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Furr : FURRieusement groove !

Décidemment, la scène hexagonale se porte comme un charme et ce n’est pas la puissance de feu de FURR, qui viendra démentir cet état de fait. Dès son premier EP autoproduit, le sextet montre de beaux arguments en faisant de « Thank You » un disque incisif et mélodique à la fois. Le Metal Alternatif du combo est déjà au point et devrait faire des ravages sur scène.

FURR

« Thank You »

(M&O)

A l’écoute de ce premier EP de FURR, c’est plutôt au groupe que l’on a envie d’adresser nos remerciements. Entre Rock et Metal, avec un gros penchant pour ce dernier, le sextet propose cinq morceaux d’Alternative Metal frais et relevés et ne s’encombre pas de détour pour aller directement à l’essentiel. Alors, « Thank You pour la bonne claque !

Fondé en 2017, FURR a fait appel à ses fans et à un financement participatif pour produire son premier effort. Et le résultat est plus que concluant. Le son puissant et massif et la combinaison des voix féminine et masculine (Eva Manko et Arnold martin) apporte au groupe, avec d’habiles changements de tonalités, une belle variété.

Aussi mélodique que compact et agressif, « Thank You » propose des morceaux costauds (« Fight ! »), tout en proposant des refrains très fédérateurs. La qualité des riffs et la force des rythmiques donnent aussi une belle dynamique au répertoire de FURR. Très actuel, le sextet joue sur la modernité de son jeu, tantôt épique et progressif (« My World », « Again », « Fallback »).

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Atreyu : bouillonnant baptême

Avant l’été, ATREYU vient poser une petite bombe et on n’en attendait pas moins d’eux vu leurs récents albums. Les Californiens reviennent en forme et c’est peu de le dire. « Baptize » est un petit bijou de Metal… sur courant alternatif et pas si Core que ça. Et ce huitième album studio vient confirmer la grande forme du quintet.

ATREYU

« Baptize »

(Spinefarm Records)

On ne va pas se mentir. J’ai lâché l’affaire en 2000 et suis revenu en 2015… environ. Donc ATREYU, je connais et de mon temps, on ne disait pas MetalCore, mais Metal Alternatif. Donc, on va rester là-dessus. Déjà parce que le groupe n’est pas tombé dans le panneau et qu’en plus, il s’est amélioré avec le temps. Le combo était authentique à l’époque et « Baptize » confirme simplement leur évolution.

Témoin de l’héritage des années 2000, ATREYU va donc de l’avant et propose des compos aussi musclées qu’intéressantes. Agressifs, mélodiques et très techniques, les Américains ne manquent pas d’idées. Et si le chanteur Alex Varkatzaz n’est plus là, le groupe peut compter sur Brandon Saller, d’ailleurs bien meilleur. Ainsi, « Baptize » se présente sous les meilleurs auspices. 

Très costaud sur les rythmiques et incisif sur les riffs, ATREYU surprend aussi par des solos très mélodiques, et pour le coup agréable, qui viennent appuyer le propos. Car le quintet n’est venu déterrer les morts, mais plutôt leur redonner vie (« Save Us », « Catastrophe », « Weed », « Sabotage Me », « Dead Weight »). Sans casser trois pattes à un canard, ça détend !

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Les interviews, les questions…

Les interviews sont les plus lues sur le site, et ça fait plaisir ! C’est vrai que c’est sympa de lire les chroniques des albums sortis, mais avoir le ressenti et les propos des groupes restent l’essentiel du métier et la curiosité de chacun est légitime. Et comme votre intérêt est croisant, je vais vous en proposer de plus en plus. Alors des interviews : oui, pas n’importe comment. Et Rock’n Force va garder sa ligne de conduite… sérieuse mais pas que !

Alors une interview, c’est quoi et à quoi ça sert ? En ce qui me concerne et pour en avoir réalisé des centaines, c’est l’occasion d’en savoir un peu plus que les groupes. Donc, pas de questions du genre : « Quelles sont vos influences ? », « Comment le groupe s’est-il formé ? » ou « Vous faites comment avec cette pandémie ? ». On s’en fout un peu, non ? Sinon, on lit d’autres magazines « spécialisés »… comme chez le coiffeur !

Ce genre d’infos doit figurer dans le chapeau avec la présentation du groupe. Du coup, il reste un espace de liberté énorme ! Quand on interroge un groupe, si on est un peu curieux, d’autres questions se posent. On a envie d’en savoir un peu plus sur le pourquoi-du-comment d’un album notamment et éventuellement d’autres choses, qui sortent du contexte musicale. En tout cas, c’est ce qui m’anime depuis de longues années.

C’est pourquoi je vais tenter de vous proposer des interviews qui sortent un peu de la norme et qui vous apporteront les réponses que les autres ne vous ont auront pas donné. N’étant pas chasseur de scoop, elles sont souvent décalées et ‘hors-promo’, mais c’est ça qui me séduit et me tient à cœur. Désolé. Rock’n Force est un média entièrement libre et compte bien le rester ! Et encore merci à vous d’être de plus en plus nombreux !

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Erwan Bargain : et si les zombies, c’étaient nous ? [Essai/document]

En parcourant les œuvres sur les zombies au cinéma, ERWAN BARGAIN ne s’est pas contenté d’en faire une liste resserrée. Non, il a cherché à définir la dimension sociale et politique dans les films sur ces morts-vivants qui nous ressemblent à bien des égards. D’actualité, « Zombies – Des visages, des figures… » nous renvoie à notre propre existence et peut-être aussi à notre condition.

ERWAN BARGAIN

« Zombies – Des visages, des figures… »

(Editions Ocrée – 15€)

Depuis toutes ces années à œuvrer dans les colonnes du magazine « Ecran Fantastique », ERWAN BARGAIN en a vu défiler des zombies. Les morts-vivants, il les connait bien pour les avoir vu grandir et évoluer sur les grands comme les petits écrans. Quoi de plus naturel donc pour l’auteur breton que de décrypter leur condition ? « Zombies – Des visages, des figures… » se pose comme un regard sur le phénomène à travers le cinéma et des films souvent à double-lecture, en argumentant un engagement sur l’état de notre société.

Ouvrant le livre avec « La nuit des morts-vivants » de George A. Romero sorti en 1968 et qui a offert ses lettres de noblesse au genre, ERWAN BARGAIN établit une rétrospective historique des zombies dans le septième art. Tout en nous interrogeant sur les chemins empruntés par les hommes, ces films questionnent aussi sur nos comportements et sur une société de sur-consommation en roue libre. Plusieurs phénomènes de notre quotidien sont ainsi mis en exergue comme l’exclusion, nos dérives et nos désespoirs. 

Chaque film retenu met le doigt sur des problématiques très actuelles et permet d’aborder de nombreuses errances sociétales que l’on peut retrouver à travers notre égoïsme, l’indifférence ou la peur de l’autre. Le zombie vient-il pointer le déclin de notre monde à travers le cinéma ? Est-il l’incarnation d’un virus dans notre inconscient et qui éclaterait au grand jour à travers la pandémie que nous vivons ? La question est posée par ERWAN BARGAIN… entre les lignes et pas seulement.

www.editions-ocree.fr

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Neorhythm : l’âme russe côté sombre

En seulement trois ans, NEORHYTHM en est déjà à sa dixième production entre singles, EPs et albums compris. Conquérant et conceptuel dans son approche, le duo russe développe sur des thématiques liées à la planète et la nature humaine un Groove Metal aux accents Death et progressifs très abouti et massif.

NEORHYTHM

« Evils »

(Independant)

Si la légende veut que le duo se soit formé en Laponie, c’est bel et bien de Saint-Pétersbourg que le tonitruant duo est originaire. Très prolifique, NEORHYTHM revient déjà avec « Elvis », un nouvel EP de quatre titres très peu de temps après leur dernier album en date, « Terrastory ». Conçu comme un lien avant le prochain opus, le combo continue d’explorer les vices des hommes et de leur société. 

Malgré des titres en anglais, c’est pourtant en russe que NEORHYTHM s’exprime, ce qui rend leur Groove Metal teinté de Death Progressif encore plus percutant et obscur. Il faut aussi dire que le duo a pour habitude d’utiliser le latin, l’anglais et le grec ancien dans ses textes. Et « Elvis » arrive comme un coup de massue, où le groupe mélange très habillement ses influences assumées que sont Pantera, Death, Meshuggah ou Gojira.

Sur des riffs aussi tranchants qu’acérés, le combo distille un Metal très travaillé et à la production irréprochable et qu’il a lui-même réalisé. Dès « Servitude » puis « Lies », le ton est donné et entre growl puisant, chant Thrash ou phrasé parlé, NEORHYTHM multiplie les pistes et sur un groove dévastateur pose un chant en russe qui offre une belle dimension. Plus Metal Progressif sur « Avarice » et « Wrath », le duo régale, et on attend l’album avec impatience.

www.neorhythm.bandcamp.com

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Nine Skies : accordé !

Le groupe NINE SKIES (Rock Progressif) a hâte de vous présenter son nouvel album : « 5.20 » avec la participation d’un quatuor à cordes. Tout en acoustique, le groupe va encore nous faire rêver…

C’est le bon moment pour les aider. A défaut de concerts, pour l’instant, ça se passe par là :

https://www.kickstarter.com/projects/nineskies/album-520

Je ne manquerai pas de mettre en ligne la chronique et l’interview du groupe, réalisée lors de la sortie du deuxième album, dans les jours à venir. Et je vous tiendrai bien sûr au courant.

En attendant, NINE SKIES n’attend que vos étoiles pour faire briller les cieux !