise en avant de mélodies bardées de refrains entêtants et d’un côté très accessible qui fait justement sa marque de fabrique, le style est pourtant techniquement très exigeant et même plutôt pointu pour qui vise les sommets. N’en joue donc pas qui veut ! Et c’est avec cette volonté et ce savoir-faire que HEART LINE vient frapper encore plus fort avec « Rock’n’Roll Queen », sa deuxième réalisation, toujours faite-maison, encore plus aboutie, assurée et inspirée.

Fondé par son virtuose de guitariste, Yvan Guillevic, qui produit aussi l’album, le quintet breton peut compter sur son équipe de choc, qu’il convient de citer, composée d’Emmanuel Creis (chant), Jorris Guilbaud (claviers), Dominique Braud (basse) et Walter Français (batterie). Fin et accrocheur, HEART LINE distille des compositions très matures et irrésistibles (« I Am The Night », « Call Of The Wild », « Living My Dreams », « Hard Life », « The Fire Still Burns » et le morceau-titre). Un exercice de haute voltige et de grande classe !

Photo : Cédric Andreolli
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Hard Rock Melodic Metal Rock/Hard

Joel Hoekstra’s 13 : un élixir de mélodie

On connait assez mal les talents de songwriter de JOEL HOEKSTRA, même s’il marque de son empreinte le monde du Hard Rock et du Heavy Metal depuis plusieurs décennies au sein de plusieurs institutions du genre. Soliste hors-pair et incomparable faiseur de riffs racés, il présente aujourd’hui le nouvel opus de son projet solo, « Crash Of Life ».

JOEL HOEKSTRA’S 13

« Crash Of Life »

(Frontiers Music)

Guitariste de Whitesnake, Trans-Siberian Orchestra et Revolution Saints, le virtuose américain trouve tout de même le temps de se consacrer à son projet solo. Et « Crash Of Life » est déjà le troisième album du JOEL HOEKSTRA’S 13, composé d’une petite troupe d’élite. Les riffs tombent en cascade, les mélodies sont plus accrocheuses les unes que les autres et lorsqu’on peut s’offrir Jeff Scott Soto pour les chœurs, c’est que tout va bien.

Toujours entouré du bassiste Tony Franklin (ex-The Firm, Blue Murder), du batteur Vinny Appice (Ex-Black Sabbath, Dio), du claviériste Derek Sherinian (Sons Of Apollo, Dream Theater) et pour la première fois de Girish Pradhan (Girish And The Chronicles) au chant, la formation de JOEL HOEKSTRA a fière allure et la machine est bien huilée. Et entre Melodic Metal ou Heavy AOR, le groupe rayonne et s’impose avec clarté.

Musicalement, JOEL HOEKSTRA’S 13 évolue en terrain connu et pourtant le quintet ne manque pas de fraîcheur et d’envie et il ne se contentant pas de s’assoir sur une technicité et une expérience de longue date. Tout en puissance sur « Everybody Knows Everything », le groupe se met en ordre de marche et bouscule tout (« Damaged Goods », « Far Too Deep », « You’re Right For Me », « No Tonight »). Très bluesy dans la voix, le nouveau frontman fait des étincelles et l’on sort de « Crash Of Life » le sourire aux lèvres.

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Hard Rock

Kings Of Mercia : l’union sacrée

Quand le guitariste de Fates Warning et le chanteur de FM font cause commune et s’associent à un rythmique de choc, ça fait forcément des étincelles. Très créatif, KINGS OF MERCIA livre un registre assez hybride. Heavy sans être Metal, Hard Rock mais légèrement AOR, le quatuor sort un premier album éponyme très complet et avec le souci du détail.

KINGS OF MERCIA

« Kings Of Mercia »

(Metal Blade Records)

Cela fait maintenant quatre décennies que le guitariste et compositeur Jim Matheos met toute sa force créative au service de Fates Warning… et de quelques autres. Pourtant et même si cela lui vaut une reconnaissance internationale, l’Américain n’est pas du genre à se tourner les pouces. Alors quand l’occasion se présente, il monte un nouveau projet. Un rapide coup de fil au frontman du groupe FM, Steve Overland, et il n’en fallait pas plus pour que KINGS OF MERCIA voit le jour.

Cherchant encore à se démarquer du Metal Progressif qui l’inspire habituellement, c’est vers un Hard Rock plus direct et mélodique que le musicien s’est engagé cette fois. Et un duo avec un chanteur aussi expérimenté et capable de lignes vocales renversantes comme peut l’être le leader de FM s’impose de lui-même. Incisif tout en montrant des côtés bluesy et AOR, KINGS OF MERCIA présente des atouts solides, bien mis en valeur par une production nette et moderne.

La rythmique, quant à elle, est assurée par Joey Vera (Fates Warning/Armored Saint) à la basse et le légendaire Simon Phillips derrière les fûts. Rien que ça ! Sur un tel groove, des riffs costauds et des solos flamboyants, Steve Overland fait parler la puissance et la profondeur de sa voix comme rarement (« Humankind », « Liberate Me », « Set The World On Fire », « Your Life »). KINGS OF MERCIA a signé pour trois albums avec Metal Blade Records, alors la fête ne fait que commencer pour ce somptueux quatuor.

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AOR Classic Rock

Lessmann/Voss : melody makers

Éminents représentants du Metal germanique, Claus LESSMANN et Michael VOSS ont décidé d’unir leurs forces et de sortir un peu de leur zone de confort avec un album aux saveurs Classic Rock et AOR au son très américain et au titre évocateur. Avec « Rock Is Our Religion », le duo fait preuve d’une faculté d’adaptation exemplaire et d’une fluidité remarquable.

LESSMANN/VOSS

« Rock Is Our Religion »

(Atomic Fire Records)

Amis de longue date, Claus LESSMANN et Michael VOSS ont décidé de se faire plaisir en enregistrant un album entièrement dédié à un Classic Rock/AOR qui nous replonge dans l’univers mélodique américain des années 80 et 90. Chanteurs, multi-instrumentistes et producteurs, le duo annonce la couleur avec le titre de son opus et s’y tient sur les douze morceaux de cette belle collaboration.

Issus tous les deux des milieux Heavy Metal et Hard Rock, Claus LESSMANN est la voix de Bonfire, tandis que Michael VOSS a officié chez Casanova et Mad Max, et a produit Michael Schenker. Autant dire que les Allemands ne sont pas des jeunes premiers et « Rock Is Our Religion », sans être d’une fougue extrême, fait la part belle aux mélodies et aux refrains entêtants.

Vocalement irréprochable et distillant des riffs accrocheurs et des solos affûtés, LESSMANN/VOSS font parler l’expérience et se montrent inspirés et énergiques (« Medicine Man », « Smoke Without A Fire », « What Feels Right », « Something Is Better Than Nothing »). En déviant de leur registre de prédilection pour s’aventurer dans un AOR costaud et fédérateur, les deux musiciens réussissent leur pari.

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AOR Classic Rock

Masque Of Art : à visage découvert

Riffs acérés, rythmique soutenue, claviers discrets et efficaces et surtout un frontman à la voix et à la technique irréprochable, MASQUE OF ART possède des arguments et de très beaux atouts, qui sont parfaitement restitués sur « Masquerade ». Le premier album des Suédois présente un AOR/ Classic Rock rafraîchissant très relevé où l’expérience du sextet fait toute la différence.

MASQUE OF ART

« Masquerade »

(Wormholedeath Records)

Depuis quelques temps déjà, on assiste un vrai renouveau de l’AOR et plus largement du Classic Rock, et ce n’est pas un mirage. Avec l’émergence de nombreux groupes, le public semble suivre, obligeant à une nécessaire créativité. Et de ce côté-là, la Suède n’a jamais été en reste et c’est avec plaisir que l’on découvre aujourd’hui MASQUE OF ART, un sextet expérimenté et inspiré.

Né de la réflexion du guitariste et songwriter Jörgen J. Andersson, c’est avec le batteur Peter Lundgren et le très bon chanteur Michael Storck que le projet a réellement pris corps. Rejoint par Nalle Påhlsson à la basse, Mathias Norberg aux claviers et Jorgen Svensson à la guitare et aux claviers, MASQUE OF ART présente un line-up très affûté et surtout un premier album équilibré et solide.

Si « Masquerade » ne manque pas de références, les Suédois tirent très bien leur épingle du jeu, avec des morceaux accrocheurs, pêchus et aux mélodies imparables (« Don’t Let It Rain », « We Live In America », « Sensation »). Grâce à l’expérience et à la technique de ses membres, MASQUE OF ART s’inscrit dans un registre fédérateur qui ne manquera pas de régaler les fans d’AOR et de Classic Rock.

NB : au moment de terminer la chronique de ce très bel album, j’apprends le décès soudain, survenu le 3 juillet, de Jörgen J. Andersson. Un coup dur et une grande tristesse pour MASQUE OF ART, et toutes mes pensées vont bien entendu à sa famille et aux membres du groupe. Le musicien a eu le temps de terminer l’enregistrement des guitares, et un deuxième album, en son honneur, sortira dans quelques temps.

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Hard Rock Melodic Metal

Sole Syndicate : au fer rouge

En présentant un album aussi abouti, le quatuor suédois réalise une belle synthèse entre un Heavy costaud et un Hard plus mélodique, voire FM, où les mélodies prennent une dimension incroyable et offrent une dimension solide à son jeu. Avec « Into The Flames », SOLE SYNDICATE s’affirme sans retenue dans un registre très maîtrisé et très fédérateur.

SOLE SYNDICATE

« Into the Flames »

(Scarlet Records)

La Suède présente bien des contrastes. Reconnue comme la terre nourricière (ou presque) du Death Metal, elle l’est aussi pour ses groupes estampillés Melodic Metal, grands faiseurs de mélodies imparables, de riffs racés et de refrains accrocheurs. Depuis 2015, SOLE SYNDICATE distille son Hard Rock très Heavy et ce troisième album pourrait être enfin celui de la reconnaissance.

Fondé par Jonas Månsson, chanteur et guitariste, le quatuor semble vraiment soudé et le Hard’n Heavy aux frontières du Hard FM (ou AOR, comme on dit aujourd’hui) fait franchement son effet, d’autant que les riffs sont aussi acérés qu’entêtants. Dans un registre assez classique, mais pas convenu, SOLE SYNDICATE fait une sorte de jonction entre un Heavy Metal très européen et un style plus américain affirmé.

Avec un naturel assez déconcertant, les Suédois, faute de révolutionner le genre, livre un bel album et « Into The Flames » présente des parties vocales toujours carrées et dynamiques. Malgré des textes surtout basés sur les récents événements pandémiques, SOUL SYNDICATE dégage une impression très positive grâce, notamment, à la prestation énorme de son guitariste et chanteur. Une très belle surprise !

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AOR Hard Rock Melodic Metal

Jeff Scott Soto : la force de la mélodie

Entouré d’un groupe qui lui est entièrement dévoué, JEFF SCOTT SOTO sort déjà un nouvel album, en solo cette fois, et cette huitième réalisation est probablement l’une des plus personnelles qu’ait chanté le frontman de Sons Of Apollo. Avec « Complicated », le chanteur se livre dans un univers Hard Rock mélodique souvent FM qui lui correspond complètement et à travers lequel sa voix prend toute son ampleur.     

JEFF SCOTT SOTO

« Complicated »

(Frontiers Music)

JEFF SCOTT SOTO n’est pas un chanteur très prolifique, mais un véritable boulimique du micro. Arborant l’un des plus longs CV du Hard Rock et du Heavy Metal, l’Américain d’origine portoricaine n’aura attendu que six petits mois après son album de duos (« The Duets Collection Volume 1 ») pour présenter son huitième effort en solo. Et toujours entouré du même groupe, « Complicated » est un très bon cru.

Très bien accompagné par Alessandro Del Vecchio (basse, claviers) qui a co-écrit et produit l’album, d’Edu Cominato (batterie) et sa frappe de feu et de Fabrizio Sgattoni (guitare) qui se fait réellement plaisir sur des riffs bien sentis et des solos de furieux, JEFF SCOTT SOTO semble avoir trouvé un groupe à la hauteur de son énorme talent de chanteur. Ainsi, après « Wide Awake (In My Dreamland) », le line-up reste inchangé.

La voix solide, le frontman se balade dans des registres qu’il maîtrise si bien qu’il en est souvent déconcertant de facilité. Bien sûr, son Hard Rock flirte avec le FM et l’AOR à un point qu’on l’imagine toujours avec W.E.T., mais JEFF SCOTT SOTO sait aussi se montrer plus mordant tout en restant très mélodique (« Last To Know », « Home Again », « New Horizon »). Avec une palette vocale aussi large, l’Américain régale dans un style bien à lui.   

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AOR Melodic Rock

Dare : classe et déjà classique

Référence du Melodic Rock et de l’AOR made in UK, DARE sort son onzième album qui devrait mettre tous ses fans d’accord, et pas seulement. Guidé par l’ex-Thin Lizzy Darren Wharton, le quintet revient avec « Road To Eden », un opus fédérateur, taillé pour la scène et d’où émane une énergie créative et positive.

DARE

« Road To Eden »

(Legend Records)

Depuis son premier album en 1988, « Out Of The Silence », l’auteur-compositeur et claviériste Warren Wharton mène de main de maître son groupe DARE. Créé à la fin de l’aventure Thin Lizzy avec qui il a enregistré les classiques « Chinatown », « Renegade » et « Thunder And Lightning », rien que ça, le musicien sort son onzième opus, « Road To Eden », avec son groupe et toujours dans une veine AOR/Classic Rock.

Respecté pour sa faculté d’innovation depuis des années, DARE est devenu incontournable bien au-delà de l’Europe dans un registre dont il est aujourd’hui l’un des fers de lance. Très accrocheur, « Road To Eden » fait suite « à « Sacred Ground » (2016) et « Out Of The Silence » (2018) devenus des albums cultes de l’AOR mondial. Et ce nouvel album prend le même chemin.

Toujours aussi inspiré, Darren Wharton livre une excellente prestation vocale, parfaitement soutenu par un quatuor virtuose et d’une indéfectible précision. Entièrement écrit et produit par son fondateur, ce nouvel album révèle des morceaux brillants et relevés (« Born In A Storm », « Only The Good Die Young », « The Devils Rides Tonight »). DARE s’avère indétrônable et règne plus que jamais sur le Rock mélodique.

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AOR Hard Rock

Saints Trade : conjurer le sort

Les Italiens de SAINTS TRADE semblent être ressortis regonflés à bloc de la période de pandémie, et surtout du confinement très strict imposé dans leur pays. Entièrement composé à cette période, le trio et ses amis livrent « The Golden Cage », qui est une belle réponse en forme d’espoir, dans un Hard Rock mélodique pêchu et véritablement pensé pour la scène. Les Transalpins entendent bien rattraper le temps perdu avec ce très bon troisième album.

SAINTS TRADE

« The Golden Cage »

(Art Of Melody Music/Burning Minds Music Group)

Fondé en 2009 à Bologne, SAINTS TRADE poursuit sa route et, après « Time To Be Heroes » en 2019 (chroniqué à l’époque), fait son retour avec un troisième album qui vient confirmer les intentions du groupe. Basé sur le trio originel Santi Libra (chant), Claus (guitare) et Andrea Sangermano (basse), le combo s’est entouré de la même équipe de ‘guest’, venue lui prêter main forte comme précédemment.

Toujours enregistré, mixé et produit par Roberto Priori (qui signe le solo de guitare sur « Once And For All »), qui met parfaitement en valeur la musique des Transalpins, « The Golden Cage » a été entièrement composé durant le confinement de leur pays, d’où le titre de l’album. Frustrés par la situation, SAINTS TRADE livre pourtant un album très positif et plein d’allant avec des titres entraînants et dynamiques.

Toujours fidèle à un Hard Rock mélodique aux accents Hard FM et AOR à l’occasion (les synthés en moins), on notera à nouveau la participation de Paolo Caridi (Arthemis, Hollow Haze, Sweet Oblivion) à la batterie et Pier Mazzini aux claviers. Les nouveaux morceaux de SAINTS TRADE ne manquent pas de souffle et affiche au contraire une belle renaissance (« Neverland », « Casino Royale », « Mirror Of Myself », « Double Trouble »).

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Out Of This World : une renaissance

Quand le chanteur de Fair Warning, Tommy Heart, croise le chemin de l’ex-guitariste des belles années de Europe, Kee Marcello,ça fait forcément des étincelles. Sous l’entité OUT OF THIS WORLD, le duo sort un premier album éponyme de Hard FM (AOR pour les autres), où la qualité des riffs n’a d’égal que la prestation du frontman allemand. Sur « Out Of This World », le Hard version classique se modernise et reprend vie.

OUT OF THIS WORLD

« Out Of This World »

(Atomic Fire Records/ADA)

Celles et ceux, les plus valeureux, qui ont eu la chance de ne pas découvrir la musique avec le Nu Metal ou le MetalCore se souviennent certainement de l’album « Out Of This World » de Europe sorti en 1988. A cette époque, le Hard FM, qualifié depuis de Rock mélodique ou d’AOR, battait son plein et même si les claviers se faisaient souvent envahissants, les riffs et les mélodies justement n’en étaient pas moins exceptionnelles. Alors plus de 30 ans après, OUT OF THIS WORLD remet le couvert avec une grande envie, un enthousiasme intact et surtout un feeling décuplé.

C’est donc très naturellement que l’ancien guitariste de Europe, Kee Marcello, a opté pour OUT OF THIS WORLD pour baptiser sa nouvelle aventure musicale aux côtés de Tommy Heart, frontman de Fair Warning. Et l’explosif duo a complété le groupe avec un line-up à la hauteur du niveau de ce premier album éponyme. Derrière les fûts, Darby Todd (Gary Moore, Robert Plant, …) fait la paire avec le bassiste Ken Sandlin (Alien), tandis que Don Airey de Deep Purple assure les claviers sur quatre morceaux.

Pour sublimer ce casting de choix, c’est le grand Ron Nevison (Kiss, Ozzy, Lynyrd Skynyrd, …) qui signe un mix de toute beauté. Très fédérateur sur « Twilight » et « Lightning Up My Dark », plus délicat sur « In A Million Years », percutant sur « Up To You » et le très Van Halennien « The Warrior », OUT OF THIS WORLD montre avec classe et talent toute l’étendue de son savoir-faire. En bonus, le groupe propose un deuxième opus Live regroupant des classiques de Kee Of Heart, Europe et Fair Warning. Réjouissant.