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Stoner Rock

[Going Faster] : Greyborn / Yojimbo

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

GREYBORN – « Leeches » – F2M Planet

Après le split du très bon groupe de Stoner Blues Mama’s Gun, qui avait pourtant pris un départ enthousiasmant, Théo Jude (chant, batterie) et Guillaume Barrou (basse) n’ont pas tardé à se remettre à la tache pour fonder GREYBORN. Rejoints par Maxime Conan (guitare) qui œuvre aussi chez Blackbird Hill, le trio évolue dans un Stoner Rock assez sombre et Heavy. Si le propos n’est pas franchement chaleureux, il montre un visage volontaire sur cinq morceaux assez directs et solides. Même si GREYBORN n’en est qu’à ses premiers émoluments musicaux, on perçoit dans l’épaisseur des riffs et la massive rythmique toute l’expérience du combo, dont le jeu doit prendre une toute autre dimension sur scène.

YOJIMBO – « Yojimbo » – Independant

Premier EP intergalactique pour le combo strasbourgeois YOJIMBO, qui distille un Stoner Rock efficace et profond. Jouant sur la lourdeur des riffs et des tempos, le quatuor propose  des morceaux accrocheurs où la voix de sa chanteuse navigue habillement entre une obscurité pesante et des éclats très lumineux. Très bien produit, ce premier effort éponyme montre une belle variété où le Fuzz se frotte au Doom avec quelques pointes Psych. YOJIMBO traverse des atmosphères spatiales entre mid-tempos et crescendos appuyés avec une belle assurance, en nous propulsant parfois même dans des ambiances post-Rock créatives et dynamiques. Vite, la suite !

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Doom Heavy metal

[Going Faster] : Endtime / Crimson Tower

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

ENDTIME – « Impending Doom » – Heavy Psych Sounds Records

Ce premier effort des Suédois d’ENDTIME fait presque froid dans le dos. Le simple nom du quintet résume à lui seul les intentions de ces nouveaux venus sur la scène Doom Metal. Composé d’anciens membres d’Obnoxius Youth, Undergang, Taiwaz et Noctum, les Scandinaves n’en sont pas à leur coup d’essai et parviennent sur « Impending Doom » à rassembler la quintessence d’un registre nihiliste, ténébreux et horrifique. ENDTIME n’est pas là pour faire dans le détail et parvient en l’espace de cinq morceaux plombants et pachydermiques à vous décoller le cerveau avec une facilité presque malsaine. Puissant et ravageur, le combo se présente sur des titres très bruts où il joue sur les sonorités et les ambiances de manière démoniaque. 

CRIMSON TOWER – « Aeternal Abyss » – Morbid and Miserable Records

Il y a quatre ans, c’est sous le nom d’Eternal Abyss que CRIMSON TOWER a vu le jour le temps d’une démo. Rebaptisé, le trio de São Paulo s’est aguerri comme en témoigne « Aeternal Abyss », son premier album. Dans la lignée de Pagan Alter et Candlemass, les Brésiliens couvrent un spectre musical qui mêle Doom Old School avec des fulgurances Heavy Metal, elle aussi très classiques. Sombre dans son ensemble, l’album souffre encore de quelques imperfections, notamment au niveau de la production, mais les morceaux qui le composent respirent le Metal originel. Très à l’écoute de son époque, CRIMSON TOWER laisse parler la puissance à travers un Heavy Doom solide, qui ne demande qu’à être peaufiné. Un premier essai plein d’envie et de détermination.

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Doom Metal Rock

[Going Faster] : Messa / Wyatt E.

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

MESSA – « Close » – Svart Records

Avec ce superbe album, MESSA assoit encore un peu plus son exponentielle notoriété. Le quatuor italien, fondé en 2014, n’aura pas mis longtemps pour s’extraire de l’underground Doom transalpin. Original, immersif et également délicat et puissant, le groupe surprend par sa maîtrise et surtout son côté expérimental du style. Guidé par sa frontwoman Sara dont la voix est d’une force incroyable, MESSA joue sur des aspects sombres, occultes, hallucinés et planants sur ce « Close » de toute beauté. Désormais au sommet de la scène Doom revival, le groupe peut tout se permettre comme cette présence obsédante et transcendantale du oud, qui libère des sonorités orientales fascinantes (« Orphalese », « Pilgrim »). « Close » est un joyau dont il serait dommage de se priver, tant il franchit toutes les limites du Rock et du Metal.   

WYATT E. – « Al Bēlūti Dārû » – Stolen Body Records

Après un premier EP en 2015, puis un album en 2017, la valeur montante du Drone Doom Oriental livre un nouveau format court basé sur deux morceaux approchant chacun les 19 minutes. Avec « Al Bēlūti Dārû », le trio belge se fait ensorceleur et captivant en repoussant les limites de son propre style. Les atmosphères développées par WYATT E. nous renvoient à la thématique de l’empire néo-babylonien à travers des boucles hypnotiques dans lesquelles se confondent technologie et instruments traditionnels. Avec une magistrale production signée Billy Anderson (Sleep, Om, Melvins), les Liégeois nous font passer dans un autre monde, jouant sur le côté solaire et l’aspect sombre de son registre. Entièrement instrumentale, la musique de WYATT E. nous invite à faire un bond dans le temps.

A noter que les deux groupes sont en tournée dans toute l’Europe et seront de passage le 19 avril au Michelet à Nantes et le 20 au Glazart à Paris.

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Doom Sludge

Crowbar : une puissance titanesque

Les maîtres du Sludge Metal sont enfin de retour avec un nouvel album, « Zero And Below », féroce et massif. Après une escapade en solo en 2020 (« Dream In Motion »), Kirk Windstein a rassemblé ses troupes pour une grand-messe imposante et fracassante. CROWBAR n’est pas prêt de lâcher le morceau… C’est même tout le contraire !   

CROWBAR

« Zero and Below »

(MNRK Heavy)

Prêt depuis presque deux ans, CROWBAR a rongé son frein et pris son mal en patience avant de livrer enfin « Zero And Below », son douzième album. Et il faut reconnaître qu’après plus de 30 ans de carrière, Kirk Windstein et ses hommes en ont encore sous le pied. Le Sludge du combo de la Nouvelle Orleans reste massif et rutilant. Les Américains n’ont pas leur pareil pour vous sauter à la gorge pour ne plus vous lâcher.    

Brutalement emmené par les riffs épais de Matthew Brunson et de Windstein, dont la voix est plus rocailleuse que jamais, la lourdeur de la basse du nouvel arrivé, Shane Wesky, et la férocité des coups portés sur ses fûts par Tommy Buckley, CROWBAR en appelle aux profondeurs abyssales d’un registre qu’il a tant contribué à forger et le porte aux nues. Cela ne fait aucun doute, le combo a mûrement pensé ce nouvel effort.

Entre un Doom menaçant et des fulgurances HardCore frénétiques (« Bleeding From Every Hole », « Reanimating A lie »), le quatuor fait parler la poudre sans pour autant être plombant. Grâce à la très organique production signée Duane Simoneaux, CROWBAR prend du volume tout en usant d’une finesse chirurgicale (« Chemical Godz », « Zero And Below », « Crush Negativity »). Ebouriffant et déjà classique !   

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Thrash Metal

[Going Faster] : Vio-Lence / Warpath

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

VIO-LENCE – « Let the World Burn » – Metal Blade Records

Damned ! VIO-LENCE est de retour ! Silencieux depuis 1993, les Californiens ont marqué le Thrash made in Bay Area en seulement trois albums entre 1988 et 1993, époque bénie et créative du genre. Toujours aussi déterminé, Phil Demmel, guitariste et fondateur du groupe, a repris le chemin des studios accompagné par Perry Strickland (batterie), Sean Killian (chant), Bobby Gustafson (ex-Overkill, guitare) et Christian Olde Wolbers (ex-Fear Factory, basse). Malheureusement bien trop court, « Let The World Burn » et ses cinq morceaux s’inscrivent dans ce Thrash Metal de la fin des années 80 basé sur une solide et galopante rythmique, mais aussi et surtout des riffs acérés, tendus et tranchants. Le retour de VIO-LENCE fait plaisir. On attend vite la suite !

WARPATH – « Disharmonic Revelations » – Massacre Records

Présenté, à raison, comme l’un des fers de lance de la scène Thrash allemande, il faut reconnaître que WARPATH n’a pas mis bien longtemps à assoir sa réputation. Quatre ans après « Filthy Bastard Culture », le combo a bien évolué et son style avec. Première apparition sur disque pour le nouveau duo de guitaristes Claudio Illanes et Roman Spinka, et le changement commence d’abord par là. L’autre particularité de ce très bon « Disharmonic revelations » est évidemment musicale. Si le côté aiguisé et puissant, dont le groupe a fait sa marque de fabrique, est toujours présent, WARPATH s’est décidé à explorer de nouvelles atmosphères, toujours aussi sombres, en s’engouffrant dans le Doom, le post-Rock et le Progressif avec une précision sur une production d’orfèvre. Ce septième album est un vrai chef-d’œuvre.

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Doom Stoner/Desert

Fostermother : atmosphères doomesques

La lumière qui régnait et se dégageait du premier album éponyme du trio américain a laissé place à une sorte de pénombre saisissante dans laquelle FOSTERMOTHER se meut avec une aisance assez déconcertante. « The Ocean » s’inscrit dans son époque et l’heure n’est plus à la réjouissance, mais à un Doom solide et lancinant.

FOSTERMOTHER

« The Ocean »

(Ripple Music)

En juillet 2020, les Texans avaient déjà impressionné grâce à un premier album très réussi. En dehors d’un changement de batteur avec l’arrivée de Jason Matomedi derrière les fûts, FOSTERMOTHER est toujours guidé par son leader, le chanteur et guitariste Travis Weatherred, dont les compositions sont de plus en plus pertinentes à travers un Stoner Doom toujours plus maîtrisé.

Le trio d’Austin se montre cette fois beaucoup plus massif, lourd et pesant que sur son premier album éponyme. « The Ocean » traite de l’isolement et de ses conséquences. De fait, FOSTERMOTHER affiche un côté plus sombre, plus Doom et loin des touches Heavy et Fuzz, qui ont depuis disparu. Très efficace et aussi très enveloppant, ce deuxième opus n’est pas des plus optimistes.

Le volume de la rythmique et l’épaisseur des riffs donnent l’impression d’une brume omniprésente, qui rend les morceaux de « The Ocean » très compacts et presqu’oppressants. FOSTERMOTHER développe sur ce deuxième album un son identifiable et très personnel, qui le rend même assez inconfortable par moment. Le trio américain affiche une force et une détermination décuplées. Dur et obscur.

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Doom Hard Rock Stoner/Desert

Hazemaze : le diable dans les yeux

Accrocheur et percutant, le trio suédois avance dans un Rock occulte, qui emprunte autant au Hard Rock 70’s et au Doom qu’au Stoner avec un côté sombre, lourd et  obsédant. Grâce à un chant clair, ni growlé, ni screamé, HAZEMAZE surfe sur des mélodies addictives et prenantes. Ce troisième album, « Blinded By The Wicked », séduit, envoûte et est littéralement ensorceleur.

HAZEMAZE

« Blinded By The Wicked »

(Heavy Psych Sounds Records)

Apparu en Suède en 2016 avec un premier EP, « Wicked Ways », HAZEMAZE n’a eu de cesse depuis de produire un Rock Hard occulte fortement marqué par un Hard estampillé 70’s sur un groove saisissant et surtout des riffs massifs et mélodiques. Après un peu plus de cinq ans d’un travail acharné, le trio scandinave continue sur sa lancée avec un troisième album, « Blinded By The Wicked », diabolique à souhait.

Ludwig Andersson (guitare, chant), Nils Einéus (batterie) et Estefan Carrillo (basse) sont véritablement habités et possédés par un impact et des vibrations directement issus de l’enfer. Obscur et épais, « Blinded By The Wicked » semble une fois encore tout droit sorti des abîmes et HAZEMAZE semble s’en régaler et porter la parole démoniaque aussi souvent et fortement que possible.

Sur des guitares et un esprit très sabbathien, les Suédois mènent leur barque avec aisance et une solide assurance (« Devil’s Spawn », « Ethereal Disillusion »). Passé un interlude que n’aurait pas renié Richie Blackmore (« Sectarores Et Principes »), HAZEMAZE ne laisse aucun répit et repasse aussitôt à l’attaque (« Divine Harlotry », « Luciferian Rite »). Le grand tremblement.

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Doom Post-Metal Psych

King Bastard : une odyssée cathartique

Montrer autant d’audace et d’assurance dès son premier album est une chose plutôt rare. Avec « It Came From The Void », KING BASTARD s’embarque dans un vagabondage spacial et agité à travers un Doom puissant, moderne et psychédélique où le quatuor flirte avec le post-Metal. Presqu’entièrement instrumental, l’opus des New-Yorkais côtoie le surnaturel avec minutie.

KING BASTARD

« It Came From The Void »

(Independant)

Rarement un album aura aussi bien porté son titre. « It Came From The Void » résume à lui seul les intensions et l’aboutissement des compositions du quatuor new-yorkais. Et il s’agit d’un trip musical dans les ténèbres de l’espace auquel nous invite KING BASTARD et dans lequel il nous propulse sans prévenir. Et si ce premier opus autoproduit ressemble à s’y méprendre à une jam cosmique, il n’en est pourtant rien.

N’allez pas croire que « It Came From The Void » a quoique ce soit de cacophonique, il est plutôt chaotique dans sa conception, même si son aspect expérimental a été soigneusement pensé. KING BASTARD sait où il va et il y court sans aucune hésitation, ni retenue. Enregistré en conditions live le temps d’un week-end dans le Queens à New-York, ce premier effort est une déflagration Doom Psych unique.

Dans univers très cinématographique, KING BASTARD développe un style basé sur l’épaisseur et l’impact des riffs, la puissance de sa rythmique et l’exploration d’atmosphères souvent proches d’un post-Metal fracassant, fondu dans un psychédélisme de chacun instant (« From Hell To Horizon », « Bury the Survivors/Ashes To Ashes », « Blackhole Viscera »). Aussi imprévisible que libérateur, l’album est un lâcher prise total.  

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Doom Metal Sludge

Daemonelix : éclats de Metal

Malgré son format court, ce premier EP des Américains de DAEMONELIX se veut pourtant imposant et remarquablement réalisé. Le Metal teinté de Doom, de Psych et de Death du quintet présente un univers aussi néolithique qu’apocalyptique. « Devil’s Corkscrew » ravive la légende et entretient le mythe.  

DAEMONELIX

« Devil’s Corkscrew »

(Metal Assault Records)

Bouillonnant et assommant, DAEMONELIX sort son premier EP de quatre titres sur le label Metal Assault Records. Basé du côté de Los Angeles, le quintet nous plonge dans un univers douloureux dans lequel les styles les plus obscurs, violents et même psychédéliques se côtoient et s’entrechoquent avec fracas et détermination. Les Américains ont craqué l’allumette…

Façon rouleau-compresseur, DAEMONELIX combine Doom, Sludge et Death Metal pour créer un registre assez singulier et ce premier effort dévoile déjà de belles choses. Démoniaque, le combo n’en oublie pas d’être mélodique et groove pour autant. Les riffs costauds et appuyés de Derek Philipps (Albatross Overdrive) se font entêtants grâce à une solide base Heavy Metal (« Raise Crows »).

Percutante et massive, la lourde rythmique entraine sans complexe des growls puissants sur lesquels s’envole la voix envoûtante d’Ana Garcia Lopez, la touche féminine de DAEMONELIX, qui n’en demeure pas moins féroce (« Sing For The Moon »). Décidemment, les Californiens sont plein de surprises et alternent les passages agressifs avec des ambiances pesantes parfaitement dosées.  

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Sludge Stoner Metal

Going Faster] : Modder / Restless Spirit

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

MODDER – « Modder » – Lay Bare Recordings & Consouling Sounds

Pour son premier opus, MODDER n’y est pas allé de main morte. Sur quatre morceaux s’étalant sur une grosse demi-heure, le quintet belge avance de solides arguments à travers un Stoner Doom instrumental aux reflets à la fois Sludge et Progressif. Sur près de dix minutes, « Mount Frequency » déploie une machine à riffs qui semblent infinie tant ceux-ci se succèdent avec frénésie et efficacité. L’énorme travail effectué sur les atmosphères rend ce premier enregistrement éponyme saisissant et captivant. Dans un registre Doom, MODDER sait aussi se montrer dynamique et percutant (« Wax Ritals », « Spasm »), tout en maintenant ce son écrasant et cette épaisse rythmique. Avec une réalisation très aboutie, les Belges ne vont pas tarder à s’installer durablement dans l’univers Doom Sludge mondial.

RESTLESS SPIRIT – « Blood of the Old Gods » – Lifeblood Records

Depuis quatre EP et un album, c’est depuis Long Island, son quartier de New-York, que le trio élabore son Heavy Stoner Doom avec minutie et puissance. Avec une technique sans  faille, le combo se présente avec « Blood of The Old Gods », un opus terriblement massif et dévastateur. Faisant les beaux jours de la scène underground de la Grande Pomme depuis 2015, RESTLESS SPIRIT évolue à grands coups de riffs dans un univers épique basé sur un Heavy tranchants. Mélodique, le Doom percutant du combo s’inscrit dans la lignée de Crowbar et Type O Negative avec virtuosité et talent. Et avec des éléments progressifs, les Américains côtoient même le Sludge dans un élan fracassant. Une tornade métallique dont il est difficile de se défaire.