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Blues Folk/Americana

Théo Charaf : l’appel des grands espaces

Pour son premier album éponyme, THÉO CHARAF sort des sentiers battus en livrant dix très bons morceaux entre Folk, Blues et Americana. Avec un art très personnel du storytelling, le songwriter s’accompagne à la guitare acoustique sur une production élégante et éthérée. Le musicien français peut aller se frotter à la scène américaine sans crainte.

THÉO CHARAF

« Théo Charaf »

(Wita Records/Dangerhouse Skylab/Baco Distribution)

Ce premier album du Lyonnais THÉO CHARAF est la vraie belle surprise de ce début d’année en matière de Folk. Eponyme, l’opus est aussi épuré qu’il est abouti. Sans fioriture et soigneusement arrangé, il nous emmène en voyage dans les grands espaces américains avec un large et généreux détour par le delta du Mississippi. Et à la manière des mythiques folksingers, le musicien déroule des morceaux très bien ficelés. 

Le Français s’est forgé un style très personnel assez rare dans l’hexagone. Sa Folk aux accents bluesy prend un relief saisissant grâce à une production très brute. Et la profondeur de la voix de THÉO CHARAF prend toute son ampleur à travers une belle diversité où il joue sur différentes intonations et brille complètement sur « Oh Sister », où il est doublé et accompagné par une voix féminine qui apporte beaucoup d’élégance au morceau.

Folk pour l’essentiel, le songwriter traverse évidemment des contrées Americana (« Forward », In Vain », » Waiting Around To Die ») avec un sens du storytelling que l’on retrouve aussi sur « Vampire » plus Folk. Avec beaucoup d’émotion, THÉO CHARAF se fait plus bluesy sur « Going Down » et « Devil Got My Woman ». Et ce n’est qu’en fin d’album qu’il branche sa guitare pour le très bon « Hard Time Killing Floor Blues ». Une vraie réussite.

Bandcamp : https://theocharaf.bandcamp.com/releases  

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Folk/Americana

Tony Reed : la surprise folk du chef

Malgré une discographie impressionnante et une réputation qui le précède très largement, TONY REED, leader de Mos Generator entre autre, parvient encore à surprendre, comme avec ce premier album solo, « Funeral Suit », délicat et attachant.

TONY REED

« Funeral Suit »

(Ripple Music)

Multi-instrumentiste chevronné et consacré, en plus d’être un producteur génial, TONY REED est aussi reconnu à travers les très nombreux projets musicaux qu’il a conduit (encore très récemment avec Big Scenic Nowhere). Leader du trio Heavy Rock Mos Generator, c’est en solo qu’il se présente cette fois et sous son nom.

Faisant une petite entorse à son registre de prédilection, c’est seul aux commandes que le musicien de Seattle présente « Funeral Suit », son premier album solo. Et avec sa guitare et son piano (et quelques autres instruments plus discrets), TONY REED se livre comme rarement à travers huit morceaux introspectifs, très personnels et touchants.

Dans un registre Folk Rock très Americana, le songwriter dévoile une facette qu’on ne lui connaissait pas. Délicat, légèrement progressif et toujours aussi riche et assez complexe, « Funeral Suit » est aussi immersif que varié et même émouvant sur certains passages. Décidemment, TONY REED est un touche-à-tout de génie et vient encore de le démontrer.

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Extrême

Treyharsh : le côté Thrash/Death de la force

Sur une base assez Old School qui auraient fait un bond dans le temps, le quatuor Thrash/Death français revient, après quelques changements, avec des morceaux costauds, sombres et robustes. « Eternal Cycles » révèle enfin TREYHARSH dans ce qui a de meilleur avec un aspect plus dense et incisif qu’auparavant.

TREYHARSH

« Eternal Cycles »

(Wormholedeath)

Récemment signé chez Wormholedeath, TREYHARSH semble avoir trouvé un nouveau souffle et c’est, en tout cas, ce que laisse entendre et présager ce très bon nouvel album. Depuis dix ans, le quatuor de la région lilloise continue de forger un son qui lui est de plus en plus personnel. Assez éloigné de « Reverse » (2013) et de « When The Sun Sets In The East » sorti en autoproduction en 2017, le combo revient plus costaud que jamais.

Sûrement du au changement de line-up et à la production de Gwen Kerjan du Slab Sound Studio de Lorient, « Eternal Cycles » présente des compositions nettement plus massives et construites qu’auparavant. Mais si TREYHARSH a fait évoluer son univers Thrash/Death, il a aussi gagné en intensité et les dix nouveaux titres déploient une énergie et une puissance beaucoup plus maîtrisée et explosive (« The King’s Name », « Lust », « Agoraphobic »).

Plus dur, plus compact et plus tranchant, le quatuor français distille des morceaux très bien structurés (« The Inside Part I & II », « Constantly Oppressed »), beaucoup plus rentre-dedans et à travers lesquels le mix entre un Thrash virulent dans les rythmiques et les riffs se coordonne parfaitement avec un chant Death très percutant. TREYHARSH met aussi l’accent sur des textes très mûris et un univers qui s’est assombri. Une grosse claque !

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Hard Rock

Joel Hoekstra’s 13 : un modèle du genre

Guitariste de Whitesnake et du Trans-Siberian Orchestra, le musicien américain profite de ce début d’année pour livrer le deuxième album de son projet solo, JOEL HOEKSTRA’S 13. Et les fans de Hard US au parfum des 70-80’s livré dans une production très actuelle vont être ravis par « Running Games » qui, sans être nostalgique, met en lumière un style intemporel.

JOEL HOEKSTRA’S 13

« Running Games »

(Frontiers Music)

Ancien guitariste de Night Ranger, Joel Hoekstra n’a pas attendu de rejoindre les rangs de Whitesnake, suite au départ de Doug Aldrich, pour se faire un nom dans le monde de la six-cordes et bien au-delà. L’Américain originaire de l’Illinois a notamment déjà sorti trois albums solos, fait de multiples participations et « Running Games » est son deuxième opus sous la bannière JOEL HOEKSTRA’S 13. Et pour ce nouvel effort, il a fait appel au même line-up que pour « Dying To Live », et il faut avouer que ça fait rêver !

Quand vous avez ce genre d’amis, autant leur proposer de venir poser quelques notes, non ? On retrouve donc au casting Vinny Appice (ex-Black Sabbath, DIO) à la batterie, Tony Franklin (ex-The Firm, Blue Murder) à la basse, Derek Sherinian (Sons Of Apollo, Dream Theater) aux claviers, ainsi que  Russell Allen (Symphony X) et Jeff Scott Soto (Sons Of Apollo, Trans-Siberian Orchestra) aux chœurs… Oui, juste aux chœurs ! Ce JOEL HOEKSTRA’S 13 a plutôt fier allure et cela s’entend sur ce très bon « Running Games ».

Et comme ce projet est avant tout solo, le guitariste et compositeur a géré lui-même toutes les compositions (paroles et musique), ainsi que les arrangements et la production. Seul Chris Collier a été autorisé à s’occuper du mix. Il en résulte un très bon album de Hard US mélodique et accrocheur, où le riff est à l’honneur, tout comme des solos terriblement efficaces et peu démonstratifs (« Fantasy », « How Do You », « Lonely Days », « Finish Line » ou « Reach The Sky »). JOEL HOEKSTRA’S 13 met la banane sans donner la leçon.

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Stoner/Desert

Around The Fire : Ethnic Stoner Doom

Réduire AROUND THE FIRE à un simple groupe, certes original, de Stoner Doom serait plus que réducteur. Dans une transe omniprésente, les Grecs réalisent l’un des meilleurs albums du genre depuis très longtemps. Et il le restera ! Sur six titres, « Celestial Keepers » hypnotise autant qu’il captive avec une force et une puissance démoniaque. Un must !

AROUND THE FIRE

« Celestial Keepers »

(Independant)

Nichée au cœur de la Méditerranée, la Grèce tient une place géographique de choix, lui permettant de brasser un nombre important de cultures différentes plus ou moins voisines. C’est ce qu’a décidé de faire AROUND THE FIRE sur son deuxième album, « Celestial Keepers », qui fait preuve d’une grande créativité en puisant dans plusieurs héritages ancestraux. Et à travers six titres incroyables, le combo traverse les âges avec modernité.

Originaire de Thessalonique sur la mer Egée, c’est donc assez naturellement que le groupe a intégré des sonorités byzantines avec d’autres issues de Mongolie. Et l’ensemble fondu dans un puissant Stoner Rock souvent Doom offre des perspectives musicales singulières à AROUND THE FIRE. Les Grecs ont été jusqu’à adopter un instrument à trois cordes ancestral, le kemenje, qui rend cet album quasi-mystique et d’une authentique spiritualité.  

Dès « Kau Ano Meha », on plonge dans l’univers du combo, qui manie l’art du crescendo avec brio sur des rythmiques aux percussions tribales. Shamanique sur « Ubdi » ou « Echoes Of Oblivion », on se laisse guider par l’univers troublant d’AROUND THE FIRE. « Astral Edifer » et ses chœurs grégoriens combinés à des riffs lourds très Doom élève encore cet état de transe avant un somptueux « Awakening » envoûtant et transcendant. Exceptionnel.  

Bandcamp : https://aroundthefire.bandcamp.com/album/celestial-keepers  

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Stoner/Desert

Hvalross : la mélodie au service d’un puissant Stoner Hard

En finalement assez peu de temps, le groupe hollandais s’est forgé un son que l’on sent construit à grand renfort de concerts intensifs. Le Stoner Hard de HVALROSS rayonne de l’expérience de ses musiciens, dont la maîtrise est totale. « Cold Dark Rain » montre une grande maturité pour un premier album. Souhaitons que ce ne soit qu’un début.

HVALROSS

« Cold Dark Rain »

(Independant)

Les quatre membres de HVALROSS ont fait leurs preuves depuis des années dans diverses formations avant de se réunir en 2018 pour de conjuguer leurs talents. Et bien leur en a pris, puisque ce premier album est original tout en rassemblant des styles et des courants qui vont du Rock au Metal. L’ensemble, sous une bannière Stoner, offre un saisissant « Cold Dark Rain », plein de panache et furieusement addictif.

Rappelant autant des ambiances chères à la NWOBHM qu’à Black Sabbath ou Mastodon, le quatuor hollandais libère une énergie globalement Hard Rock, tout en nuance et en finesse. Puissant et percutant, HVALROSS a profité d’une grosse année de concerts en 2019 pour peaufiner et façonner des compositions d’une grande maturité (« As I Am », « Death From Above », « Geryon », « Trenchfeet »).

Sur des riffs épais et massifs, les Néerlandais déploient un Stoner efficace que la voix de Gerben van Oosterhout rend encore plus saisissant et empreint d’une douce mélancolie et d’une force omniprésente (« Oblivion », « The Old Master »). HVALROSS livre un album complet, bien produit, très cohérent et entrainant, et nul doute qu’on entendra parler du quatuor au-delà d’un pays qui se fait de plus en plus Stoner.

Bandcamp : https://hvalross.bandcamp.com/

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Stoner/Desert

Hebi Katana : en quête d’identité

A travers un Stoner Doom varié, le trio japonais HEBI KATANA a articulé un premier album éponyme assez complet. Si l’intention est louable, le trio devra gommer encore un peu l’impact de ses influences sur ses morceaux et définir un style plus personnel. Mais les premiers pas sont encourageants.

HEBI KATANA

« Hebi Katana »

(Independant)

Si on connait surtout le Japon pour sa scène extrême et notamment Death Metal, de jeunes pousses s’essaient aussi au Stoner comme c’est le cas avec HEBI KATANA. Dans un registre plutôt Doom et Heavy, le trio basé à Tokyo sort son premier album en autoproduction, et il laisse entrevoir de bonnes dispositions.

Avec un esprit très sabbathien, HEBI KATANA livre huit titres et deux interludes instrumentales et acoustiques où le combo passe en revue ses nombreux et variées influences passant des 70’s aux 90’s l’espace d’un riff ou d’un break. Et si les Nippons ratissent si large, c’est aussi et sûrement pour faire état de leur éventail musical.

« Directions For Human Hearts », qui ouvre l’album, est probablement le morceau le plus expérimental de l’album. Ensuite, le proto-Doom laisse sa place à des titres qui vont jusqu’à puiser dans le Grunge et le Hard Rock (« Reptile Machine », « Struggle With A Lie »). HEBI KATANA doit encore affiner son style et se faire plus original, mais les bases sont bonnes.

Bandcamp : https://hebikatana.bandcamp.com/album/hebi-katana

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Progressif

Simulacrum : l’avenir et la tradition

Avec « Genesis », les Finlandais de SIMULACRUM sont parvenus à une combinaison idéale entre le Metal Progressif actuelle proche du Power et l’héritage plus Rock des années 70. Techniquement et dans la structure de l’album, le septet montre de très belles choses et des variations étonnantes. Très mélodiques dans leur approche, les Scandinaves se veulent fédérateurs sans être trop solennels.

SIMULACRUM

« Genesis »

(Frontiers Music)

L’histoire de SIMULACRUM est assez singulière, puisque le groupe finlandais sort son troisième album, « Genesis », en 20 ans d’existence ! Fondé autour du claviériste, compositeur et arrangeur Christian ‘Chrism’ Pulkkinen, le groupe a donc sorti en 2012 « The Master And The Simulacrum » puis « Sky Divided » trois ans plus tard. C’est suite à ce deuxième opus que les Scandinaves vont opérer de gros changements et affichent ici un line-up très complet et techniquement irréprochable.

Aujourd’hui, ce sont sept musiciens qui œuvrent au bon fonctionnement de SIMULACRUM. La particularité du combo réside notamment sur la présence de deux chanteurs, Niklas Broman et Erik Kraemer, dont les timbres de voix sont aussi différents qu’ils se complètent parfaitement. Musicalement, le septet évolue dans un registre Metal Progressif, où il côtoie aussi et avec respect le Rock Progressif des pères fondateurs des années 70, montrant une maîtrise aussi puissante que délicate sur des arrangements très soignés.

Très virulent et proche du Power Metal qui fait la réputation du pays, SIMULACRUM livre des titres très incisifs et tranchants, voire Thrash, sur la première partie de l’album (« Traumatized », « Arrhythmic Distortions », « Scorched Earth »). Place ensuite à la pièce maîtresse avec le morceau-titre « Genesis », s’étalant sur quatre parties pour un total de 30 minutes. Percutantes, planantes et très mélodiques, les ambiances y sont étonnamment variées et même jazzy par moment. Un album brillant et très accompli.      

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Concerts

Metallian : 30 ans et toujours aussi tranchant !

Le magazine METALLIAN, référence du Metal dans l’hexagone, fête cette année ses 30 ans ! Et pour célébrer dignement son engagement sans faille et sa longévité, une belle Birthday Party s’imposait. Programmée sur trois jours les 19, 20 et 21 novembre prochain (avec une rallonge le 22 !), l’équipe a mis les petits plats dans les grands pour vous concocter une affiche plus que réjouissante !

Pour commencer, un petit trailer des 30 ans du magazine avant de vous dévoiler la superbe programmation de l’événement qui se déroulera au Centre Culturel L’Ilyade à Seyssinet, près de Grenoble, siège de METALLIAN :  

https://www.youtube.com/watch?v=zhWQMSXZfe4&fbclid=IwAR3ScNrGGziOlN_r2hiFfGe26_jXuAjl6tkHBerHZp8N-C–lP-QBcyNdIM

Et maintenant, le menu :

Vendredi 19/11

All Star Jam avec Christian ‘Zouille’ Augustin de Sortilège avec Nightmare, Burning Witches et Secret Sphere.

Samedi 20/11

Candlemass, Arkona, Loudblast, Benighted, Nightfall, Seth, Deathcode Society, Daemonium (concert unique !), Seide et That Old Black Magic (reformation pour ce concert !).

Dimanche 21/11

Coroner, Grave Digger, Holy Moses, Artillery, Misanthrope, Ellipsis, Deathless Legacy (premier concert en France !) et Sacral Night.

+ DATE SUPPLÉMENTAIRE à LYON le lundi 22/11 : Lyon au Transbordeur

Meshuggah et Zeal & Ardor.

Parce qu’on ne peut envisager que la METALLIAN BIRTHDAY PARTY ne puisse se dérouler dans la joie, la bonne humeur, les décibels et la sueur, n’hésitez pas à réserver dès à présent votre place !

Toutes les infos billetterie ici :  http://metallian.online/hellinthepark/#tickets

Et enfin, retrouvez les détails et toutes les infos sur www.metallian.online

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Hard Rock

Ricky Warwick : fidèle à lui-même

Sans prendre le risque de sortir de sa zone de confort, le chanteur et guitariste nord-Irlandais fait une fois encore ce qu’il fait de mieux : un Hard Rock solide et fédérateur. Dans une période compliquée, le musicien livre un album très correct d’où émergent de très bons titres.

RICKY WARWICK

« When Life Was Hard & Fast »

(Nuclear Blast)

On ne présente plus RICKY WARWICK, chanteur et guitariste de The Almighty, des Black Star Riders et ayant fait un bref passage pour un Tribute au grand Phil Lynnot de Thin Lizzy lors d’une série de concerts en 2011. Cette fois, c’est en solo et pour un huitième album que le nord-Irlandais fait son retour dans une année très perturbée, avec un nouvel opus qui porte bien son nom et colle parfaitement à son temps.

« When Life Was hard & Fast » ne change pas vraiment du répertoire habituel du songwriter. Un Hard Rock simple et efficace, où l’influence de Thin Lizzy se fait toujours sentir. Mais RICKY WARWICK entretient cette fougue qui fait de lui un très bon songwriter et un chanteur au timbre puissant et chaleureux. Après avoir sorti en single le morceau-titre, puis « Fighting Heart » et « You Don’t Love Me », on découvre l’album en intégralité.

Produit et co-écrit avec par Keith Nelson (ex-Buckcherry), il en résulte de cette collaboration un bon opus de Hard Rock ancré dans la tradition et avec des refrains toujours aussi accrocheurs. Disposant d’une production assez moyenne due à la pandémie certainement, on retrouve aussi en guest Andy Taylor (Power Station), Luke Morley (Thunder), Joe Elliott (Def Leppard) et Dizzy Reed (G N’R). RICKY WARWICK, faute d’innover, séduit toujours.