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Blues Blues Rock

Superdownhome : the dandys roots

Splendeur et incandescence, ce sont en ces termes que l’on pourrait résumer ce nouvel album de SUPERDOWNHOME. Le malicieux et très complice binôme transalpin passe à la vitesse supérieure et, s’il s’affirme de plus en plus musicalement, il a aussi convié quelques pointures à la fête. Racines Blues, énergie Rock déjantée : le charme opère et l’objectif d’une belle communion est atteint. Et l’incendie se propage à vive allure sur « Blues Pyromaniacs ».

SUPERDOWNHOME

« Blues Pyromaniacs »

(Dixiefrog/Pias)

Comme beaucoup, j’ai découvert ce sulfureux duo italien à la faveur de la très bonne compilation « No Balls, No Blues Chips » parue en 2020 chez Dixiefrog. Une fois encore, le label français a eu le nez creux, puisque « Blues Pyromaniacs » va encore plus loin dans l’exploration de ce Blues Rock rugueux et brut de décoffrage à l’œuvre chez SUPERDOWNHOME. Et du changement, il y en a encore sur ce nouvel album haut en couleurs et plein de surprises.  

L’évolution majeure chez ces dandys ruraux est la présence à la production et à leurs côtés du grand Anders Osborne, qu’ils sont allés chercher jusqu’en Nouvelle Orléans. Et « Blues Pyromaniacs » a pris beaucoup de volume d’autant que l’Américain y joue de la guitare et de la basse sur un grand nombre de morceaux, tous de SUPERDOWNHOME, hormis « Don’t Bring Me Down » d’Electric Light Orchestra et « New York City » de John Lennon, qui a enfin de l’allure.

Beppe Facchetti et Enrique Sauda s’éclatent vraiment sur les 14 titres de ce bel opus, à l’instar de Mike Zito, Bombino et Andy J. Forest venus participer à cet atoll de joie et de bonne humeur (« Motorway Son », « Ambition Craze », « A Wandering Wino », « Vacuity Blues »). SUPERDOWNHOME a même complété son jeu avec des cuivres, de l’harmonica et de l’orgue pour plus de relief (« Disaster Moon ») et le résultat est phénoménal. L’Italie a le Blues et ça lui va carrément bien !

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Heavy Psych Rock Sludge Stoner Blues

Lord Elephant : un colossal mastodonte

Bardé de Stoner, de Heavy Blues, de Sludge Metal et d’une pointe d’Acid Rock, c’est à un incroyable voyage dense et intense que nous convie le power trio italien avec « Cosmic Awakening ». Avec un tel premier album, le groupe risque de fortement marquer les esprits, tant le style instrumental de LORD ELEPHANT est franchement démentiel.

LORD ELEPHANT

« Cosmic Awakening »

(Heavy Psych Sounds)

Oser s’appeler LORD ELEPHANT et sortir un premier album de cette trempe fait plus que susciter la curiosité. Le trio italien, qui évolue dans un registre instrumental, n’y va pas par quatre chemins et affiche un Stoner Blues où une multitude d’éléments vient de greffer à la foudre du combo. Et l’incroyable fluidité avec laquelle se livrent les Transalpins est même surprenante.

Vu le style LORD ELEPHANT, on aurait pu s’attendre à des morceaux s’étendant sur la longueur, mais hormis le musclé « Hunters Of The Moon » et ses huit minutes trente, « Cosmic Awakening » se concentre sur des titres efficaces, solides et concis. Et avec des touches de Sludge, de Fuzz très Doom et d’un soupçon d’Acid Rock, le pari est remporté haut la main.

Malgré l’absence de chant, on est littéralement saisi par l’impact des compositions de « Cosmic Awakening ». Dès les deux parties qui ouvrent l’album (« Forsaken Slumber » et « First Radition »), LORD ELEPHANT va à l’essentiel et les riffs puissants, la monumentale basse et la fracassante batterie offrent une combinaison fulgurante (« Desert Collision », « Raktabija », « Stellar Cloud »). Massif et mélodique à la fois.

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Hard Rock Hard US Heavy metal Sleaze

Reckless : incendiaire et farouche

Chez RECKLESS, on a l’art et la manière de cultiver le souvenir et même de le faire briller. Sans nostalgie, le quintet italien revisite et alimente le Hard Rock des années 80 avec un enthousiasme communicatif et une envie que l’on retrouve dans un troisième album blindé de riffs sauvages, de mélodies entêtantes et de brushings impeccables.

RECKLESS

« T.M.T.T.80 »

(Sneakout Records / Burning Minds Music Group)

Lors de sa formation en 2005 en Italie, RECKLESS n’avait comme seul objectif de rendre hommage à la scène Hard, Heavy, Sleaze et Glam des années 80. Créé par A.T. Rooster, son chanteur, le groupe sort aujourd’hui son troisième album et, pour un peu, on croirait à s’y méprendre qu’il est d’époque… bien aidé tout de même par une production très actuelle et pêchue.

Avec « T.M.T.T. 80 », l’acronyme de « Take Me To The 80’s », RECKLESS nous replonge dans une époque bénie, faite de riffs hyper-Rock, de refrains accrocheurs et fédérateurs et surtout d’une gigantesque dose de fun et de bonne humeur. Ce nouvel opus est un véritable remède à la morosité et il s’écoute en boucle (« Countach », « Chic & Destroy », « Rock Hard (In My Party !) »).  

Forcément, les Transalpins nous rappellent Cinderella, Twisted Sister, WASP, Mötley Crüe et tant d’autres et on ne leur en voudra pas ! La fougue du frontman, des deux guitaristes et de la rythmique basse-batterie fait vraiment plaisir à entendre et RECKLESS utilise cette énergie débordante au service d’un style vraiment addictif (« We Are The Rock », « Raise Your Fist », « Red Lips », « Scandalo ! »). Réjouissant !

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AOR Hard Rock

Saints Trade : conjurer le sort

Les Italiens de SAINTS TRADE semblent être ressortis regonflés à bloc de la période de pandémie, et surtout du confinement très strict imposé dans leur pays. Entièrement composé à cette période, le trio et ses amis livrent « The Golden Cage », qui est une belle réponse en forme d’espoir, dans un Hard Rock mélodique pêchu et véritablement pensé pour la scène. Les Transalpins entendent bien rattraper le temps perdu avec ce très bon troisième album.

SAINTS TRADE

« The Golden Cage »

(Art Of Melody Music/Burning Minds Music Group)

Fondé en 2009 à Bologne, SAINTS TRADE poursuit sa route et, après « Time To Be Heroes » en 2019 (chroniqué à l’époque), fait son retour avec un troisième album qui vient confirmer les intentions du groupe. Basé sur le trio originel Santi Libra (chant), Claus (guitare) et Andrea Sangermano (basse), le combo s’est entouré de la même équipe de ‘guest’, venue lui prêter main forte comme précédemment.

Toujours enregistré, mixé et produit par Roberto Priori (qui signe le solo de guitare sur « Once And For All »), qui met parfaitement en valeur la musique des Transalpins, « The Golden Cage » a été entièrement composé durant le confinement de leur pays, d’où le titre de l’album. Frustrés par la situation, SAINTS TRADE livre pourtant un album très positif et plein d’allant avec des titres entraînants et dynamiques.

Toujours fidèle à un Hard Rock mélodique aux accents Hard FM et AOR à l’occasion (les synthés en moins), on notera à nouveau la participation de Paolo Caridi (Arthemis, Hollow Haze, Sweet Oblivion) à la batterie et Pier Mazzini aux claviers. Les nouveaux morceaux de SAINTS TRADE ne manquent pas de souffle et affiche au contraire une belle renaissance (« Neverland », « Casino Royale », « Mirror Of Myself », « Double Trouble »).

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Doom Metal Rock

[Going Faster] : Messa / Wyatt E.

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

MESSA – « Close » – Svart Records

Avec ce superbe album, MESSA assoit encore un peu plus son exponentielle notoriété. Le quatuor italien, fondé en 2014, n’aura pas mis longtemps pour s’extraire de l’underground Doom transalpin. Original, immersif et également délicat et puissant, le groupe surprend par sa maîtrise et surtout son côté expérimental du style. Guidé par sa frontwoman Sara dont la voix est d’une force incroyable, MESSA joue sur des aspects sombres, occultes, hallucinés et planants sur ce « Close » de toute beauté. Désormais au sommet de la scène Doom revival, le groupe peut tout se permettre comme cette présence obsédante et transcendantale du oud, qui libère des sonorités orientales fascinantes (« Orphalese », « Pilgrim »). « Close » est un joyau dont il serait dommage de se priver, tant il franchit toutes les limites du Rock et du Metal.   

WYATT E. – « Al Bēlūti Dārû » – Stolen Body Records

Après un premier EP en 2015, puis un album en 2017, la valeur montante du Drone Doom Oriental livre un nouveau format court basé sur deux morceaux approchant chacun les 19 minutes. Avec « Al Bēlūti Dārû », le trio belge se fait ensorceleur et captivant en repoussant les limites de son propre style. Les atmosphères développées par WYATT E. nous renvoient à la thématique de l’empire néo-babylonien à travers des boucles hypnotiques dans lesquelles se confondent technologie et instruments traditionnels. Avec une magistrale production signée Billy Anderson (Sleep, Om, Melvins), les Liégeois nous font passer dans un autre monde, jouant sur le côté solaire et l’aspect sombre de son registre. Entièrement instrumentale, la musique de WYATT E. nous invite à faire un bond dans le temps.

A noter que les deux groupes sont en tournée dans toute l’Europe et seront de passage le 19 avril au Michelet à Nantes et le 20 au Glazart à Paris.

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post-Rock Progressif Stoner/Desert

Stranger In My Town : un Stoner expansif et volubile

Superbement bien produit, « Vol. II » des Italiens de STRANGER IN MY TOWN montre de nombreuses facettes du groupe, qui parvient sur une base Stoner Rock à nous embarquer dans des sentiers Desert Rock, Heavy, Doom et post-Rock de belle manière. Dans un registre entièrement instrumental, les Transalpins font preuve s’autant de créativité que de technicité et d’audace.

STRANGER IN MY TOWN

« Vol. II »

(Independant)

Issu de la bouillonnante scène italienne, STRANGER IN MY TOWN livre son « Vol. II », cinq ans après le premier. Toujours autoproduit et entièrement instrumental, le quatuor distille un Stoner Rock varié et créatif, qui n’hésite pas à s’évader vers des sphères plus progressives. L’absence de chanteur offre au groupe une liberté musicale dans laquelle il s’engouffre très volontiers.

Solides et aérés, les neuf morceaux qui composent « Vol. II » brillent par leurs nombreuses ambiances et STRANGER IN MY TOWN évolue au fil des titres avec une grande facilité et une belle fluidité. Armé d’une solide rythmique composée d’Enrico Sperone (batterie) et de Silvano De Franco (basse), le quatuor passe de compositions purement Stoner (« Indian », « Sun Tension ») à des styles plus aérés.

L’énorme travail effectué par les deux guitaristes, Allan Pigliacampo et Issaco Frigerio, rend ce « Vol. II » saisissant. Les riffs sont acérés et massifs et le lead porte des mélodies qui tendent vers un Desert Rock parfois aux frontières du post-Rock, où les Italiens se font plaisir (« Flying Leaf », « Moon Fog », « Shadow Trip »). STRANGER IN MY TOWN gagne franchement à être connu et surtout reconnu.

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Heavy metal

Bastet : déesse de Metal

A base de riffs acérés, le Heavy Metal de BASTET s’inscrit dans la grande tradition du genre. Mélodique et massif, les Italiens ont bâti leur premier album éponyme sur des compos entêtantes, des refrains fédérateurs et un jeu de guitare millimétré et plein de feeling. Composé de musiciens plus qu’aguerris, le quatuor réalise un opus plein de classe.

BASTET

« Bastet »

(Steel Shark Records)

Si vous êtes amateurs de Heavy Metal racé et véloce, BASTET ne devrait pas vous décevoir. Les Italiens livrent leur premier album éponyme et s’il sonne si bien, ce n’est pas complètement un hasard. Ce qui n’était qu’un side-projet pour le guitariste Mike Petrone (Gengis Khan) a rapidement pris la forme d’un groupe où sont venus se greffer des musiciens de choix.

Derrière le micro, on retrouve la frontwoman Nico Gilli (ex-Nasty Tendency) dont la puissance vocale guide avec force ce premier opus dans un registre rappelant celui de Leather Leone et Doro dans l’agressivité. Et les deux membres permanents de BASTET ont bénéficié de l’apport considérable d’une rythmique infaillible, qui offre une énergie et un impact redoutables.

A la basse, Simone Mularoni (guitariste de DGM et qui a aussi réalisé l’album) donne le change à Fabio Alessandrini (batteur d’Annihilator) pour former un duo explosif. Sur des compos incisives, mélodiques et un brin Old School, BASTET entretient la flamme d’un Heavy Metal éternel (« Lights Out », « Anger In Your Eyes », « News From Hell », « Beyond The Fight », « Masquerade »). Imparable.

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Psych Stoner/Desert

[Going Faster] : Yur Mum / Ikitan

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

YUR MUM – « Tropical Fuzz » – M&O Music

Actif et monté sur ressort depuis cinq ans, YUR MUM est un duo assez atypique. Brésilien et basé à Londres, le combo monte au front avec un Heavy Stoner Punk percutant et monstrueusement efficace. Après un premier album en 2018 (« Road Rages »), puis un EP l’année suivante (« Ellipsis »), les Sud-américains effectuent un retour à leurs racines avec ce « Tropical Fuzz » débordant de groove, de gros fuzz bien sûr et de mélodies aussi accrocheuses que Punk dans l’attitude. Anelise Kunz (basse et chant) et Fabio Couto (batterie) ne s’économisent pas et de deuxième album est explosif du début à la fin (« Banana Republic », « Kiss And Tell », « Black Rainbow », « Rio ‘69 »). Le Brésil vibre au rythme de la massive basse de YUR MUM dans un carnaval de décibels Stoner.

IKITAN – « Darvaza y Brinicle » – Taxi Driver Records

Les plus fidèles d’entre vous connaissent déjà IKITAN, trio italien de Stoner Psych, qui a figuré parmi les toutes premières interviews du site. Fondé à Gênes il y a deux ans, le groupe avait fait ses débuts avec « Twenty-Twenty », un EP hypnotique composé d’un seul et unique morceau de 20 minutes. Entre Desert Rock musclé et Stoner Psych, les Transalpins évoluent dans une formule instrumentale progressive et envoûtante. Ne faisant rien comme les autres, IKITAN sort sa première cassette, limitée à 30 exemplaires, où l’on retrouve les singles « Darvaza » et « Brinicle ». L’esprit jam qui fait la force des Italiens est toujours très présent et l’invitation au voyage nous tend les bras.  

Retrouvez l’interview du groupe : https://rocknforce.com/ikitan-le-son-des-pierres/

Bandcamp : https://taxidriverstore.bandcamp.com/album/darvaza-y-brinicle

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Hard Rock Heavy metal

Estriver : en eaux troubles

Repartant sur de nouvelles bases après une expérience sous un autre nom, ESTRIVER sort son premier album, « Outcry », loin d’être l’œuvre d’amateurs. Bien au contraire, les Italiens montrent une très belle technique et un songwriting affûté. Le quintet présente un style entre Hard Rock et Heavy Metal très accrocheur et robuste.  

ESTRIVER

« Outcry »

(Wormholedeath)

Puissant et véloce, ESTRIVER a retenu des années 90 ce sens de la mélodie imparable et ce riffing tranchant, vif et un peu shred, façon Dokken. Cependant, le quintet italien évolue dans un registre résolument moderne, ce qui donne à « Outcry » un attrait singulier. Efficace et costaud, ce premier album sous ce nom est une réelle bonne surprise. Rentre-dedans dès le premier morceau, le groupe se montre féroce.

Evoluant auparavant sous le patronyme de Bluerose qui compte deux albums à son actif, les Transalpins sont déterminés à en découdre et l’énergie déployée tout au long des 12 morceaux devrait saisir et convaincre sans peine les amateurs de Hard Rock et de Heavy Metal. Très percutant, ESTRIVER se déploie avec force et volonté (« Nails », « Slavery », « Hiraeth »).

Grâce à son frontman Piero Patty qui offre une prestation hors-norme, à ses deux guitaristes inspirés et sa rythmique musclée, le combo italien apporte une vision pertinente de son style de prédilection. Sur des riffs tranchants et acérés, ESTRIVER s’aventure avec habileté dans des sphères entre Hard et Heavy avec une belle dextérité (« Human Destiny », « March Of The Black Flag »).

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Alternative Rock Power Rock Progressif

[Going Faster] : Increase The Anima / Visavis

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

INCREASE THE ANIMA – «Elisabeth » – Tunecore

Disponible uniquement en digital, INCREASE THE ANIMA est le projet solo du batteur et bassiste italien Davide Porcelli du groupe Egosystema. Fort d’une trentaine d’années d’expérience, le musicien livre avec « Elisabeth » un savant mélange de Rock, de Metal et de Hard Rock. Avec une touche italienne et quelques sonorités progressives, le multi-instrumentiste offre un large tour d’horizon musical entre Alternative Rock et Metal. Frais et dynamique, « Elisabeth » sonne à la fois intemporel et très moderne. Et en guests, INCREASE THE AMINA accueille notamment Marco Pastorino (Temperance, Virtual Symmetry), Luca Birocco (Egosystema), Luca Negro (Temperance) et quelques autres. Davide Porcelli a composé un bon premier EP, qui appelle maintenant une suite.  

VISAVIS – « Great! » – M&O Music

Rompu à la scène depuis de nombreuses années maintenant, VISAVIS avait fait parler de lui en 2018 avec « War Machine », un album plutôt orienté Hard Rock. Composé en pleine pandémie et à distance, « Great! » vient conclure en beauté des mois de travail. Ce nouvel EP de six titres se tourne cette fois vers un Alternative Metal ou un Power Rock musclé et accrocheur. Mixé par Fred Duquesne (Mass Hysteria), ce nouvel effort se veut positif et massif. VISAVIS montre un visage nouveau, très racé et dynamique. Efficaces et précis, les riffs comme les rythmiques sont marqués par une puissance que l’on retrouve sur six morceaux plein d’énergie et de détermination. Le quatuor de Tulle semble repartir sur de nouvelles bases, et on sent dans ces nouvelles compositions une farouche envie de les jouer en live, tant « Great! » est réellement taillé pour la scène.