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Hard-Core Metal

Nobody’s Straight : HxC reality

Solide et massif, ce troisième album de NOBODY’S STRAIGHT laisse à peine respirer tant ces nouveaux titres sont denses et compacts. Chanté en français, le Hard-Core teinté de Metal du quatuor est aussi enragé que communicatif et engagé. « Transition » recadre notre époque et nos comportements avec conviction et ardeur. Une bonne grosse claque !

NOBODY’S STRAIGHT

« Transition »

(M&O Music)

NOBODY’S STRAIGHT ne décolère pas, c’est le moins que l’on puisse dire. Incisif et rageur, le Hard-Core très Metal du combo (pas de méprise, ce n’est pas du Metalcore… c’est beaucoup plus sérieux !) prend de l’épaisseur au fil des albums et « Transition » vient mettre les points sur les ‘i’ avec exemplarité. De plus, le quatuor d’Alençon s’est une fois encore bien entouré pour faire sonner ce nouvel opus comme il se doit.

Après « Bicéphale » (2012) et « Utopique » (2014), « Transition » vient confirmer le fort potentiel du groupe toujours composé de Tom (chant), Lea (basse), Chris (batterie) et Antoine (guitare). Les nouveaux morceaux ne manquent pas d’impact et le mix confié à Jake Skog (Clawfinger), ainsi que le mastering signé Logan Mader (Machine Head, Gojira) viennent mettre en évidence la force grandissante de NOBODY’S STRAIGHT.

Sur un chant enragé et presque déclamé, le frontman harangue littéralement l’auditoire à travers des textes où une fiction très réaliste côtoie un regard lucide et acide sur la société (« Tu Succomberas », « Conviction », « Garde Le Contrôle »). Emmené par une grosse rythmique percutante et des riffs acérés, NOBODY’S STRAIGHT fait preuve d’une efficacité et d’un tranchant redoutable (« La Violence Des Mots », « Jamais »).

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Blues Blues Rock

Samantha Fish : noyade imminente

Avec une pochette tout en contraste avec son contenu, ce nouvel album de SAMANTHA FISH dénote de ses prédécesseurs en affichant une production convenue et très formatée. « Faster » s’éloigne du Blues Rock très roots auquel la chanteuse et guitariste de Kansas City, Missouri, nous avait habitué. Un virage en forme de déception pour les puristes ou une volonté commerciale tournée vers le grand public ?

SAMANTHA FISH

« Faster »

(Rounder Records)

Egérie de la scène Blues américaine depuis quelques années maintenant, SAMANTHA FISH a su se forger une solide réputation grâce à des albums pleins de fraîcheur et des prestations scéniques endiablées qui ont séduit les plus grands noms du style. Originale et moderne, son jeu s’est personnalisé au fil du temps pour devenir immédiatement identifiable… notamment grâce à sa guitar-box.

Du haut de ses 32 ans, SAMANTHA FISH affiche déjà un nombre incalculable de distinctions et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Celle qui est devenue une artiste majeure de la scène Blues mondiale livre aujourd’hui « Faster », un huitième album qui marque peut-être un tournant dans sa carrière, tant il diffère des précédents.

Racé et rentre-dedans sur « Kill Or Be Kind », la chanteuse et guitariste explore de nouveaux horizons et la production signée Martin Kierszenbaum (Lady Gaga) y est peut-être pour quelque chose. Le manque de relief et un aspect très lissé et formaté rendent « Faster » quelque peu méconnaissable au regard de la discographie de SAMANTHA FISH. Un peu facile et peu ambitieux au final.

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Heavy metal Thrash Metal

Rage : attaque en règle

Le Heavy Metal allemand se porte très bien et RAGE vient une fois encore confirmer sa  grande forme. Toujours aussi inspiré et affichant une impressionnante force de frappe, le quatuor vétéran donne la leçon entre Speed et Thrash et livre ce « Resurrection Day » d’une richesse, d’une grande qualité dans le jeu et sur un vrai modèle de production.

RAGE

« Resurrection Day »

(Steamhammer/SPV)

Il semblerait qu’avec le temps, la créativité de Peter ‘Peavy’ Wagner se décuple. A la tête de RAGE depuis 1984, le chanteur et bassiste livre des albums de plus en plus pertinents, peaufinant chaque fois un Heavy Metal aux contours Thrash et Speed très teuton. Avec « Resurrection Day », le quatuor allie brillamment puissance et mélodies addictives.

Depuis l’an dernier, Stefan Weber et Jean Bormann sont les guitaristes-artilleurs du combo, et à eux deux les riffs solides et les solos endiablés sont légions. De quoi redonner un sérieux coup de boost à RAGE, qui n’en manque pourtant pas. Plus vigoureux et inspirés que jamais, les Allemands semblent avoir trouvé une seconde jeunesse.    

La très symphonique entrée en matière laisse présager d’un bel album et c’est le cas avec « Virginity » et les costauds « A New Land » et « Arrogance And Ignorance » notamment. Peavy Wagner s’en donne à cœur-joie et les riffs rugueux et entêtants de ses deux complices font le reste (« The Age Of Reason », « Monetary Gods », « Extinction Overkill »). Très bien produit, RAGE se surpasse encore et toujours et c’est un bonheur !

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Stoner/Desert

Stone Deaf : tempête du desert

C’est à croire que naître dans le désert donnerait des prédispositions à jouer du Stoner et surtout du Desert Rock. Les exemples sont nombreux et STONE DEAF vient se joindre à cette belle et longue liste. Mais le cagnard semble plutôt donner de la vigueur au quatuor américain, qui livre ce « Killers » furieux et loin des conventions.

STONE DEAF

« Killers »

(Coffin & Bolt Records)

Formé en 2014 dans une petite ville désertique du Colorado par son leader Dust Chapin, STONE DEAF sort un troisième album très abouti sur son propre label. « Killers » libère à la fois un Stoner Rock puissant, mais aussi des moments plus calmes et presque contemplatifs. A la fois pêchu et éthéré, le style du quatuor oscille entre feintes et uppercuts.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur « Killers », STONE DEAF nous balade du Stoner au Desert Rock, tout en s’autorisant quelques passages Doom pertinents et avec une sensibilité Punk, façon Mondo Generator. Pour le reste, et malgré les influences notoires de QOTSA et Kyuss, les Américains font preuve d’engagement et d’impact.

Très fuzz dans les guitares et écrasant dans sa rythmique, le quatuor n’y va pas par quatre chemins et assomme à tour de bras (« Cloven Hoof », « The Velvet Hammer », « Polaroid »). Les fulgurances très Punk du chanteur sonnent aussi la révolte sur l’ensemble de « Killers », qui portent bien son nom. Aride et dense, ce nouvel album de STONE DEAF frappe fort.

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Hard Rock Metal

BETWEEN WORLDS feat Ronny Munroe : classicisme

Né de la rencontre entre le compositeur et multi-instrumentiste Alessandro Del Vecchio et l’ancien chanteur de Metal Church Ronny Munroe, BETWEEN WORLDS fait le lien entre un Hard Rock classique et un Heavy Metal plus contemporain. Avec un line-up haut de gamme, le groupe propose un album éponyme réussi où la grande expérience de ses membres fait la différence.

BETWEEN WORLDS feat Ronny Munroe

« Between Worlds »

(Frontiers Music)

BETWEEN WORLDS est un projet comme Frontiers Music à l’habitude d’en produire. Forcément, on retrouve aux commandes et à l’origine de la formation le compositeur et producteur Alessandro Del Vecchio, qui assure aussi ici les claviers et les chœurs. Et comme souvent avec le multi-instrumentiste transalpin, il est question de Hard Rock assez classique pimenté de touches Heavy Metal.

Mais l’autre atout de BETWEEN WORLDS réside surtout dans la présence au chant de Ronny Munroe, qui donne beaucoup de saveurs à cet album éponyme souvent noyé dans des claviers omniprésents et un peu étouffants. Pour ceux qui l’ignorent, le frontman du groupe a été le leader de Metal Church de 2004 à 2013 et a également tenu le micro chez Trans-Siberian Orchestra notamment.

On retrouve d’ailleurs quelques uns de ses anciens compagnons : Johnny Middleton (basse), Jack Frost (guitare), Chris Caffery (guitare) et Joel Hoekstra (guitare). Ronny Munroe livre une très bonne prestation vocale, bien emmené par des riffs, des chorus et des solos de guitare imparables. Assez classique dans sa démarche, BETWEEN WORLDS rappelle les belles heures de Metal Church avec un soupçon de Crimson Glory.

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Blues Rock Rock Stoner/Desert

The Picturebooks : saveurs désertiques

Alors qu’on les croirait tous deux natifs du désert de Joshua Tree, c’est pourtant d’Allemagne que nous vient THE PICTUREBOOKS. Le duo composé de Fynn Claus Grabke et de Philipp Mirtschink a eu l’heureuse idée de réunir sur ce splendide « The Major Minor Collective » une brochette époustouflante des figures marquantes du monde du Rock, du Metal, du Stoner, du Southern et de l’Alternative mondial. Un tour de France en forme de consécration. 

THE PICTUREBOOKS

« The Major Minor Collective »

(Century Media Records)

Quand Fynn Claus Grabke (guitare, chant) et Philipp Mirtschink (batterie) ne sont pas attelés à vivre leur passion pour les motos, les skateboards et le végétalisme, le duo réalise de très bons albums, et celui-ci est probablement l’un des plus réussis et créatifs de sa discographie. Avec « The Major Minor Collective », THE PICTUREBOOKS livre un album exceptionnel où les rencontres débouchent sur de vraies pépites. Très varié et sauvage, l’album des Germaniques nous fait passer par toutes les émotions avec une exactitude et une précision incroyables.

Dans un univers où se côtoient Blues Rock, Hard Rock, Stoner et Desert Rock, les Allemands sont parvenus à réunir les leaders de groupes majeurs en leur laissant carte blanche pour les textes notamment. Accompagné sur une majorité des morceaux par les bassistes Ryann Sinn (The Distillers) et Dave Dinsmore (Brant Bjork), THE PICTUREBOOKS accueille surtout des membres de Refused, Clutch, Black Stone Cherry, Slothrust, Monster Truck, Blues Pills, Halestorm, Erlend Hjelvik (ex-Kvelertak), Lisa Alley et Ian Graham de The Well et enfin nos Français de The Inspector Cluzo. Un All Star band comme on en voit que très, très rarement !

Enregistré entre l’Allemagne et la Suède, puis avec l’aide des nouvelles technologies, « The Major Minor Collective » montre cependant une belle unité, tant musicale qu’au niveau de la production, qui est exemplaire. Ce qui est particulièrement impressionnant sur ce quatrième album, c’est la facilité et l’aisance du duo à être aussi créatif et pertinent sur des atmosphères tantôt très Blues ou alors Desert/Stoner Rock ou même Metal et Southern. Par ailleurs, l’alternance du chant féminin et masculin offre une belle diversité à cette réalisation qui s’impose comme l’une des plus marquantes, vives et fraîches de cette année.

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Heavy metal Symphonic Metal

[Going Faster] : Anette Olzon / Edge Of Paradise

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

ANETTE OLZON – « Strong » – Frontiers Music

La chanteuse de The Dark Element s’offre une petite escapade en solo pour la deuxième fois depuis « Shine » en 2014. L’ancienne frontwoman de Nightwish s’éloigne quelque peu du registre de son groupe actuel pour livrer un Heavy Metal lourd et acéré, sans toutefois se priver d’envolées lyriques et symphoniques dont elle est une grande spécialiste. Nerveux et assez dark dans l’ensemble, « Strong » a été composé par le guitariste et producteur Magnus Karlsson, dont la prestation (guitare, basse) est elle aussi exceptionnelle. La large palette vocale d’ANETTE OLZON lui permet de multiplier les ambiances et les couleurs musicales. Audacieuse et percutante, la Suédoise s’approprie ces nouveaux morceaux avec aisance, et le travail de Jacob Hansen (Pretty Maids, Volbeat, …) au mix fait des étincelles. Enfin, les nombreuses apparitions de Johan Husgafvel et de son chant growl apporte du contraste à « Strong ». Un bel album, tout en variations.

EDGE OF PARADISE – « The Unknown » – Frontiers Music

Fraîchement signé sur le label italien Frontiers Music, EDGE OF PARADISE s’est entouré de pointures pour la réalisation de son quatrième album. Et le résultat est là : « The Unknown » est solide et massif, même si le quatuor américain conserve ce côté mélodique qui fait sa force. Entre puissance et délicatesse, Margarita Monet (chant, claviers) guide véritablement le groupe entre Heavy Metal racé et légères touches symphoniques. Aux côtés de Dave Bates (guitare), autre membre fondateur, Jamie Moreno (batterie) et Ricky Bonazza (basse) composent la nouvelle rythmique du combo, qui gagne en intensité. Produit par Howard Benson (Halestorm, Seether, Black Stone Cherry, …) et mixé par Jacob Hansen, « The Unknown » met parfaitement en lumière les qualités de compositions et d’interprétation des Californiens. EDGE OF PARADISE signe ici son meilleur album et ses futurs concerts s’annoncent relevés.  

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Heavy metal

Doctor Smoke : heavy medicine

Solide et sans détour, ce deuxième album de DOCTOR SMOKE transpire le Heavy Metal comme on ne le voit malheureusement plus très souvent. Grâce à un chant parfaitement mis en valeur, des riffs inspirés et une rythmique épaisse, les Américains parviennent à nous plonger au cœur d’un genre qu’ils renouvellent et rafraîchissent sur ce très bon « Dreamers And The Dead ».

DOCTOR SMOKE

« Dreamers And The Dead »

(Ripple Music)

Originaire de l’Ohio, le quatuor américain est du genre costaud et incisif. Sept ans séparent pourtant « Dreamers And The Dead » et « The Witching Hour », premier album de DOCTOR SMOKE. Et ces années auront aussi déclenché des changements, ou ajustements, musicaux. Ainsi, de morceaux dans une veine Stoner Doom, le combo affiche aujourd’hui un Heavy Metal plus tranchant et moins lourd.

Armé de deux très bons guitaristes d’une efficacité redoutable, DOCTOR SMOKE a éclairci son jeu, lequel est devenu moins épais et nettement plus virevoltant. Sans faire dans le démonstratif, le quatuor enchaine les riffs bien sentis et musclés. Et malgré quelques influences puisées dans la NWOBHM avec son petit côté Old School, le combo sonne toujours très américain.

Si les mélodies des guitares mènent le jeu, la force de frappe de sa rythmique donne un impact certain et un relief massif à « Dreamers And The Dead ». Grâce à une très bonne production, les morceaux de ce deuxième album sont accrocheurs à l’image des hymnes Metal d’antan (« This Hallowed Ground », « The Rope », « Out Of Time », « Reborn Into Darkness » et « Been Here Before »). Un carton pour le gang de l’Ohio !

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Hard Rock Stoner/Desert

Suncraft : incandescent et fuzzionnel

Les bouillonnants Norvégiens de SUNCRAFT rugissent et font résonner un bon gros fuzz comme assez rarement pour un premier album. Ludique et solide, « Flat Earth Rider » percute et envoûte de son Stoner Rock très bien écrit et furieusement Heavy. Le jeune quatuor est généreux et performant et cet opus est une pure gourmandise.

SUNCRAFT

« Flat Earth Rider »

(All Good Clean Records)

Affichant une énergie et une explosivité incroyable, SUNCRAFT livre son premier album gravé dans un Stoner Rock rugueux aux influences Doom et Hard Rock. Issu de la scène underground d’Oslo en Norvège, le quatuor avait déjà commis un EP, « Saigon » en 2019, avant d’être stoppé net dans son élan. « Flat Earth Rider » a donc été composé et enregistré l’an dernier.

Viscéralement Rock’n’Roll, les membres de SUNCRAFT semblent avoir plutôt bien pris cette sombre période tant l’écriture de l’album respire la liberté et affiche un ton très optimiste et plein d’allant. Le groove et les mélodies très accrocheuses de « Flat Earth Rider » n’empêchent pas les riffs puissants et percutants du quatuor de s’imposer de manière très fluide.

La production très organique de Ruben Willem, qui a signé quelques gros hits du Hard Rock norvégien est aussi pour beaucoup dans cette mise en lumière limpide et massive des morceaux de SUNCRAFT (« Commie Animal », « Adaptation », « Bridges To Nowhere », « Space Buddha » et l’excellent morceau-titre). Vif et ascensionnel, ce premier album des Scandinaves est une bouffée d’air pure Rock et débridée.

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Metal Progressif Rock Progressif

Shumaun : songes et paysages

Très habillement mené et protéiforme dans son évolution, « Memories & Intuition » passe avec fluidité d’un Rock Progressif traditionnel à un aspect plus Metal avec une énergie qui ne faiblit pas. Sur ce troisième opus, SHUMAUN livre une prestation étonnante et créative en tous points. Finalisé en France, l’album des Américains parcourt des contrées sonores diverses et contrastées avec finesse.

SHUMAUN

« Memories & Intuition »

(Independant)

Depuis 2015, Farhad Hossain (guitare, chant, claviers) guide SHUMAUN de main de maître en laissant exploser sa créativité sur chaque album de la formation américaine. Originaire de Virginie, le groupe sort aujourd’hui son troisième opus, « Memories & Intuition », que son leader qualifie de thématique plutôt que conceptuel. Chaque morceau est automne et pourtant l’unité est évidente. Massif et brut, le combo avance malgré tout avec légèreté.

L’une des particularités du musicien américain est de faire appel à Brett Caldas-Lima pour mixer et masteriser ses albums au Tower Studio en France. Une bonne habitude qui offre une continuité sonore au Rock progressif de SHUMAUN, qui flirte aussi assez largement avec le Metal. Accompagné de belle manière par Tyler Kim (guitare) et José Mora (basse), l’ancien leader d’Iris Divin a également monté un line-up All Stars de… batteurs ! 

C’est ainsi que l’on retrouve au fil de « Memories & Intuition » Thomas Lang (Peter Gabriel, Paul Gilbert), Atma Anur (Jason Becker, Tony Macalpine), Mark Zonder (Fates Warning, Warlord), Leo Margarit (Pain Of Salvation) et Chris DeChiara. Autant dire que tout ce beau monde donne une couleur très particulière à l’ensemble. Explorant les nombreux courants du Rock et du Metal Progressif, SHUMAUN livre une prestation solide et inspirée. Une belle découverte.

Bandcamp : https://shumaun.bandcamp.com/