Imperturbable et inoxydable, Udo Dirkschneider reste un roc du Metal allemand depuis les années Accept, dont il demeure toujours la marque de fabrique et la véritable identité vocale. Avec U.D.O., le frontman poursuit l’aventure et sa carrière solo commence aussi à compter quelques classiques. Puissant et très actuel, « Game Over » s’inscrit dans la solide lignée Hard et Heavy teutonne.
U.D.O.
« Game Over »
(AFM Records)
Depuis qu’Accept n’est plus que l’ombre de lui-même, ça s’active sévèrement du côté de ses anciens membres. A commencer par son emblématique ex-leader et chanteur UDO. Et il faut croire que le Heavy Metal et le Hard Rock qu’il distille depuis des décennies lui vont plutôt bien car, à 69 ans, il reste vocalement irréprochable et ce n’est pas « Game Over », 17ème album du frontman, qui le démentira.
En plus de son fiston Sven derrière les fûts, l’Allemand peut compter plus que jamais sur ses deux guitaristes, Fabian Dee Dammers et Andrey Smirnov, dont la complémentarité est évidente et le colossal Tilen Hudrap à la basse. U.D.O. a fière allure et « Game Over », s’il fait une place de choix à son leader, se révèle être un très bon album de Heavy et de Hard Rock.
Toujours aussi robuste et dans la grande tradition germanique, le vétéran enchaine les morceaux comme autant de rounds (« Holy Invaders », « Prophecy », « Metal Never Dies »). Sur une grosse production, les riffs déferlent avec ardeur en parfait soutien et les solos ne sont pas en reste (« Midnight Stranger », « Speed Seeker », « Time Control »). Avec ténacité, U.D.O. trace sa route… pied au plancher.
Exit Graham Bonnet, fondateur et chanteur emblématique du groupe, et place au non moins très bon Doogie White, dont le parcours force aussi le respect. ALCATRAZZ semble presqu’immortel et livre « V », qui vaut bien que l’on s’arrête un moment. Les vétérans californiens ont toujours la pêche et le Heavy Metal chevillé au corps.
ALCATRAZZ
« V »
(Silver Lining Music)
S’il y a bien un groupe dont le parcours est chaotique et qui refuse de rendre les armes, c’est bien ALCATRAZZ. Célèbres pour avoir notamment compté dans leurs rangs Yngwie J. Malmsteen et Steve Vai, les Californiens n’ont pourtant sorti que cinq albums, dont celui-ci, ce qui fait assez peu finalement. Mais le quintet attire toujours les projecteurs, grâce à une solide réputation.
Si ALCATRAZZ joue aux montagnes russes depuis 1983, il faut lui reconnaître une certaine constance dans la qualité de ses albums. Côté line-up, il ne reste que deux membres originaux, Jimmy Waldo (claviers) et Gary Shea (basse), on retrouve Mark Benquechea (batterie) et Joe Strump (guitare) et on découvre Doogie White (Rainbow, Michael Schenker) au chant.
Très bien produit, l’album d’ALCATRAZZ porte le titre de son cinquième opus, mais revendique aussi le V de la victoire, synonyme d’un retour aux affaires inspiré. C’est vrai que les vétérans du Heavy Metal livrent douze morceaux aussi vintage qu’intemporels, et qui devraient faire leur petit effet sur scène. Le combo reste une valeur sûre du style depuis des années.
Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !
LORDS OF BLACK – « Alchemy Of Souls, Pt II »– Frontiers Music
Formé en Espagne en 2014, LORDS OF BLACK n’est autre que le groupe du chanteur Ronnie Romero (Sunstorm, The Ferrymen) qui œuvra aussi aux côtés du légendaire Ritchie Blackmore lors de la reformation de Rainbow. Autant dire que le frontman possède un solide bagage, qui prend une dimension incroyable sur cette deuxième partie de « Alchemy Of Souls », après un premier volume l’an dernier. Auteur d’une prestation puissante, faisant clairement penser à feu-Ronnie James Dio, il forme un formidable duo avec Tony Hernando (guitare, claviers, compositions). Et en quatuor, les Ibériques présentent un Heavy Metal racé et mélodique avec des passages progressifs très bien sentis. Epique et très bien produit, ce troisième opus vient hisser LORDS OF BLACK au rang des meilleurs groupes actuels du genre.
WAYWARD SONS – «Even Up The Score » – Frontiers Music
L’ancien chanteur des Little Angels, Toby Jepson, est de retour avec le troisième album de son groupe WAYWARD SONS. Et le chanteur, guitariste et producteur anglais livre de nouveau une prestation haute en couleur et terriblement Rock’n’Roll. Avec une énergie sans faille, le groupe assène un Hard Rock rafraîchissant et tonique en s’inspirant de ses références issues des 70’s et des 80’s. Loin d’être nostalgique ou passéiste, « Even Up The Score » est au contraire très actuel avec ce grain de folie présent jusque sur la pochette. Gros riffs et rythmiques sauvages accompagnent le frontman, dont le songwriting est aussi efficace et relevé que sa performance. WAYWARD SONS commence à s’inscrire dans la durée et de belle manière. Les Britanniques épatent !
Grace à une constante évolution depuis « Escape The Mind » en 2015, les Mexicaines de THE WARNING se sont forgé une solide réputation dans le milieu du Rock. Avant de sortir un album très attendu l’an prochain, le trio de Monterrey livre un EP de six titres, « Mayday », inspiré et explosif, et qui devrait séduire les foules.
THE WARNING
« Mayday »
(Lava Records)
Si les fratries sont assez fréquentes dans le monde du Rock, les sororités le sont beaucoup moins. Et c’est le cas pour les sœurs Villareal, Daniela (guitare, chant), Paulina (batterie, chant) et Alejandra (basse, chant), qui, depuis quelques années, font vibrer leur Mexique natal et même au-delà. Avec un troisième album à venir en 2022, THE WARNING monte doucement en volume.
En raison de la pandémie, le trio féminin se présente avec « Mayday », un EP de six titres dont on retrouvera les morceaux sur le futur opus qui en comptera le double. Enregistré aux Etats-Unis dans le New-Jersey avec le producteur David Bendeth (Of Mice And Men, Sleeping With Sirens) aux manettes, THE WARNING déroule un power Rock très Hard plutôt costaud.
Disponible uniquement sur les plates-formes en attendant l’album, « Mayday » compte de solides compositions (« Disciple », « Evolve », « Z ») aux refrains très accrocheurs et percutants (« Choke », « Aminosity »). Les Mexicaines ont un vrai talent pour les refrains entêtants, tout en privilégiant une belle puissance de feu à de la technique pure. THE WARNING s’apprête à entrer dans la cour des grand(e)s.
Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !
ECLIPSE – « Wired » – Frontiers Music
Sur la lancée et la belle dynamique du très bon « Paradigm » sorti en 2019, les Suédois d’ECLIPSE semblent à un sommet de leur carrière. Musicalement musclé et massif, « Wired » confirme l’élan du quatuor et sa maîtrise d’un Hard Rock à la fois mélodique et puissant. Erik Martensson (chant) et ses comparses ont écumé les scènes du monde entier ces dernières années et cela s’en ressent fortement dans la composition très live et énergique de ce neuvième album studio. Les onze titres de « Wired » s’inscrivent dans un registre où la tradition côtoie la modernité et où les riffs acérés rivalisent avec des solos millimétrés et des refrains entêtants et fédérateurs. ECLIPSE a visé juste et tape dans le mille avec un opus vigoureux et enthousiasmant.
JEFF SCOTT SOTO – « The Duets Collection – Volume » – Frontiers Music
Des deux premiers albums de Malmsteen à son arrivée récente chez Sons Of Apollo, la carrière du frontman JEFF SCOTT SOTO suit admirablement son cours et est même plutôt ascensionnelle. L’Américain d’origine portoricaine ne laisse jamais indifférent et les fans de Talisman, Soul Sirkus, Eyes, Axel Rudi Pell, Humanimal ou Journey et Takara peuvent en témoigner. Et si le chanteur a décidé de reprendre quelques uns des morceaux qui ont émaillé son parcours, il le fait en duo avec quelques amis triés sur le volet. On retrouve donc avec plaisir Erik Martensson (Eclipse), Eric Martin (Mr Big), Nathan James (Inglorious), Deen Castronovo (Journey), Russell Allen (Symphony X), Johnny Gioeli (Hardline) ou encore Mats Leven (Candlemass). Implacable et brillant, JEFF SCOTT SOTO a sorti le grand jeu.
Véritablement enivrant, ce quatrième album des Texans de DUEL prend un relief saisissant au fil des morceaux. Très massif, « In Carne Persona » s’empare des codes du Hard Rock et du Heavy Metal à travers une production vintage et moderne à la fois. Fédérateur et envoûtant, le quatuor balance des riffs très costauds sur des refrains terriblement efficaces.
DUEL
« In Carne Persona »
(Heavy Psych Sounds Records)
Dans la torpeur d’Austin, Texas, DUEL a soigneusement concocté un quatrième album décapant et irrésistible. Depuis 2016 et « Fears Of The Dead », son premier effort, le quatuor américain n’a de cesse de repousser les limites du Hard Rock et du Heavy Metal dans un esprit hyper-groovy, rappelant avec une touche vintage les belles heures des années 70 et 80. Un revival très actuel réjouissant !
Si on pouvait déjà entendre ce style il y a quatre ou cinq décennies chez Thin Lizzy, Kiss ou Maiden, on a vraiment le sentiment que DUEL vient d’allumer la lumière et de passer à la couleur. Flamboyant et mélodique, les Texans assènent leurs riffs démoniaques sur des morceaux entêtants aussi sombres que fun dans les textes.
Sur « In Carne Persona », il est question de magie noire, de sexe, de rites anciens et des démons qui peuplent nos rues. Véloces et incisifs (« Children Of The Fire », « Bite Black »), DUEL nourrit ses titres d’une tessiture sonore incroyable, très chaleureuse et qui fait des merveilles sur les mid-tempos de l’album (« Wave Of Your Hand », « Dead Eye », « Blood On The Claw »). La classe « In Carne » !
Explosif et survolté, REBEL’S END déboule plein pot avec un deuxième album délicieusement impertinent et subjectif. « Sing To The Devil » est en effet diabolique et s’étend sur douze titres incandescents. Le quatuor belge distille un Heavy Sleaze ravageur et se présente comme un combo sur lequel il va falloir compter.
REBEL’S END
« Sing To The Devil »
(Pure Steel Records)
Déjantés et irrévérencieux à souhait, les Belges de REBEL’S END balancent un mix entre Hard Rock et Heavy Metal avec une grosse dose de Sleaze. Musclé et insolent, ce deuxième album, qui fait suite à « Seeing Red, Seeing Dead » sorti en 2017, est positif et transmet une énergie incroyable à grand renfort de riffs aiguisés.
En l’espace de cinq ans, le quatuor originaire d’Anvers est parvenu à mûrir un son et une identité sonore originale, malgré des influences évidentes et parfaitement assimilées. Arborant une fougue dévastatrice, REBEL’S END embarque tout sur son passage grâce à des morceaux costauds et hyper-fédérateurs. « Sing To The Devil » est une invitation à la fête.
Dès « Evil Eye », on est pris dans le tourbillon Heavy Sleaze des Belges, dont la vigueur et la férocité ne cesse de croitre au fil de l’album (« Death & Destruction », « Outlaw », « Inferno »). La rythmique bastonne et les deux guitaristes rivalisent d’audace sur des riffs acérés et des solos hyper Rock’n’Roll. REBEL’S END sait y faire et sa puissance répand une ferveur addictive.
Muet depuis plus de dix ans avec King’s X, le bassiste et chanteur Doug Pinnick s’est de nouveau atteler à un deuxième album de GRINDER BLUES, laissé lui aussi en suspend depuis quelques années. Le Texan et la fratrie Bihlman (Jabo et Scot) livrent « El Dos », brûlant opus de Hard Rock Blues terriblement Southern.
GRINDER BLUES
« El Dos »
(Metalville Records)
Fondé en 2014 façon side-project, GRINDER BLUES n’aura sorti qu’un album éponyme cette même année et fait aujourd’hui son retour avec « El Dos » et une inspiration qui n’a pas quitté le trio. A la tête du groupe, on retrouve l’emblématique bassiste et chanteur de King’s X, Doug Pinnick, toujours aussi créatif, ainsi que Jabo Bihlman (guitare, chant) et Scot Bihlman (batterie, chant).
« El Dos » garde cette grosse dose d’adrénaline présente dès les débuts du power trio et s’engouffre dans un Hard Rock Blues très Southern, qui n’est pas sans rappeler l’album de Zakk Wylde avec Pride & Glory. L’ambiance très Blues et incandescente qui règne sur ce deuxième opus permet aux membres de GRINDER BLUES de laisser s’échapper une chaleur et une proximité rare.
Guidé par le groove imparable aussi subtil que puissant de Doug Pinnick, le trio montre de belles escapades Hard Rock sur fond d’un Southern Rock très marqué avec autant de légèreté que de puissance. De « Another Way Round » à « Gotta Get Me Some Of That » ou les très bons « Keep Away » et « Hand Of God », GRINDER BLUES apporte un souffle très actuel à un Hard Rock Blues qui sent bon le sud des Etats-Unis.
LITTLE CAESAR fait partie de la légende du Rock Hard US, qui a ensoleillé le début des années 90 depuis sa Californie natale. Basé à los Angeles, le groupe n’aura malheureusement pas connu le succès dans la durée, malgré des débuts explosifs. Plus de 30 ans après, son leader et chanteur Ron Young est toujours en grande forme et a profité de la tournée européenne en cours pour répondre à quelques questions avant une halte parisienne, le 3 octobre prochain, qui s’annonce explosive.
– En sachant qu’on allait se parler, j’ai parcouru la discographie de LITTLE CAESAR qui a d’ailleurs bercé ma jeunesse, et je me suis dit que votre son et votre identité musicale étaient restés intactes. En fait, le groupe a bien résisté à l’épreuve du temps, non ?
Oui, merci, nous sommes restés très constants ! (Rires) Nous sommes un groupe de Rock assez classique et nous avons toujours gardé cette couleur. On touche aussi au Hard Rock avec des côtés bluesy et c’est probablement ça qui fait que notre musique ne change pas beaucoup.
– Parlons de l’actualité, vous êtes en ce moment en tournée en Europe. Ca n’a pas été trop compliqué à mettre en place en raison de la pandémie ?
Un petit peu quand même ! (Rires) En fait, il y a juste un festival où nous étions programmés qui a été annulé. Tu sais, on respecte toutes les règles, les précautions et nous nous plions à toutes les exigences. Mais le fait que les touristes américains ne puissent pas voyager nous a quand même compliqué la tache. Mais on met les masques, on se lave les mains… So, here we are ! (Rires)
– Si vous devez être ravis de retrouver vos fans, j’imagine que pour eux aussi, ça doit être un vrai plaisir de voir LITTLE CAESAR de retour sur scène ?
Oh oui, c’est incroyable ! Tu n’imagines même pas à quel point cela nous a manqué ! Le pire avec cette pandémie est d’avoir été privé de nos fans. Nous sommes un groupe de Rock et on n’est pas là pour jouer derrière des écrans. Durant l’été dernier, on s’est vraiment demandé combien de temps cela allait encore durer. On devenait fou ! La seule chose qui nous importait était de remonter sur scène. Heureusement, les choses se sont améliorées et nous avons pu recommencer les concerts. Et puis, il y a aussi nos équipes, les fans bien sûr, mais aussi tous les médias, etc… Mais je crois que cela nous a rendu plus fort au final.
– D’ailleurs, de quoi est composé votre set-list ? Vous y avez inclus quelques titres inédits, ou est-ce que vous jouez uniquement vos classiques ? Et est-ce qu’il vous arrive de la modifier suivant les concerts ?
On essaie de couvrir tous nos albums. C’est vrai qu’on joue un peu moins notre premier album, puisqu’on l’a déjà beaucoup fait. Il y a une grande liberté sur le choix des morceaux. Et nos fans ont leur chansons préférées aussi, alors on essaie de satisfaire tout le monde. Du coup, on leur demande souvent quel titre ils veulent écouter ! (Rires)
– Justement, vous avez sorti « Eight » il y a maintenant trois ans. Est-ce qu’un nouvel album est en préparation et est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus ?
Oui, nous avons déjà commencé à composer de nouvelles chansons pour le prochain album. Nous n’avons malheureusement pas eu beaucoup de temps pour en écrire beaucoup, mais nous en jouons déjà certaines sur scène.
– « Eight » est un très bon compromis entre un Rock propre à la scène de Los Angeles avec un côté très bluesy, qui rend vos morceaux très attachants et sincères. C’est dans ce même registre que tu vois l’avenir musical de LITTLE CAESAR ?
Oui, je crois qu’on tient une bonne formule ! (Rires) En fait, on ne pose pas vraiment ce genre de questions, parce que c’est ce que nous avons toujours fait. On essaie avant tout de s’amuser et de garder cet esprit Rock. On n’a pas vraiment envie de faire autre chose finalement. C’est une expression qui vient de nous-mêmes, de notre feeling du moment et c’est vraiment ce que nous sommes.
– Depuis LITTLE CAESAR et quelques autres qui ont fait les belles heures du Rock et du Hard made in Los Angeles, il n’y a pas vraiment eu de relève. Comment l’expliques-tu ? La voie était pourtant toute tracée ?
C’est vrai qu’il y avait eu une réelle et très forte explosion de groupes made in LA. Malheureusement, ça ne collait plus avec ce qu’attendaient MTV et certaines radios à l’époque. C’est ça qui a tout foutu en l’air ! Les clubs aussi ont commencé à passer de la Dance Music, alors qu’il y avait d’excellents groupes ! Et ce n’est pas propre à Los Angeles, ça s’est passé un peu partout. Beaucoup de groupes ont du quitter L.A. pour être vus et entendus. On ne sait pas trop ce qui s’est réellement passé, car les groupes étaient bons et avaient de très nombreux fans. Il y avait une superbe vibration dans tout Los Angeles.
– Enfin avant de se séparer, qu’est-ce qu’on peut souhaiter à LITTLE CAESAR pour vous retrouviez la lumière de manière plus constante ?
Tu sais, juste de continuer à écrire de bonnes chansons, de faire de bons concerts et de garder ce merveilleux contact avec le public. On s’éclate vraiment avec les gars, c’est très excitant. C’est vrai qu’on est un vieux groupe et notre premier album a beaucoup marqué les gens. On veut continuer à distiller notre Hard Rock bluesy, tout en respectant les très bons groupes qui existent aujourd’hui.
LITTLE CAESAR fait escale en France, à Paris, le 3 octobre prochain. Le groupe se produira aux Etoiles (Paris, 10ème) à partir de 20h.
Il existe des groupes qui parviennent à régénérer un style en puisant au cœur de ses racines. C’est le cas de HOLY DEATH TRIO dont le Hard Rock très vintage et Southern vient secouer l’auditeur. Les Texans signent un très bon premier album, aussi jubilatoire qu’intemporel. Tout en assumant ses influences, le power trio régale aussi par son approche très moderne et sauvage.
HOLY DEATH TRIO
« Introducing… »
(Ripple Music)
Arrivé il y a quelques mois chez Ripple Music pour y dénicher de nouveaux talents, Rob Blasko, accessoirement bassiste d’Ozzy, n’a pas mis bien longtemps à trouver une vraie pépite et méchamment armée de surcroit. Et cette première signature se nomme HOLY DEATH TRIO, combo Hard Rock aux saveurs vintage fougueuse et presque démoniaque.
Originaires du Texas, John P. Rosales, Jonathan Gibson et Trey Alfaro ont été nourris au Hard et au Heavy Metal des années 70 et 80 et bercés de Blues sudiste décapant. Et HOLY DEATH TRIO a parfaitement digéré cette belle mixture pour la faire sienne. Naturellement intitulé « Introducing… », ce premier album fracasse à tout-va.
Sur un groove imparable, le trio déroule et la machine à riffs s’emballe (« White Betty », « Bad Vibrations », « Get Down »). Sous la houlette de Charles Godfrey (Whiskey Myers, Swans), ce premier opus bénéficie d’une belle production qui met parfaitement en relief la fièvre que procure HOLY DEAH TRIO (« The Killer », « Fish Sticks »). Du beau boulot !