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Rock Progressif

Bjørn Riis : tellement humain

Avec trois EP et cinq albums sortis avec son groupe Airbag, le Norvégien est une valeur sûre et un artiste plus que reconnu dans son pays et bien au-delà. Son Rock Progressif continue de séduire au fil des réalisations, et c’est cette fois avec un quatrième opus solo, « Everything To Everyone », que BJØRN RIIS fait son retour après deux années bien ternes.

BJØRN RIIS

« Everything to Everyone »

(Karisma Records)

Très prolifique, le co-fondateur, guitariste et principal compositeur d’Airbag, BJØRN RIIS a mis à profit ces deux dernières années de vaches maigres pour écrire. En plus du dernier album de son groupe, « A Day At The Beach » et de son pendant acoustique, c’est en solo qu’il surgit cette fois avec « Everything To Everyone », où il se montre toujours aussi pertinent et inspiré.  

Touché par les deux ans de pandémie où Airbag n’a pas pu défendre son excellent dernier album, le Norvégien semble avoir marqué le coup. Même si cela ne semble pas avoir troublé son inépuisable esprit créatif, BJØRN RIIS présente avec « Everything To Everyone » un aspect plus sombre et mélancolique qu’à l’habitude. Pourtant entouré de guests de grand talent, l’émotion est palpable.

Les six compositions s’étalant sur 50 minutes, le musicien commence son album par l’instrumental « Run », qui annonce de longues parties musicales (« Lay Me Down », « Every Second Every Hour » et le génial morceau-titre). Accompagné de la même équipe de production, BJØRN RIIS livre son disque le plus intimiste et, même si l’on ne retrouve pas la luminosité qui le caractérise, on frôle encore l’excellence.

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Blues Blues Rock

Larry McCray : Rustbelt Blues

Ce nouvel et neuvième album, LARRY McCRAY le vit et le joue comme celui de la renaissance. Inspiré et honnête, le guitariste et chanteur de l’Arkansas se voit enfin renaître, grâce au soutien de Joe Bonamassa, qui le suit depuis de longues années. C’est donc assez naturellement que les deux Bluesmen se sont trouvés, l’un jouant son Blues et l’autre le produisant avec le talent qu’on lui connait. « Blues Without You » fait partie de ces albums qui prennent aux tripes en vous décrochant un large sourire.   

LARRY McCRAY

« Blues Without you »

(KTBA Records)

A 60 ans passés, LARRY McCRAY a joué avec les plus grands noms que comptent le Blues et le Rock et pourtant la carrière de ce virtuose de la guitare à la voix Soul et touchante n’a pas pris le chemin qu’il aurait très largement mérité. Dans les traces de BB King et de Luther Allison, l’Américain joue un style authentique assimilé au Rustbelt Blues, qui s’inspire de cette ‘ceinture de rouille’, qui a vu son industrie dépérir pour presque disparaître en quelques décennies. C’est de cette misère économique que le musicien puise son inspiration pour faire jaillir un Blues lumineux et plein d’espoir.

Autant dire que le jeu de LARRY McCRAY est d’une sincérité sans faille et ce n’est pas un hasard s’il commence son neuvième album avec « Arkansas », un morceau poignant et pourtant très dynamique. Après un parcours semé d’embuches en tout genre, le musicien semble aujourd’hui enfin revivre grâce à la collaboration d’un Joe Bonamassa, qui a toujours vu en lui l’exceptionnel Bluesman qu’il est et qui l’a fait signer sur son label KTBA Records pour ce « Blues Without You » de haute volée.

Produit donc par Bonamassa et l’incontournable Josh Smith, ce nouvel album est d’une fraîcheur incroyable, d’un feeling de chaque instant et surtout d’une vérité totale (« Good Die Young »). LARRY McCRAY a composé ce nouvel opus avec tout son cœur et cela s’entend sur chaque note (« Breaking News »). Sur ce « Blues Without You » de la résurrection, il a convié quelques amis comme Warren Hayes sur « Down To The Bottom », Joanna Connor sur « Drinkin’ Liquor And Chasin’ Women » et bien sûr l’homme en costume sur l’étincelant « Mr. Easy ». Un chef-d’œuvre, tout simplement.  

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Blues Blues Rock

Popa Chubby : une énergie intense

POPA CHUBBY a repris du poil de la bête et les nouvelles compositions de « Emotional Gangster » sont enthousiasmantes et versent dans de nombreux courants Blues que le New-Yorkais maîtrise parfaitement. Musicalement vif et abouti, ce nouvel album manque pourtant d’une production véritablement à la hauteur, qui aurait donné plus de profondeur encore.

POPA CHUBBY

« Emotional Gangster »

(Dixiefrog/Pias)

Homme de scène, figure incontournable de la planète Blues et guitariste-chanteur au charisme évident, POPA CHUBBY mène une carrière exemplaire depuis plus de 30 ans. Ayant sévèrement accusé le coup après l’élection de Trump, puis avec la pandémie durant laquelle il a sorti « Tinfoil Hat », le New-Yorkais revient cette fois avec un album très positif où il montre un tout autre visage.

L’Américain semble avoir retrouvé le plaisir de jouer et de chanter un Classic Blues intemporel joyeux dans lequel il a toujours excellé, tout en y apportant une touche très moderne, grâce notamment à des textes pertinents et dynamiques. Et sur « Emotional Gangster », POPA CHUBBY s’en donne à cœur-joie sur des morceaux, qui ne manqueront pas de faire mouche sur scène, c’est certain.  

Enjoué sur « Equal Opportunity » où il célèbre les femmes, fédérateur sur « Fly Away » et « Why You Wanna Make War ? » (dont la version française est loin d’être indispensable) ou entraînant sur « New Way Of Walking », le Bluesman rend une belle copie. Cependant en ayant enregistré et mixé lui-même son album, POPA CHUBBY n’apporte pas la fraîcheur, le relief et le son qu’il aurait mérité. Seul bémol.

Retrouvez l’interview du bluesman :

Et la chronique de « Tinfoil Hat » :

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Blues Rock

Albert Castiglia : une inspiration positive

Tout en les subissant comme chacun, le guitariste et chanteur ALBERT CASTIGLIA s’est inspiré de ces deux années de pandémie pour créer et alimenter son Blues Rock. Libre et virevoltant, le songwriter américain brille de nouveau sur ce « I Got Love » résolument optimiste et construit autour d’un sens du riff imparable.

ALBERT CASTIGLIA

« I Got Love »

(Gulf Coast Records)

Le Blues a toujours été un vecteur d’authenticité et de sincérité. Deux ans après « Wild And Free », le guitariste et chanteur raconte à travers ce nouvel album sa traversée de la pandémie avec ses hauts et ses bas et sur fond de portraits, mais de manière très ardente et combative. Le Blues Rock de l’Américain est toujours vif et endiablé, et ALBERT CASTIGLIA livre un opus d’une grande fraîcheur.  

Produit par Mike Zito, « I Got Love » s’inscrit dans la veine de son prédécesseur et on retrouve avec plaisir cette électricité qui ne le quitte jamais. Toujours en quatuor, le songwriter distille un Blues Rock emprunt de liberté, grâce à un feeling et une dextérité incroyables. ALBERT CASTIGLIA donne vraiment le sentiment d’être sorti renforcé de cette sombre période.

Catalysant son énergie dans des riffs appuyés et vigoureux, le bluesman va à l’essentiel sur 11 morceaux torrides et entêtants. Très Rock dans son jeu, ALBERT CASTIGLIA est aussi chaleureux que fougueux et ce nouvel album est un véritable remède à la morosité (« Burning Bridges », « Long Haul Daddy », « Freedomland », « Take My Name »). Il se réinvente à chaque morceau tout en restant très explosif.  

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Blues Rock Southern Rock

[Going Faster] : Dan Patlansky / The Kenneth Brian Band

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

DAN PATLANSKY – « Shelter of Bones » – Virgin Music Label/Artist Services

Dixième album pour le Sud-Africain DAN PATLANSKY, dont le talent de guitariste et de chanteur, mais aussi de compositeur, a largement dépassé les frontières de son pays depuis son premier album, « Standing At The Station », sorti en 1999. Depuis, le bluesman n’a eu de cesse de peaufiner son Blues Rock et il faut reconnaître que « Shelter Of Bones » est irrésistible. Le musicien, qui produit également son album, a mis trois ans à élaborer ces nouveaux morceaux avec, dans un coin de la tête, un style à la fois percutant et mélodique. Et l’objectif est atteint avec classe. Frais et dynamique, le Blues Rock de DAN PATLANSKY est moderne, tout en restant intemporel. En sortant des sentiers classiques du genre grâce à une touche assez musclée, il parvient à sortir brillamment du rang.

THE KENNETH BRIAN BAND – « Keys To The Kingdom » – Southern Shift Records

En l’espace de 20 ans, KENNETH BRIAN s’est taillé une solide réputation, mais a surtout élaboré un style bien à lui. Chanteur, guitariste et songwriter, l’Américain présente un Southern Rock très particulier auquel il a insufflé des touches de Blues, d’Alternative Country et d’Americana. Un cocktail explosif que le musicien mène à son sommet sur ce très bon « Keys To The Kingdom », qu’il a été enregistrer avec le producteur du Allman Brothers Band, Johnny Sandlin, au fameux studio Rancho de la Luna à Joshua Tree en Californie. Et il n’a fallu que cinq jours à KENNETH BRIAN et son groupe pour élaborer son nouvel album et le rendre littéralement magique. « Keys To The Kingdom » est un petit bijou teinté du mojo du désert de Mojave. Soul et incendiaire.  

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Blues

Fred Chapellier : un Blues complice

Pour son nouvel album, le guitariste et chanteur FRED CHAPELLIER a mis les petits plats dans les grands avec douze titres envoûtants rondement exécutés par un casting d’exception. Enregistré, mixé et produit par le bluesman français, « Straight To The Point » présente un Blues contemporain d’où émane brillamment la touche de l’artiste. Du rythme et de la douceur.

FRED CHAPELLIER

« Straight To The Point »

(Dixiefrog/ Pias)

Dans notre bel hexagone, les grands guitaristes de Blues peuvent assez facilement se compter sur les doigts d’une seule main et FRED CHAPELLIER compte parmi eux, ça ne fait aucun doute. Et près de 20 ans après « Blues Evil », son premier album, le guitariste et chanteur semble plus que jamais au sommet de son art sur ce « Straight To The Point » aux multiples saveurs et au line-up éblouissant.

Pour son nouvel album, et après quelques escapades rapides sur « United Guitars », FRED CHAPELLIER a réuni quelques proches, qui se trouvent être aussi des cadors dans le domaine, à savoir Neal Black, Billy Price, Alain Rivet ou encore Jimmy Britton. Outre ces ‘guests’, Guillaume Destarac (batterie), Christophe Garreau (basse), Patrick Baldran et Jérémie Tepper (guitares) font tourner la boutique avec élégance.

« Straight To The Point » ronronne et la chaleureuse voix de FRED CHAPELLIER se fait une belle place aux côtés d’une guitare aussi virtuose que pleine de feeling (« Mother Earth », « I’d Rather Be Alone », « Remnants »). Pour autant, le Messin ne donne pas dans la démonstration, mais se met au service de morceaux superbement enveloppés d’une sublime session cuivre. Grande classe !

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Blues Blues Rock

Mike Zito : always the south

Depuis un moment déjà, MIKE ZITO est devenu l’un des hommes forts de la scène Blues américaine, et pas uniquement. Soutenu par un groupe de cadors du genre, le chanteur-guitariste, également songwriter et producteur, revient avec un double-album live majestueux, « Blues For The Southside », où il rend hommage au Texas notamment.

MIKE ZITO

« Blues For the Southside »

(Gulf Coast Records)

Depuis 2018, le guitariste, chanteur, songwriter et propriétaire de Gulf Coast Records, MIKE ZIT0, multiplie les albums et les productions et compte désormais parmi les bluesmen américains incontournables. Cette fois, c’est avec un superbe double-album live, enregistré en novembre 2021 à la Old Rock House de Saint Louis, Missouri, qu’il se présente avec panache.

Principalement composés par MIKE ZITO, ces morceaux sont surtout extraits de ses albums « First Class Life », « Gone For Texas » et « Make Blues Not War ». On y retrouve aussi le « Johnny B Goode » de Chuck Berry et quelques titres immortalisés par Jimi Hendrix, Stevie Ray Vaughan et Tampa Red. Le seul inédit étant le morceau-titre de l’album, un exercice de haute-volée.

Dorénavant basé à Nederland au Texas, le virtuose de la six-codes rend ici hommage à sa nouvelle patrie avec un entrain et une délicatesse de chaque instant (« Texas Flood », « Hell On Me », « Highway Mama », « Dying Day », …). Brillant et plein de feeling, MIKE ZITO est comme toujours superbement accompagné et l’homme de Saint Louis s’impose avec une classe naturelle.

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Alternative Rock

Eddie Vedder : les pieds sur terre

Que ce soit avec son groupe Pearl Jam ou en solo, EDDIE VEDDER parvient toujours à créer l’événement. Moins de deux ans le onzième album du groupe de Seattle, « Gigaton », le chanteur s’autorise une évasion en solo avec ce réjouissant « Earthling » dominé par une poésie urbaine et une douceur où la nature reprend le dessus comme souvent chez lui. Le songwriter livre un troisième album qui lui ressemble : simple et touchant.

EDDIE VEDDER

« Earthling »

(Seattle Surf/Republic Records)

Et de trois albums en solo pour EDDIE VEDDER, qui a probablement dû profiter de l’absence de tournée après le très bon « Gigaton » (2020) avec Pearl Jam, pour s’atteler à « Earthling », dans lequel si le chanteur ne fait pas de prouesses, il a au moins le mérite de nous faire passer un très agréable moment. 13 morceaux où l’Américain parcourt les domaines musicaux où il se sent le mieux. D’une Pop-Rock entêtante à un Punk Rock costaud en passant par des ballades aux saveurs Americana, le songwriter n’élude rien.

Superbement produit par Andrew Watt, qui pose aussi quelques accords de guitares, « Earthling » s’est fait attendre, car les dernières escapes en solo du compositeur datent de « Ukulele Songs » (2011) et du génial « Into The Wild », BO du film de Sean Penn en 2007. EDDIE VEDDER a également su très bien s’entourer, puisqu’on retrouve derrière les fûts Chad Smith (RHCP), Chris Chaney à la basse (ex-Jane’s Addiction) et Josh Klinghoffer (ex-RHCP) à la guitare. Et avec ce casting resplendissant, les morceaux prennent du coffre et un volume conséquent.

Plus électrique aussi, « Earthling » manque peut-être de ce côté écorché vif plein d’émotion qui a très longtemps caractérisé le chanteur. Il est aujourd’hui plus posé, ce qui n’empêche nullement sa voix unique de prendre le dessus (« Rose Of Jericho », « Brother The Cloud », « Good And Evil », « Try »). EDDIE VEDDER n’a rien perdu de sa superbe et on peut même s’interroger sur les apparitions plus qu’anecdotiques de Stevie Wonder, Ringo Starr et Elton John. « Earthling » est l’album d’un homme mature et positif (« Long Way », « Fallout Today »).

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Blues Southern Rock

Tinsley Ellis : le diable tout sourire

Sur la route depuis quatre décennies, le guitariste, chanteur et songwriter TINSLEY ELLIS fait rayonner le Southern Blues Rock avec maestria. Créatif et respectueux des traditions musicales sudistes, il livre une fois encore dix titres originaux de grande qualité et particulièrement bienfaisants sur ce superbe « Devil May Care ». Une classe intacte !

TINSLEY ELLIS

« Devil May Care »

(Alligator Records)

Tout dans le jeu de TINSLEY ELLIS transpire sa Georgie natale. Après le très bon « Ice Cream In Hell », le songwriter a profité de l’interruption de sa tournée et du confinement pour poser de nouveau les doigts sur sa belle collection de guitares, d’amplis et de claviers vintage. Et c’est depuis son home-studio que le bluesman a commencé à s’amuser et à composer ce superbe « Devil May Care ».

Dans le pas de ses héros d’adolescent que sont BB King, Allman Brothers Band et Freddy King notamment, TINSLEY ELLIS nous offre un vingtième album plein d’entrain et de chaleur dans lequel on sent véritablement le plaisir que prend l’Américain sur ses nouveaux morceaux (« One Less Reason », « Right Down The Drain », « Beat The Devil »). Son Southern Blues Rock résonne comme rarement à travers des guitares et des harmonies majestueuses.

Co-produit avec son complice de toujours, le claviériste Kevin Mc Kendree, et enregistré dans son studio à Franklin, Tennessee, « Devil May Care » atteint des sommets de finesse (« Stand Back », « Don’t Bury Our Love »). De chorus de guitares renversants à des solos incandescents, TINSLEY ELLIS joue sur sa fibre Southern comme une respiration naturelle. Accompagné par Steve Mackey (basse) et Lynn Williams (batterie), il rayonne autant que cet album.

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Blues

Reddog And Friends : Southern Blues rules

Cela fait des décennies que le guitariste et chanteur REDDOG perpétue la tradition du Southern Blues avec un feeling et une sincérité intacte et à toute épreuve. Superbement produit, « Booze, Blues And Southern Grooves » met en lumière un registre authentique livré par un groupe dont la légitimité reste incontestable.

REDDOG AND FRIENDS

« Booze, Blues and Southern Grooves »

(Survival South Records)

Tout dans ce nouvel album de REDDOG AND FRIENDS respire le sud des Etats-Unis que ce soit du côté des musiciens, dans le son et jusqu’au lieu où a été enregistré « Booze, Blues And Southern Grooves ». Figure de la scène Blues d’Atlanta et aujourd’hui basé à Pensacola en Floride, c’est pourtant au cœur de l’Alabama que ce nouvel opus a vu le jour dans une tradition respectée.

Le guitariste et chanteur est ici entouré de ses amis, eux-mêmes des cadors du registre et d’un trio féminin incroyable aux chœurs. Chaleureux et tout en émotion, on est littéralement bercé par ce Blues très Soul aussi langoureux que groovy. REDDOG AND FRIENDS propose une plongée immersive essentiellement Southern à travers des morceaux plus intemporels les uns que les autres.

Le début de l’enregistrement s’est fait avec le regretté producteur Johnny Sandlin pour trois titres uniques (« Simple Song », « Searching For Some Soul », « Honest Man »), qui ont servi de base à « Booze, Blues And Southern Grooves ». Le reste de l’album a très naturellement été terminé à Muscle Shoals, chez East Avalon Recorders, afin de conserver l’esprit et l’authenticité de ce son immuable. REDDOG AND FRIENDS envoûte… tout simplement !