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Thrash Metal

Soulfly : tropical Metal

Comme à son habitude, Max Cavalera fait parler la poudre en invoquant les âmes ancestrales à grand renfort de riffs puissants et appuyés, tout en misant sur une efficacité sans faille et une maîtrise totale de son jeu. Avec « Totem », son douzième album, SOULFLY frappe toujours aussi fort en préservant un héritage musical inégalé.

SOULFLY

« Totem »

(Nuclear Blast)

Construit sur les bases des premiers Sepultura (du temps de leur vivant) et dans l’esprit de « Roots », ce douzième album de SOULFLY est une immersion dans une forêt ou une jungle profonde, épaisse et hostile. Toujours guidé par le grand Max Cavalera (guitare, chant), Mike Leon (basse) et du fiston Zyon à la batterie, le trio se passe une nouvelle fois du six-cordiste Marc Rizzo, mais a convié un musicien de session.

Avec « Totem », le Brésilien revient aux fondamentaux, à ce qui fait la force et l’originalité de SOULFLY depuis ses débuts en 1997. Le guitariste et frontman du trio s’inspire plus que jamais des pratiques spirituelles indigènes qui viennent planer dans un Metal d’une lourdeur incroyable entre Thrash et Heavy et dans cette démarche Old School qui a toujours animé le groupe.

Magistralement produit par Max et Arthur Rizk, « Totem » est un album frontal, d’une férocité et d’une rage puisée dans l’underground comme dans le Metal le plus moderne. Par ailleurs, les arrangements, notamment au niveau des guitares et de la voix, rendent ce nouvel opus très fouillé et nécessitant même plusieurs écoutes (« Spirit Animal », « Superstition », « Filth Upon Filth », « Ancestors », « Ecstasy Of Gold »). Immersif !

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Heavy Psych Rock Sludge Stoner Blues

Lord Elephant : un colossal mastodonte

Bardé de Stoner, de Heavy Blues, de Sludge Metal et d’une pointe d’Acid Rock, c’est à un incroyable voyage dense et intense que nous convie le power trio italien avec « Cosmic Awakening ». Avec un tel premier album, le groupe risque de fortement marquer les esprits, tant le style instrumental de LORD ELEPHANT est franchement démentiel.

LORD ELEPHANT

« Cosmic Awakening »

(Heavy Psych Sounds)

Oser s’appeler LORD ELEPHANT et sortir un premier album de cette trempe fait plus que susciter la curiosité. Le trio italien, qui évolue dans un registre instrumental, n’y va pas par quatre chemins et affiche un Stoner Blues où une multitude d’éléments vient de greffer à la foudre du combo. Et l’incroyable fluidité avec laquelle se livrent les Transalpins est même surprenante.

Vu le style LORD ELEPHANT, on aurait pu s’attendre à des morceaux s’étendant sur la longueur, mais hormis le musclé « Hunters Of The Moon » et ses huit minutes trente, « Cosmic Awakening » se concentre sur des titres efficaces, solides et concis. Et avec des touches de Sludge, de Fuzz très Doom et d’un soupçon d’Acid Rock, le pari est remporté haut la main.

Malgré l’absence de chant, on est littéralement saisi par l’impact des compositions de « Cosmic Awakening ». Dès les deux parties qui ouvrent l’album (« Forsaken Slumber » et « First Radition »), LORD ELEPHANT va à l’essentiel et les riffs puissants, la monumentale basse et la fracassante batterie offrent une combinaison fulgurante (« Desert Collision », « Raktabija », « Stellar Cloud »). Massif et mélodique à la fois.

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Stoner Blues

Cachemira : une lumière enivrante

Sous de faux airs Classic Rock et de belles embardées Psych, le Stoner des Barcelonais de CACHEMIRA s’épanouie dans un Blues épais et solaire. Après un premier format court, le trio sort un premier album intense, groovy et solide. Grâce à sa frontwoman, également bassiste, les Espagnols font une très forte impression sur ce « Ambos Mundos », d’une élégance pleine de chaleur.

CACHEMIRA

« Ambos Mundos »

(Heavy Psych Sounds Records)

Entre jams intenses et riffs racés, ce premier album des Catalans se meut dans un Stoner Blues aux contours psychédéliques et « Ambos Mundos » est construit autour d’anciens morceaux et de plus récents. Car, depuis son EP « Jungle » sorti en 2017, CACHEMIRA a accueilli la bassiste et chanteuse Claudia González Diaz venue se joindre à Gastón Lainé (guitare) et Alejandro Carmona Blanco (batterie) pour assoir solidement le trio.

Et bien leur en a pris, car « Ambos Mundos » est d’une exaltation constante et d’un groove permanent. La formule à trois permet à CACHEMIRA de proposer un style très resserré, mais la force des Espagnols réside justement dans le fait de parvenir à s’en extirper pour libérer un Stoner Blues à la fois aérien et aéré. Passant d’un registre puissant à des passages plus suaves, la frontwoman et bassiste du combo offre un relief unique au groupe.

Grâce aussi à un répertoire de Led Zeppelin très bien digéré (le nom du groupe est d’ailleurs un possible clin d’œil), les Ibériques développent une personnalité très particulière. Essentiellement chanté en anglais, les morceaux de l’album se fondent dans un bel et homogène ensemble (« Don’t Look Back », « Future’s Sight », « Coast To Coast »). Et les titres chantés en espagnol sont, quant à eux, les plus authentiques et les plus pertinents (« Mujer Vudù », « Ambos Mundos ») CACHEMIRA invite à l’évasion avec subtilité.

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Hard Rock Metal Rock

The Warning : dans la cour des grand(e)s

Les trois bouillonnantes sœurs mexicaines sont très certainement en train de franchir un cap et elles passent brillamment à la vitesse supérieure avec toute la fougue de leur jeunesse. Sur ce troisième album, « Error », THE WARNING fait preuve de beaucoup d’assurance à travers un songwriting très efficace, des mélodies entêtantes et une belle force de frappe, l’ensemble étant également très bien produit.

THE WARNING

« Error »

(Republic Records)

Comme promis, après leur EP « Mayday » sorti à l’automne dernier, les sœurs Villareal sont de retour avec un album complet, leur troisième. Leur dernier effort étant une mise en bouche, on retrouve donc l’intégralité de celui-ci augmentée de six nouveaux morceaux. Et pour marquer sa signature chez Republic Records, THE WARNING livre avec « Error » un opus très mature et solide.

Enregistré dans le New-Jersey sous la houlette du producteur David Bendeth (Of Mice And Men, Sleeping With Sirens), « Error » s’inscrit bien sûr dans la continuité de « Mayday » et permet surtout de se rendre compte de la créativité du trio mexicain sur la longueur. Cette nouvelle production offre à THE WARNING ses galons de groupe inspiré et prêt à affronter la scène mondiale.

Daniela (guitare, chant), Paulina (batterie, chant) et Alejandra (basse, chant) montent en puissance au fil des albums et jouent sur une féminité assumée et une férocité entre Rock et Metal, qui leur vont plutôt bien (« Choke », « Aminosity », « Money », « Error », « Amour », « Kool Aid Kids »). THE WARNING a dorénavant les choses bien en main et un bel avenir qui lui tend les bras.

Retrouvez la chronique de « Mayday », leur précédent EP :

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Desert Rock Heavy Psych Rock Stoner Punk

Red Sun Atacama : une coulée de lave

Avec « Darwin », leur deuxième album, les Parisiens de RED SUN ATACAMA semblent avoir réduit la capitale en une terre volcanique devenue désertique. Intrépide et massif, le trio sait aussi habillement s’échapper dans des atmosphères Psych, autant que livrer quelques fulgurances Punk savamment dosées.

RED SUN ATACAMA

« Darwin »

(Mrs Red Sound)

A la croisée entre le Stoner Psych et le Desert Punk, RED SUN ATACAMA vient asséner un sacré coup de bambou avec ce deuxième album, qui vient confirmer le style très personnel du trio parisien. Depuis son premier EP (« Part 1 » – 2015), puis avec un premier album convaincant (« Licancabur » – 2018), le groupe ne cesse de grimper dans les tours et gagne en efficacité.

A la fois sauvage et très maîtrisé, « Darwin » se présente sur cinq titres saisissants (et une intro) à travers lesquels RED SUN ATACAMA joue avec les textures sonores, tout en frappant fort et brutalement à la première occasion. Très ambitieux dans la structure des morceaux, le combo fait parler la poudre pour, l’instant suivant, nous projeter au beau milieu d’un désert aride.

Si le chant du bassiste vient souvent sonner la charge, ce nouvel opus est pourtant doté de longues plages instrumentales souvent acides, très magnétiques et d’un hypnotisme constant (« Furies », « Antares », « Ribbons »). Et lorsque RED SUN ATACAMA décide d’aller à l’essentiel, c’est pour mieux libérer une puissance dévastatrice (« Echoes », « Revvelator »). Explosif et rugueux.

Photo : Nicolas Rabo
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Doom

[Going Faster] : Fátima / Monasterium

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

FATIMA – «  Fossil » – MusikÖ Eye

Depuis sa première démo en 2015, le trio parisien a fait du chemin et se présente aujourd’hui avec « Fossil », un nouvel album où son style se précise de plus en plus. Grâce à une production claire et solide, ce troisième opus réalise une très bonne synthèse entre le Doom pour le genre, le Grunge pour la voix et des sonorités orientales pour les atmosphères. Fort de cette triangulation très réussie, FATIMA est difficile à saisir, mais très facile à adopter. A la fois mélodique, épuré et pourtant très riche en arrangements, « Fossil » invite à l’évasion avec son rythme lancinant, ses voix écorchées et ses riffs terriblement fuzz. Après « Turkish Delights » et le très bon split avec Seum et son Doom’n Bass percutant, les Parisiens s’affirment avec beaucoup de personnalité. A suivre de très près…

MONASTERIUM – « Cold Are The Graves » – Nine Records

Cela fait huit ans maintenant que MONASTERIUM marche dans les pas de ses glorieux aînés Candlemass et Manilla Road pour bâtir un Heavy Doom consistant et compact. En l’espace de trois albums, « Cold Are The Graves » compris, le quatuor polonais a réussi à développer un style très personnel. Une atmosphère très 80’s se dégage de ce nouvel opus à travers lequel on sent une réelle communion. Sur une production assez classique, MONASTERIUM dévoile un son clair variant entre envolées épiques sur un Metal traditionnel, ponctué par des passages plus calmes. Le combo montre une écriture intéressante et soignée en évitant bien de tomber dans des clichés Doom trop prévisibles. Les Polonais se montrent habiles et inspirés, et « Cold Are The Graves » un très bon album.  

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Doom

Las Cruces : monstres sacrés

Le Doom à l’état pur, originel. Voilà comment on pourrait résumer ce tant attendu nouvel album des Texans de LAS CRUCES. « Cosmic Tears » est un parfait concentré de ce que représente ce courant du Metal, qui compte aujourd’hui tant de branches. Epique et mélodique à souhait, reposant sur un chant très expressif et non-growlé, le combo distille des riffs qui nous plongent dans des torpeurs captivantes sur une rythmique redoutable.Un cran au-dessus !

LAS CRUCES

« Cosmic Tears »

(Ripple Music)

Fondé en 1994 à San Antonio au Texas, LAS CRUCES fait partie de la légende du Doom Metal américain au même titre que Trouble, notamment. Avec seulement quatre albums, dont « Cosmic Tears », et quelques singles, le trio (quintet en live) s’est fait un nom et est considéré aujourd’hui comme une référence incontestable du genre. Et après ses débuts fracassants, le groupe atteint de nouveaux sommets avec une classe éblouissante.

Si les vétérans avaient marqué les esprits avec « Ringmaster » (1998), il se pourrait qu’ils en fassent de même avec « Cosmic Tears », qui s’étale sur une heure et qui s’inscrit dans la plus pure tradition Doom. On retrouve chez LAS CRUCES beaucoup de similitudes avec d’autres maîtres du genre comme Candlemass, par exemple. Mais sans sonner Old School, les Texans présentent surtout une intemporalité assez incroyable jusque dans la production.

Sur ce quatrième album, on mesure toute l’influence du trio sur la scène internationale. Les riffs de George Trevino sont massifs et tranchants, la rythmique pesante et aérienne mène la danse et le chant de Jason Kane transcende les morceaux avec une clarté et une puissance très Heavy (« Cosmic Tears », « Wizard From The North », « Egypt », « Holy Hell »). LAS CRUCES fait une véritable démonstration de force avec un panache hors-norme.

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Heavy Psych Rock Stoner Blues Stoner Rock

Geezer : une épopée grisante

Lorsque trois musiciens sont guidés par une volonté commune elle-même portée par un groove exceptionnel, cela donne vie à l’un des meilleurs groupes de Heavy Stoner Blues de ces dix dernières années. Avec ce sixième album, « Stoned Blues Machine », GEEZER partage le plaisir de son jeu bluesy et Psych sur des morceaux addictifs et d’un feeling exceptionnel.

GEEZER

« Stoned Blues Machine »

(Heavy Psych Sounds Records)

Cosmique et Heavy, le Stoner Blues du trio new-yorkais fait de nouveau des étincelles sur le bien-nommé « Stoner Blues Machine ». Avec ce sixième album, GEEZER vient affirmer son étincelante vision d’un registre qu’il contribue à élever au fil de ses réalisations. Pat Harrington (guitare, chant), Richie Touseull (basse) et Steve Markota (batterie) repartent en croisade avec une vision bluesy très personnelle.

Cette fois encore, les Américains nous embraquent dans un voyage musical dont ils le secret sur un groove surpuissant, magnifié par l’excellente production  de Chris Bittner qui parvient à projeter GEEZER dans une autre dimension. Si le Blues reste la base du combo, « Stoned Blues Machine » va bien plus loin en explorant un espace sonore totalement investit par la créativité et la technicité du trio.

Le groupe se fond dans une détente psychédélique pourtant portée par des riffs épais où le feeling des trois musiciens met en évidence leur plaisir de jouer (« Saviours »). Entraînant, ce sixième opus avance sur des rythmiques hypnotiques et d’une incroyable fluidité (« Logan’s Run », « Broken Glass », « Stoned Blues Machine »). GEEZER transmet une joie palpable grâce à un style plein de vie. Hors-norme !

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Nu Metal

Through The Void : séismique et organique

Il y a deux ans, j’avais eu un coup de cœur pour THROUGH THE VOID, groupe bruxellois de Nu Metal, qui sortait son premier EP, « Aria ». Désormais, c’est en trio que le groupe évolue et même si j’appelais de tous mes vœux un album, c’est avec un nouveau format court que les Belges continuent l’aventure avec le très bon « Life Is Cancelled ». A l’époque publiée sur la page Facebook de Rock’n Force (avant la création du site), c’est l’occasion aujourd’hui de compléter cette chronique avec celle de leur premier effort.

THROUGH THE VOID

« Life Is Cancelled »

(Independant)

Toujours autoproduit, ce qui en passant reste une énigme, THROUGH THE VOID livre son deuxième EP, « Life Is Cancelled », à travers lequel on peut aisément constater le volume et la puissance acquis par le trio depuis « Aria ». Sur une production massive et tout en relief, le combo présente quatre titres solides et bruts de décoffrage. Aidé par quelques samples, l’agressivité des Belges est parfaitement canalisée pour offrir un Nu Metal électrisant et aux refrains accrocheurs (« Denied », « Answer »). Sur des riffs imparables et tranchants, une batterie métronomique et percutante, THROUGH THE VOID prend de l’ampleur, celle qu’on pressentait déjà sur « Aria » d’ailleurs. Le Flow de Chakib fait lui aussi des merveilles et prend parfaitement le relais des parties scream très maîtrisées. Enfin débridée, la musique du trio a clairement franchi un cap et affiche une maturité éclatante. Et grâce à quelques passages bien HardCore, ce « Life Is Cancelled » se fait séismique et racé (« Believe »).  

THROUGH THE VOID

« Aria »

(Independant – 2020)

Formé il y a deux ans à Bruxelles, THROUGH THE VOID vient tout juste de sortir son premier EP autoproduit, « Aria », et la surprise est belle. Carrée et puissante, la musique du combo est plus que vivifiante. L’implication du quatuor est manifeste tant l’ensemble sonne bien et tout le monde tire dans le même sens, ce qui n’est plus très courant dans le Nu Metal actuel (« Ashes »). Si les influences de Linkin Park pour la structure et des Anglais de While She Sleeps pour la fougue se font sentir, THROUGH THE VOID peut se targuer de développer un son original et personnel (« Broken »). La grosse basse enveloppe les morceaux du groupe (« Run ») soutenue par une batterie vive et dynamique. Les Franco-belges déploient une très belle énergie, massive et mélodique (« Revenge In Forgiveness »). Et passé l’intro de « Aria », THROUGH THE VOID n’abuse pas des samples et conservent donc un son très organique, ce qui par les temps qui courent est très agréable. Vivement l’album complet !

Photo : James K. Barbosa
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Ambient Doom Progressif

Cities Of Mars : le son de la planète rouge

Depuis sa création en 2015, le trio de Göteborg s’est lancé dans une aventure, dont le concept de base est axé sur la science-fiction. Et CITIES OF MARS explore l’espace à travers ses textes aussi intensément que dans une musique très narrative. Avec ce troisième éponyme, les Suédois nous font voyager sur les reliefs chaotiques de Mars et dans un Doom Progressif intense et captivant.

CITIES OF MARS

« Cities Of Mars »

(Ripple Music)

Depuis maintenant sept ans, CITIES OF MARS s’est lancé dans la narration, sur fond de Doom Progressif, de l’histoire d’un astronaute soviétique en mission spatiale secrète en 1971. Celui-ci découvre une ancienne cité martienne et réveille du même coup une conspiration endormie depuis l’aube de l’humanité. Et avec ce troisième album éponyme, le trio relate un nouvel épisode, tout en apesanteur.

Album concept, « Cities Of Mars » nous invite à la découverte de l’histoire des sept villes de la planète rouge et le voyage est plus que saisissant. Danne Palm (chant, basse, claviers), Christoffer Norén (guitare, chant) et Johan Aronstedt (chant, batterie) font de CITIES OF MARS un groupe assez unique en son genre. A la fois sophistiqué et doté d’arrangements très soignés, ce Doom Progressif est d’un niveau exceptionnel.

Sur des effets savamment dosés et parfaitement orchestrés, la musique des Suédois devient très vite immersive et presqu’obsédante. Dans une atmosphère globalement Ambient, les riffs se font précis et lourds, et parfois même acoustiques. Et si les morceaux sont éthérés, la richesse des mélodies et le travail incroyable effectué sur les voix montrent que CITIES OF MARS et son univers Sci-Fi regorgent de créativité.