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Post-Metal

Cult Of Luna : en orbite stationnaire

Album après album, CULT OF LUNA continue d’enrichir un style bien à lui dans un post-Metal aux multiples facettes, le tout grâce à un univers sombre où la violence et la douceur font bon ménage. Avec « The Long Road North », les Suédois se montrent féroces et toujours aussi techniques, et guidés par un chant hypnotique et rageur. Une nouvelle prouesse.

CULT OF LUNA

« The Long Road North »

(Metal Blade Records)

Les très prolifiques Suédois font déjà leur retour après « The Raging River », sorti il y a tout juste un an. Il faut croire que CULT OF LUNA avait encore des choses à dire, car « The Long Road North » dépasse l’heure sans être trop répétitif. Après plus de 20 ans passés à s’approprier le Sludge, le post-Rock et le post-HardCore, le sextet est désormais identifiable entre mille et caractérisé par un post-Metal très personnel. 

Dans la lignée des deux dernières réalisations du sextet, ce neuvième album ne surprend pas vraiment, mais rassure sur les capacités du groupe à explorer encore plus son registre pourtant bien établi. Et dès « Cold Burn » et ses presque dix minutes, CULT OF LUNA envoûte et assomme grâce à un riff pénétrant et tellurique, malmené par un Johannes Persson impérial.

Enrobés de claviers et de samples utilisés à bon escient, les nouveaux morceaux des Scandinaves créent des sensations à la fois brutales (« The Silver Arc ») et apaisantes comme « Beyond I », chanté par Mariam Wallentin et sa voix cristalline. Sur de solides rythmiques et des changements d’atmosphères entre déflagrations et immersion totale, CULT OF LUNA tient son rang avec brio.

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Metal Progressif

Persefone : une approche visionnaire

Sombre et pourtant éclatant, ce sixième et très attendu album du sextet basé à Andorre, « Metanoia », est un voyage étonnant et très percutant à travers un Metal Progressif appuyé, violent parfois, technique souvent et très mélodique. Un mélange détonnant proposé par un PERSEFONE grandiose et plein de surprises.

PERSEFONE

« Metanoia »

(Napalm Records)

PERSEFONE a la particularité d’être constitué des six personnes les plus connues de la Principauté d’Andorre, ce qui n’est pas rien. Blague à part, en l’espace de deux décennies, le groupe est devenu une valeur sûre, bien que discrète, du Metal Progressif à tendance extrême. Toujours très mélodique et doté d’une puissance phénoménale, « Metanoia » surgit cinq ans après « Aathma » et surprend encore par sa richesse.

Comme d’habitude, PERSEFONE se présente avec une production aux petits oignons, toute en finesse et pleine de relief. Et on doit cette belle mise en lumière à David Castillo (Leprous, Soen, Opeth) pour le mix et à Tony Lindgren (Enslaved, Sepultura) pour le mastering. Dire que « Metanoia » sonne parfaitement est un doux euphémisme, mais l’essentiel reste la musique et le groupe frappe encore très fort. 

Dans une multitude de paysages sonores et musicaux, les Andorrans brillent par la force de leurs nouvelles compositions où le Metal Progressif se fond dans des ambiances Death et brutales et d’autres plus légères et presque rêveuses (« Katabasis », « Merkabah »). PERSEFONE éblouit carrément sur « Consciousness Pt.3 » et conclue magnifiquement ce nouvel opus avec les trois actes d’« Anabasis ». Exemplaire et indispensable.

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Blues Folk/Americana Metal Rock

JaCob : western urbain

Derrière cette étonnante pochette, c’est un album tout aussi curieux qu’ont concocté le ténébreux songwriter Jaypee-Jaypar et son Cannibal Orgasmic Band avec JaCOB. Côtoyant le Blues, le Rock, la Folk et le Metal, le combo se garde pourtant de les investir pleinement. Une façon de ne pas y toucher et de se révéler dans un Americana tendu et sombre à travers ce très bon « Metamorphosis ».

JaCOB

« Metamorphosis »

(Grey Cat Records/Inouïe Distribution)

Jaypee-Jaypar devait sûrement se sentir un peu seul. Après le très bon « Meet Me Again » en 2019, le songwriter a décidé de prendre du volume et s’affiche désormais sur le bien-nommé « Metamorphosis » avec quatre comparses. Aux côtés du chanteur-guitariste, on retrouve Marie Caparros (violoncelle), Fred Brousse (harmonica, guitare), Rémi Dulaurier (batterie) et Jean Joly (basse, contrebasse) et JaCOB a plutôt fière allure.

Et si le line-up à l’allure d’un Blues band, on en est effectivement pas bien loin, même si le compositeur a une vraie tendance à brouiller les pistes. Très épurée, l’atmosphère qui se dégage de ce premier album en groupe peut laisser un peu perplexe. Dès « Prayer » qui ouvre l’album, on a ce sentiment que JaCOB nous plonge dans une ambiance de western contemporain. Plusieurs styles s’entrechoquent avec une élégance certaine.

Mélanger le Blues, la Folk et le Rock dans un esprit assez Metal peut pourtant être risqué. Les deux navrants albums de Me And That Man en témoignent avec éclat. Mais dans le cas de JaCOB, on serait plutôt dans un registre Americana musclé et brûlant, où la classe surplombe la démonstration (« Lovesome Bastard », « Son Of A Bitch », « Rain », « In My Realm »). Sans renier une touche française évidente, le groupe impose un style rugueux et convaincant.

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Power metal Symphonic Metal

Sonata Arctica : symphonie intimiste

Figure incontournable du Power Metal un brin symphonique, les Finlandais de SONATA ARCTICA ont décidé, du moins pendant un temps, de couper l’électricité pour présenter leurs morceaux sous une forme acoustique. Le premier volume de « Acoustic Adventures » présente le groupe sous un angle très différent, et loin d’être inintéressant.

SONATA ARCTICA

« Acoustic Adventures – Volume One »

(Atomic Fire Records/ADA)

Depuis son premier album « Ecliptica » en 1999, le Power Metal de SONATA ARCTICA en a fait des émules. Aujourd’hui reconnue comme l’une des formations incontournables du style, le quintet compte dix albums studio à son actif et par conséquent un répertoire qui commence à être bien fourni. Et c’est donc dans ce dernier que le groupe a puisé les compositions de ce nouvel opus.

Malgré la puissance de ses morceaux et leur petit côté symphonique, les Finlandais ont toujours misé sur les mélodies et les refrains afin de rendre leur musique la plus fédératrice et accessible possible. Dès 2016, SONATA ARCTICA a commencé à présenter des versions acoustiques de leurs titres, et c’est trois ans plus tard que l’idée de les immortaliser sur disque a fait son chemin.

Dans ces nouvelles versions, SONATA ARCTICA ne s’est pas contenté de troquer les guitares électriques contre des acoustiques. Les Scandinaves ont réarrangé certains morceaux de manière assez étonnante (« The Rest Of The Sun Belongs To Me », « Wolf & Raven », « A Little Less Understanding », « For The Sake Of Revenge »). Ce premier volume de « Acoustic Adventures » est très réussi et parfaitement produit.

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Hard-Core Metal

[Going Faster] : Comeback Kid / Great American Ghost

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

COMEBACK KID – « Heavy Steps » – Nuclear Blast Records

A la fois pionnier et pilier du HardCore canadien depuis deux décennies, COMEBACK KID livre un septième album qui sent le souffre. Sur ce nouvel opus, le quintet effectue un retour aux sources aussi brutal que féroce. Old School dans la forme et très actuel dans son propos, « Heavy Steps » ne manque ni de rage, ni de puissance (le morceau-titre, « Dead On The Fence », « Time To Form », « Menacing Weight »). Produits par John Paul Peters et mixés par Will Putney (deux cadors), les onze morceaux dévoilent toute la force et l’agressivité du combo. A noter la présence de Joe Duplantier de Gojira sur le titre « Crossed », qui parvient sans mal à se glisser dans un HardCore très Punk pourtant éloigné de son groupe. Une bien belle claque.

GREAT AMERICAN GHOST – « Torture World » – Entertainment One Music/MNRK Heavy

Pour son cinquième effort, le gang HardCore de Boston livre « Torture World », un EP en forme de brûlot constitué de quatre bombes métalliques dont la déflagration s’étale sur un bon quart d’heure. Enregistré et produit par Will Putney (encore lui !), expert du registre, ce nouvel EP mêle violence et colère dans un univers où les riffs très Thrash viennent mettre le feu à un Metal HardCore insaisissable et surpuissant. Un bel alliage. GREAT AMERICAN GHOST, s’il sonne très moderne, n’en garde pas moins une approche  très Old School que l’on trouvait sur son premier effort en 2013. De « Kingmaker » à « Womb » ou encore le morceau-titre, le quatuor américain est toujours virulent et intraitable. Le combo s’affirme comme la nouvelle génération déjà indéboulonnable du HardCore américain.

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Hard Rock Heavy metal Progressif Proto-Metal Stoner/Desert

Döminance & Submissiön : culte et dévotion

Lorsqu’on connait la technicité de Blue Öyster Cult, se lancer dans un Tribute peut s’avérer être délicat au point d’y laisser quelques plumes et quelques dents. Mais concernant les musiciens de Stoner, Desert Rock et proto-Metal qui composent ce bel album DÖMINANCE & SUBMISSIÖN, il semblerait que le challenge ait décuplé leur inspiration. Mieux, certains morceaux sont revisités avec une fougue surprenante.

DÖMINANCE & SUBMISSIÖN

« A Tribute To Blue Öyster Cult »

(Ripple Music)

Chez le label californien Ripple Music, on ne manque pas d’idées et grâce à des connexions facilitées par des artistes-maison de haut viol et de grands talents, de beaux projets émergent comme ce DÖMINANCE & SUBMISSIÖN, un album hommage au légendaire groupe de Hard Rock occulte Blue Öyster Cult. Composé de reprises inédites interprétées par des artistes issus essentiellement du mouvement Stoner, la fête est belle, inattendue et agréablement surprenante.

S’atteler au répertoire des mythiques New-Yorkais n’est pas une mince affaire. Et il faut rappeler qu’à l’origine du projet, on retrouve feu Steve Hanford et Ian Watts de Ape Machine. Initialisé alors que ce premier était une fois encore en prison, il a tout juste eu le temps de finaliser ses propres parties avant de laisser la place à un casting hors-norme, dont le travail est aussi étonnant qu’éblouissant, le tout avec une production extrêmement brute.

A l’œuvre sur DÖMINANCE & SUBMISSIÖN, Mark Lanegan, Billy Anderson, Mondo Generator, Mos Generator, Howling Giant, des membres de Fu Manchu et High On Fire, ainsi que les talentueux Great Electric Quest, War Cloud et Spindrift s’en donnent à cœur-joie. Parmi les 13 morceaux, on redécouvre sous un œil neuf les classiques « The Reaper », « Burnin’ For You », « Godzilla », « Tattoo Vampire », « Fireworks » ou encore « Flaming Telepaths ». Un bon coup de fouet !

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Black Metal Doom Viking Metal

Ereb Altor : offrande païenne

Le puissant Metal Pagan d’EREB ALTOR refait surface avec un neuvième album déchainé et impressionnant de maîtrise. Typiquement Black Metal dans l’approche de certains morceaux et plus atmosphériques et Doom sur d’autres, le quatuor viking propose avec « Vargtimman », un album complet et varié, jouant sur les ambiances dans des joutes vikings mémorables.

EREB ALTOR

« Vargtimman »

(Hammerheart Records)

Cela fait bientôt 20 ans que les valeureux Vikings d’EREB ALTOR montent à l’assaut et passent à l’attaque armés d’un metal sombre et fracassant. La thématique païenne et nordique guide le groupe dont le registre s’affine au fil des albums, et ce neuvième opus est très certainement le meilleur d’une déjà belle discographie. Le quatuor suédois n’est pas prêt de rendre les armes, ça c’est clair ! 

Sur « Vargtimman », EREB ALTOR fait parler la poudre, ou plutôt les glaives, et monte en puissance au fur et à mesure que les morceaux défilent. Les riffs sont tranchants, les rythmiques lourdes et le travail effectué sur le chant, tout en nuances, montrent que le combo scandinave est parvenu à ses fins. Entre Black Metal et des influences Folk traditionnelles, le groupe impressionne par sa noirceur et son énergie.

Si quelques passages nous renvoient à Bathory, Grand Magnus et Wardruna, EREB ALTOR se révèle sous une identité plus personnelle à travers « Vargtimman ». Féroces et guerriers, les Suédois oscillent entre titres violents et d’autres plus atmosphériques et Doom (« Fenris »). Parfois Folk et épiques (« Alvabot ») ou plus puissants (« Rise Of The Destroyer »), le groupe perpétue la tradition Viking Metal et Pagan avec force.

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Experimental Metal Progressif Rock Progressif

XCIII : avant-garde conceptuelle

Loin des conventions et des idées reçues inhérentes à chaque style et qui permettent à chacun de mettre les albums dans une case bien précise, XCIII fait fi des étiquettes, à moins que ce soit pour mieux les coller où bon lui semble. Sur « Void », c’est un télescopage savamment dosé entre des sonorités Metal, Trip-Hop, Prog-Rock, Coldwave et toujours avant-gardistes et expérimentales que nous propose le musicien français.

XCIII

« Void »

(My Kingdom Music)

Avec XCIII, on ne sait jamais vraiment à quoi d’attendre et c’est une très bonne chose ! Toujours seul aux commandes, Guillaume Beringer, qui interprète tous les instruments et le chant, semble pourtant sur « Void » désirer partager son univers, qui reste progressif et avant-gardiste, avec la chanteuse Maélise Vallez. Présente sur quatre morceaux, elle apporte une nuance, une lumière et une chaleur assez inattendues à ce cinquième album, toujours aussi minutieusement élaboré avec des arrangements bénéficiant d’une attention toute particulière.

Des styles et des ambiances différentes, XCIII en a parcouru depuis son tout premier EP « Majestic Grief » en 2010. Traversant tout à tour et au gré de son inspiration des registres comme le Black Metal, la Coldwave, le Trip-Hop, le Prog expérimental, l’Ambient avec parfois même des clins d’œil au Drone, le musicien livre « Void », un album peut-être plus personnel, presque conceptuel et en tout cas plus organique qu’à l’habitude. Une touche plus acoustique que l’on doit à l’évidence à l’intervention de deux pianistes et d’une violoncelliste (« Vs »).

Très bien produit et masterisé par Steve Kitch, gage de qualité s’il en est, « Void » donne aussi l’impression de moins jouer sur les boucles et se détourne des morceaux parfois répétitifs dans la forme, l’empreinte de l’univers dans lequel XCIII se meut depuis des années. Plus abordables aussi, des titres comme « Red Lights » ou « Hannah » conservent cet aspect expérimental et très Electro, mais ils font aussi émerger une facette estampillée ‘chanson’, rare jusqu’ici. Et « Rosemary » et « Tapeworm » viennent confirmer cette évolution permanente dans l’anticonformisme, qui reste la marque de fabrique de l’artiste.

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Doom Post-Metal Psych

King Bastard : une odyssée cathartique

Montrer autant d’audace et d’assurance dès son premier album est une chose plutôt rare. Avec « It Came From The Void », KING BASTARD s’embarque dans un vagabondage spacial et agité à travers un Doom puissant, moderne et psychédélique où le quatuor flirte avec le post-Metal. Presqu’entièrement instrumental, l’opus des New-Yorkais côtoie le surnaturel avec minutie.

KING BASTARD

« It Came From The Void »

(Independant)

Rarement un album aura aussi bien porté son titre. « It Came From The Void » résume à lui seul les intensions et l’aboutissement des compositions du quatuor new-yorkais. Et il s’agit d’un trip musical dans les ténèbres de l’espace auquel nous invite KING BASTARD et dans lequel il nous propulse sans prévenir. Et si ce premier opus autoproduit ressemble à s’y méprendre à une jam cosmique, il n’en est pourtant rien.

N’allez pas croire que « It Came From The Void » a quoique ce soit de cacophonique, il est plutôt chaotique dans sa conception, même si son aspect expérimental a été soigneusement pensé. KING BASTARD sait où il va et il y court sans aucune hésitation, ni retenue. Enregistré en conditions live le temps d’un week-end dans le Queens à New-York, ce premier effort est une déflagration Doom Psych unique.

Dans univers très cinématographique, KING BASTARD développe un style basé sur l’épaisseur et l’impact des riffs, la puissance de sa rythmique et l’exploration d’atmosphères souvent proches d’un post-Metal fracassant, fondu dans un psychédélisme de chacun instant (« From Hell To Horizon », « Bury the Survivors/Ashes To Ashes », « Blackhole Viscera »). Aussi imprévisible que libérateur, l’album est un lâcher prise total.  

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Blues Rock Hard Rock Proto-Metal

Buffalo Revisited : no time to die

Les légendes ne meurent jamais, dit le proverbe. BUFFALO REVISITED en est la preuve vivante puisque, pour le 45ème anniversaire de son album le plus marquant, les Australiens ont rejoué « Volcanic Rock » devant une poignée de chanceux à Sydney. Le feeling est intact, l’intensité et la force des morceaux aussi et ce témoignage live ravivera bien des souvenirs auprès des amoureux d’un Rock très Metal véritable et authentique. 

BUFFALO REVISITED

« Volcanic Rock Live »

(Ripple Music)

Les groupes australiens ayant réussi à sortir de leur gigantesque île se comptent sur les doigts d’une main. Il en est pourtant qui sont parvenus à influencer plusieurs générations de combos dans des registres qui vont du Heavy Metal au Stoner en passant par le Hard Rock, le Psych et même le Blues Rock. Et plus que des grands frères, BUFFALO REVISITED fait plutôt figure de parrain du genre et dépositaire d’une identité unique en son genre.

Fondé en août 1971, les rockeurs ont essuyé les plâtres avant que n’émergent Colored Balls, Ac/Dc, The Angels ou Rose Tattoo. C’est dire l’impact du groupe sur ses compatriotes. Malgré seulement cinq albums parus entre 1972 et 1977, BUFFALO REVISITED a eu le temps de fonder le mythe et reste toujours une référence pour de très nombreuses formations de pub-Rock et autres en Australie et même au-delà. Et aujourd’hui, la légende revit l’espace d’un live.

Avec Dave Tice (chant), seul rescapé du line-up originel, toute l’âme et l’intensité de BUFFALO REVISITED est manifeste sur ce « Volcanic Rock Live », qui reprend l’intégralité de l’album sorti en 1975. Enregistré dans un lieu assez intime à Sydney, on retrouve avec plaisir des morceaux comme « Sunrise (Come My Way) », « Freedom » et « The Prophet ». Seul bémol, on regrettera la qualité de l’enregistrement, qui est très loin d’être satisfaisante.