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Desert Rock Drone

Droneroom : face à l’horizon

Pour un peu, on l’entendrait marcher dans le désert. DRONEROOM, one-man-band hors du commun, joue avec les atmosphères comme personne et il nous promène à l’envie dans un décor quasi-naturaliste fait d’un mur d’effets sorti de sa Telecaster. Entre bourdonnements et ondulations, le Desert Drone instrumental de l’Américain grince et captive.

DRONEROOM

« Whatever Truthful Understanding »

(Desert Records)

Blake Edward Conley, alias DRONEROOM, est un drôle d’oiseau. Ce one-man-band, qui s’est autoproclamé ‘Cowboy Of Drone’, évolue dans un registre dont il est sans nul doute l’un des seuls représentants. Originaire de Nashville, le musicien a fait escale à Louisville pour se poser à Las Vegas plus récemment. Et avec ses déplacements, autant d’albums ont jalonné sa route.

Très aventurier, il ne cesse de multiplier les expérimentations musicales, laissant libre-court à une créativité et une ingéniosité sans faille. Mais DRONEROOM n’est pas l’œuvre d’un farfelu, loin de là. Poussant à l’extrême son Desert Drone, Conley donne vie à un style minimaliste basé sur des rythmes Country dans lesquels des boucles d’effets en tous genres se meuvent harmonieusement.

Pour « Whatever Truthful Understanding », DRONEROOM se présente sous une forme très acoustique et organique d’où s’échappent même des sons de la nature. Sur des morceaux  dépassant les dix minutes, le musicien nous transporte dans un univers lancinant et émotionnellement très fort. Dans des tableaux où le désert côtoie le bruit de la pluie, la technique unique de l’Américain fait mouche. Une autre vision du monde !

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Doom Hard 70's Stoner Rock

Alunah : hypnotique

La dynamique musicale adoptée par ALUNAH sur ce sixième album révèle une extrême maturité et surtout une grande maîtrise, qui permet au groupe de marier son Doom des débuts à des phases Hard Rock, progressives et psychédéliques. Avec « Strange Machine », le quatuor de Birmingham, la cité du Sabbath, lorgne vers l’excellence en s’ouvrant à d’autres horizons toujours très Stoner.

ALUNAH

« Strange Machine »

(Heavy Psych Sounds Records)

Chaque album d’ALUNAH est toujours une petite surprise en soi, tant ils sont différents les uns des autres. Et même s’il existe évidemment une continuité dans la discographie du groupe, à savoir une base Doom, la créativité des Anglais les pousse toujours un peu plus loin dans l’expérimentation et la quête d’une identité encore plus forte. Et « Strange Machine » se pose comme l’un des albums majeurs du combo.

Les changements de line-up déjà à l’œuvre sur le précédent album, « Violet Hour », semblent porter leurs fruits et ont ouvert bien des portes à ALUNAH. Toujours guidé par leur frontwoman Siân Greenaway et sa voix à la fois Soul, sensuelle et envoûtante, les Britanniques ont ajouté de la couleur à leur répertoire, qui portent désormais vers des ambiances Stoner et presque Desert.

Très solaire par moment (« Fade Into Fantasy », « Psychedelic Expressway »), c’est pourtant dans un Hard Rock doomesque et aérien qu’évolue dorénavant ALUNAH, tout en gardant ce côté épique (« The Earth Spins » avec Shane Wesley de Crowbar à la guitare) et un groove à toute épreuve (« Dead Woman Walking »). Avec « Strange Machine », le groupe est subjuguant de beauté et de clarté et son Stoner est éclatant.

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Blues Blues Rock

Dom Martin : tous les Blues

Valeur montante et véritable révélation de la scène Blues nord-irlandaise, le songwriter DOM MARTIN livre un troisième album étonnant et mené de main de maître par le guitariste et chanteur. « A Savage Life » révèle un musicien sensible et capable d’évoluer dans tous les registres du genre avec la même justesse et le même feeling, tout en traversant le temps.

DOM MARTIN

« A Savage Life »

(Independent)

Primé et distingué à de multiples reprises, le guitariste et chanteur DOM MARTIN apporte un véritable souffle nouveau et rafraîchissant sur la scène Blues européenne. Certes, il y a quelques réminiscences de Gary Moore et même de Rory Gallagher chez le Nord-Irlandais, mais avec ce deuxième album, « A Sauvage Life », il brille par son originalité et surtout un style pour le moins débridé.

Entre tradition et modernité, le songwriter balaie un large panel, tout en restant fidèle à une patte désormais identifiable. Guitariste-hors-pair, DOM MARTIN livre aussi une prestation vocale convaincante, en passant d’un registre sensible à des titres plus urbains et bruts. Tout en feeling et en émotion, les musiciens qui l’accompagnent portent un groove constant et une vérité de chaque instant.

Délicat sur « Here Comes The River » et « The Man From Nowhere » (avec craquements de vinyle en fond), l’Irlandais du nord donne également dans le Blues Rock façon Billy Gibbons sur « Gauge ». Plus sensible sur « Addict », DOM MARTIN se fait aussi plaisir en reprenant « The Parting Glass », un traditionnel écossais très souvent chanté dans toute l’Irlande. Avec « A Savage Life », le songwriter frappe fort et s‘impose.

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Hard Rock Heavy metal

[Going Faster] : Fer de Lance / Radiant

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

FER DE LANCE – « The Hyperborean » – Cruz Del Sur Music

En français dans le texte, FER DE LANCE est originaire de Chicago et propose un Heavy Metal original. Après un premier EP en 2020 (« Colossus »), le quintet sort un premier album bâti sur sept morceaux d’une bonne longueur, qui font une belle synthèse entre les univers de Bathory et de Rainbow. Très harmonieux, « The Hyperborean » repose sur des bases légèrement Old School avec une remarquable profondeur et une évidente complexité. A trois guitares, FER DE LANCE alterne entre électrique et acoustique, jouant ainsi sur la puissance de son Metal et des mélodies très apaisantes et progressives. Les Américains ont su créer un style très particulier en proposant un son très européen, ce qui détonne de la scène actuelle du pays. Le groupe de l’Illinois ne cache pas ses influences et y puise même toute sa force.

RADIANT – « Written By Life » – Massacre Records

Quatre ans après son premier album éponyme, RADIANT vient confirmer toute la fougue de son Hard Rock sur ce deuxième opus plein d’envie. Sur une très bonne production, le quintet allemand livre de nouveaux titres à la fois intemporels et très actuels. Mené par son frontman Herbie Langhans qui réalise, mixe et produit aussi « Written By Life », le combo a pris beaucoup d’assurance et livre un style aussi accrocheur que costaud. Par ailleurs, RADIANT affiche une belle unité. Il faut dire que chaque membre a apporté des idées de textes et c’est en studio, tous ensembles, que « Written By Life » a été entièrement composé. Un véritable travail de groupe que l’on ne rencontre malheureusement plus beaucoup, et qui fait de ce deuxième effort un moment de Hard Rock assez rare et authentique.

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Heavy Psych Rock Stoner Rock

Saturna / Electric Monolith : stoned in Barcelona

Ripple Music parcourt le monde en quête de ce qui se fait de mieux en termes de Stoner Rock et de ses dérivés et c’est dans la capitale catalane, Barcelone, que cette nouvelle escale se déroule. Entre ambiances Southern et 70’s, le groove et le feeling des deux formations s’enflamment dans un psychédélisme authentique, solide et planant.

SATURNA / ELECTRIC MONOLITH

« Turned To Stone Chapter 4 : Higher Selves »

(Ripple Music)

En plus de sortir très régulièrement les albums des meilleurs représentants de la scène Stoner, Doom et Psych de la planète, Ripple Music a lancé avec ingéniosité quelques séries de collaborations audacieuses à travers des splits, dont ceux intitulés « Turned To Stone », et voici le quatrième chapitre. C’est à Barcelone que ce nouveau volet nous invite avec les groupes SATURNA et ELECTRIC MONOLITH pour ce « Higher Selves » de haute volée et captivant d’un bout à l’autre.

Commençons donc avec SATURNA qui ouvre le bal avec talent et affiche d’entrée la luminosité si caractéristique et chère et à la capitale catalane. Stoner évidemment, le combo et sa décennie d’existence nous enveloppent dans un Rock d’où émanent des effluves Southern bienfaisantes et pleines de finesse. Avec une belle fraîcheur et après quatre albums, les Espagnols présentent des morceaux aux envolées classiques et efficaces (« Following The Sun », « Drowning », « Don’t Run »).

Place ensuite à leurs voisins d’ELECTRIC MONOLITH dans un registre pas si éloigné, qui se veut toutefois plus Heavy Rock et Psych dans l’approche. Du haut de ses sept années de Stoner, le trio barcelonais joue sur de belles nuances empruntées aux 70’s et aux maîtres du genre, Black Sabbath et Led Zeppelin en l’occurrence, en y apportant une touche originale et actuelle (« Hold Me Again », « By My Side »). Les Catalans sont à la fois cosmiques et perchés, alors pas question de leur en vouloir (« So Lonely Drying »).

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Hard-Core Post-HardCore

Anna Sage : sans sommation

Le magma dans lequel nous propulse ANNA SAGE sonne la révolte et donne l’assaut dans un Metal HxC brutal et sombre, qui n’en oublie pas pour autant de poser des ambiances savamment dissonantes et franches. Dans une veine post-HardCore sauvage, le quatuor parisien joue sur différents tableaux avec une redoutable efficacité. Rageur et captivant à la fois.

ANNA SAGE

« Anna Sage »

(Klonosphere)

A quelques mois près, ANNA SAGE fêtait ses dix ans d’existence. Un dixième anniversaire qui aurait pu être célébré de main de maître par ce premier album éponyme franchement digne de ce nom. Mais bon… Blague à part, avec « Anna Sage », les Parisiens entrent avec fracas dans la cour des grands, toujours armés du post-HardCore aussi ténébreux qu’incendiaire. Et le quatuor n’a rien laissé au hasard en appuyant là où il faut.

Après deux EP (en 2014, puis en 2018), ANNA SAGE n’a pas réduit la voilure et encore moins l’intensité de son jeu. Quatre ans plus tard, il renouvelle sa confiance à Francis Caste, celui-là même à qui l’on doit la superbe production du dernier album de Hangman’s Chair. Et bien leur en a pris, car on est d’emblée saisi par l’atmosphère de « Anna Sage » et  par la finesse des arrangements et du mix.

Moderne, technique et percutant, ANNA SAGE se veut à l’image du célèbre hors-la-loi, John Dillinger, coincé par le FBI grâce à une prostituée qui a donc donné son nom au groupe. Sans concession, parfois chaotique et toujours très frontal (« The Holy Mice », « Hostile Cage », « Sinner Ablaze »), les titres sont très compacts et cette première réalisation ‘long format’ offre des sonorités impactantes phénoménales (« Wall Of Hate », « Loveless »). Pleine face ! 

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Blues Blues Rock Rock

Edgar Winter : au nom du frère

Rock, Blues, robuste, généreux et guidé par une émotion très palpable, cet album hommage à son frère Johnny par EDGAR WINTER reflète avec un grand respect et une volonté de très bien faire l’immense parcours d’un guitariste hors-norme qui aura marqué tant de musiciens de Blues et conquis tant de fans à travers le monde. « Brother Johnny » ne verse pas dans la nostalgie, mais plutôt dans la fierté d’un beau travail accompli.

EDGAR WINTER

« Brother Johnny »

(Quarto Valley records)

Rendre un hommage appuyé à son frère aîné était apparu comme une évidence à EDGAR WINTER, cadet de feu-Johnny. Bien entendu axé sur les guitares, avec des six-cordistes prestigieux à l’œuvre sur « Brother Johnny », l’album se veut et se présente comme un grand voyage musical, qui traverse la vie et l’œuvre du Texan en passant par toutes les émotions et avec une classe ultime dans laquelle le guitariste se serait sûrement reconnu. Et forcément, de grands noms du Blues qu’il a directement influencé sont présents sur l’album.

Sur 17 titres et une heure et quart de Blues Rock, de Rock et de morceaux intemporels, « Brother Johnny » d’EDGAR WINTER nous transporte à travers la très prolifique discographie de l’Américain. Et sa Gibson Firebird résonne toujours avec l’éclat qu’on lui connait entre les mains d’un tel prodige. Pour la petite (et triste) histoire, Johnny Winter nous avait quitté le 16 juillet 2014, dans un hôtel du District de Bülach en Suisse, deux jours après sa toute dernière prestation mondiale, au ‘Cahors Blues Festival’ en France.

Sur une production brillante signée Ross Hogarth, on mesure l’immense héritage laissé par Johnny, et qui mieux que son frère EDGAR WINTER pouvait constituer un tel casting ? Ainsi, on retrouve Joe Bonamassa, Doyle Bramhall II, John McFee, Robben Ford, Billy Gibbons, David Grissom, Taylor Hawkins, Warren Haynes, Steve Lukather, Michael McDonald, Keb Mo, Doug Rappoport, Bobby Rush, Kenny Wayne Shepherd, Ringo Starr, Derek Trucks, Waddy Wachtel, Joe Walsh, Phil X et Gregg Bissonnette. Que la fête est belle !

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Hard Rock

[Going Faster] : Black Swan / Inglorious

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

BLACK SWAN – « Generation Mind » – Frontiers Music

Avec ce deuxième album, BLACK SWAN s’installe désormais de manière durable sur la scène Hard Rock. Il faut aussi rappeler qu’avec un tel line-up, le quatuor a tout pour réaliser de très bonnes choses. Et après « Shake The World », il remet ça avec ce « Generation Mind » vigoureux, mélodique et dynamique. Constitué du chanteur irlandais Robin Mc Auley (Mc Auley Schenker Group) et des Américains Reb Beach à la guitare (Winger, Whitesnake), du bassiste Jeff Pilson (Dokken, Dio, Foreigner) et du batteur Matt Starr (Burning Man), BLACK SWAN régale encore grâce à des riffs racés, des mélodies et des refrains imparables et une puissance de feu qui permettent à ce groupe de musiciens chevronnés d’offrir un étonnant renouveau au Hard Rock actuel. Une belle et grosse claque !

INGLORIOUS – « MMXXI Live At The Phoenix » – Frontiers Music

Enfin un album live qui restitue parfaitement toute l’énergie et la force d’un concert de ce groupe dont le public, totalement acquis à sa cause, donne le change et joue le sixième membre du quintet anglais. Après quatre albums bien salués par les fans et la critique, INGLORIOUS a profité d’une éclaircie durant la pandémie pour enregistrer ce très bon « MMXXI Live At The Phoenix » en septembre dernier à Exeter en Angleterre. Toujours guidé par son leader et chanteur Nathan James, que l’on avait connu au sein du Trans-Siberian Orchestra et avec Uli John Roth, le combo britannique passe en revue l’ensemble de sa discographie à travers une performance époustouflante, où INGLORIOUS semble transfiguré par une adrénaline constante, qui rend son Hard Rock furieusement addictif.

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Melodic Rock

Godo & : libre et solaire

Intemporel, sensible et tout en émotion, « On Time » propose un voyage transatlantique, des côtes anglaises à la Californie, à travers un Rock parfois Pop ensoleillé et relevé. Derrière GODO & se cache, à peine, le compositeur, guitariste, claviériste et chanteur Claude Gaudefroy, connu comme le loup blanc dans le milieu pour ses multiples casquettes. Et ce premier album est une réussite à tous les niveaux !

GODO &

« On Time »

(Bernerie Hills production/ Inouïe Distribution)

Voilà un album qui fait du bien ! Tour à tour journaliste, consultant, patrons de magasins d’instruments ou encore choriste, il fallait bien qu’un jour ou l’autre Claude Gaudefroy livre sa propre vision et son feeling personnel du monde musical qu’il a toujours côtoyé. Et c’est donc avec « On Time » et sous le pseudo de GODO & qu’il prend son envol. Et avec la manière ! Chaque détail est minutieusement soigné grâce à de fins arrangements.

Entièrement écrit, composé et produit par ses soins et avec Michel Taitinger aux manettes, « On Time » réussit le tour de force d’apporter à des compositions très bien ciselées un son et un mix à la hauteur. Car GODO & se présente avec des titres dont la qualité de la réalisation ne souffrirait pas la médiocrité sonore, d’autant que la pléiade d’invités laisse franchement rêveur. C’est un casting très haut de gamme qui accompagne le musicien.

Sans les citer tous, Craig Blundell (Steven Wilson), Adam Holzman (Miles Davis), Stu Hamm (Joe Satriani) ou encore Simon Phillips (Toto) sont de la partie et offrent tous une couleur incroyable et un relief saisissant aux morceaux de GODO &. Entre Rock légèrement Pop où se mêlent des sonorités british un peu prog, jazzy ou bluesy dans les guitares, « On Time » embrasse le plus souvent des airs de Rock californien avec une élégance rare.

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Thrash Metal

Crisix : Mosh en HD

Acéré, fulgurant et joyeux, CRISIX livre enfin un nouvel album, où il peut laisser exploser toute sa force et son envie de faire entrer ses fans dans un interminable mosh. Patron du Thrash Metal espagnol, le quintet de Barcelone se présente en « Full HD », façon déménageur. Une déflagration sonore et tout sourire !

CRISIX

« Full HD »

(Listenable Records)

Hyperactifs, les Catalans le sont à coup sûr. Depuis ses sessions « American Thrash » (2019) où le quintet rendait un hommage appuyé et très réussi à ses aînés, puis avec le très bon « EP Pizza » l’an dernier, CRISIX marque son territoire et il a tendance à très sérieusement s’agrandir. Et c’est une très bonne nouvelle tant le groupe apporte joie, fraîcheur et enthousiasme à la scène Thrash Metal européenne.

Avec le mosh élevé au rang de religion, le frontman Julián Baz et sa bande vont véritablement donner de la hauteur à leur carrière, basée jusqu’à présent sur d’incessants concerts donnés sans relâche. Inscrire sur disque l’incroyable énergie et la fougue qui se dégagent de CRISIX en live semblait être le dernier jalon à poser par les Espagnols pour asseoir définitivement leur belle réputation.

En révisant leurs classiques il y a trois ans, les thrashers sont défini et affiné leur style qui, s’il ne manque pas de folie, reste ancré dans un registre traditionnel, mais resserré pour plus d’efficacité (« Beast », « W.N.M. United » en version développée, « Extreme Fire Hazard », « Speak Your Truth »). Et enfin, CRISIX nous rappelle au bienveillant soleil de Barcelone avec « Macarena Mosh » et « Boc De Biterna ». Bouillonnant !

Retrouvez la chronique du dernier EP :