Catégories
Hard Rock Metal Progressif Progressive Heavy Metal

Bad As : à la croisée des chemins

Pour peu d’avoir l’esprit ouvert, cette nouvelle réalisation de BAD AS va ravir les amateurs de Hard Rock, de Heavy Metal et de Prog. Car les Transalpins, à travers « Fight The Demons », ne se mettent aucune limite et laissent libre-court à une inspiration qui va puiser dans une culture musicale aussi vaste que pointue. Techniquement imparable, le groupe joue sur les mélodies en y insufflant des accélérations ravageuses et un chant d’une superbe polyvalence.  

BAD AS

« Fight The Demons »

(Wormholedeath Records)

Un peu moins de huit ans après sa formation et la sortie de quatre albums avec ce nouveau « Fight the Demons », BAD AS est parvenu à se faire un nom et développer un style, grâce à un registre assez peu conventionnel mêlant Hard Rock, Heavy Metal et Prog. Autant dire que les amateurs d’étiquettes en tout genre vont avoir du fil à retordre afin de ranger les Italiens dans une même case… et c’est justement ce qui fait leur force.

Et non content d’avancer à contre-courant de la scène actuelle, le combo a aussi effectué des changements de line-up assez conséquents. En novembre dernier, le Grec John Jeff Touch a pris le poste de frontman, suite au départ de Mattia Martin. Et dans la foulée, le batteur Marco Andreeto s’est posé derrière les fûts. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que BAD AS dégage une énergie et une puissance phénoménales.

De cet étonnant crossover naît une musique pleine de rage enrichie d’instants plus aériens et donc progressifs, qui viennent offrir cette particularité au quatuor. Sur les riffs très créatifs de son guitariste, Alessio ‘Lex’ Tricarico, qui ne se refuse absolument rien, BAD AS jouit d’une incroyable liberté de composition (« You Better Run », « Fight The Demons », « Where Did The Love Go », « Inside A Dream », « Awake »). D’une grande fraîcheur !  

Catégories
Modern Metal

Conspiracy Of Blackness : sombres sensations

Originaire de Turin, le quatuor de Modern Metal conjugue des aspects symphoniques dans la voix essentiellement, même si les morceaux de « Pain Therapy » sont très directs et loin d’être pompeux et orchestrés. Grâce à une chanteuse qui impose sa personnalité, CONSPIRACY OF BLACKNESS livre une deuxième réalisation dynamique et puissante. Ainsi, le combo entame une transition musicale très réussie.

CONSPIRACY OF BLACKNESS

« Pain Therapy »

(Wormholedeath Records)

Sorti au printemps dernier en indépendant, CONSPIRACY OF BLACKNESS profite de sa récente signature chez ses compatriotes de Wormholedeath Records pour rééditer son deuxième album. Près de quatre mois plus tard, « Pain Therapy » n’a donc pas eu le temps de prendre une ride, d’autant qu’il avait déjà été salué et qu’il vient confirmer le nouvel élan pris par le groupe fondé en 2008 et dont le premier opus, « Conspiracy Of Blackness And Relative Aftermath » date déjà de 2016.

Il y a deux ans, CONSPIRACY OF BLACKNESS avait publié deux singles, « Collapsed » et « Welcome Death », qui amorçaient déjà un virage vers un Metal éloigné du Heavy de ses débuts. On retrouve donc les Italiens dans un Modern Metal agressif, accrocheur et mélodique. Emmenés par leur frontwoman, Grazia Riccardo, dont la voix se frotte parfois au Metal Symphonique, le registre des Transalpins n’est pas sans rappeler Within Temptation, Lacuna Coil ou Epica, même si les comparaisons sont souvent faciles et inutiles.

Si les textes de « Pain Therapy » sont d’une noirceur qui s’engouffre dans les affres de la solitude, de l’angoisse et de l’injustice notamment, la musique de CONSPIRACY OF BLACKNESS est plus lumineuse. Malgré des synthés écrasants, les riffs sont lourds et pénétrants, tout comme la rythmique. Cela dit, un meilleur équilibre entre l’électronique et l’organique aurait été le bienvenu. Tendu et compact, on retiendra les deux derniers singles, ainsi que « Bones », « Afterlife », « Rise » et « Last Man Standing ». Convaincant !

Catégories
Rock Progressif

Karmamoi : une sensibilité intense

Précis et d’une grande délicatesse, le jeu de KARMAMOI brille littéralement sur cette nouvelle réalisation. Entre nouveaux titres et d’autres plus anciens qui ont reçu une relecture très soignée et inventive, les Italiens sortent l’un des meilleurs albums de Rock Progressif de cette année. Affichant plus d’une heure de musique, « Strings From The Edge Of Sound » est aussi complet qu’il est inspiré et immersif.

KARMAMOI

« Strings From The Edge of Sound »

(Independant)

Si la scène progressive italienne est aussi créative, c’est sûrement grâce à des formations comme KARMAMOI qui, depuis 15 ans en ce qui le concerne, l’anime et lui donne ses belles lettres de noblesse. Pourtant, c’est en s’appuyant sur des fondations Prog Rock britanniques établies il y a quelques décennies que les Transalpins se sont forgés cette identité très personnelle. Et sur ce sixième album, « Strings From The Edge Of Sound », elle s’affirme magnifiquement.

Ce nouvel opus réserve aussi son lot de surprises, puisque KARMAMOI propose quatre nouveaux titres et cinq déjà connus que le groupe a entièrement réarrangé pour leur offrir une version orchestrée. Et le résultat est somptueux, d’autant que l’ensemble est très homogène, parfaitement lié et ce sur plus d’une heure. Avec une telle tracklist, « Strings From The Edge OF Sound » ne montre aucun point faible et la qualité d’interprétation est également irréprochable. 

D’une grande finesse dans le songwriting, KARMAMOI fait preuve de beaucoup de diversité et de variations dans ses morceaux. Très bien produit par Daniele Giovannoni (batterie, claviers) et Valerio Sgargi (chant) avec Mark Tucker, le groupe fait la part belle au piano et à la guitare acoustique en ne s’interdisant pas des fulgurances très électriques bien senties. Et avec un tel chanteur, on est vite envoûté (« Black Hole Era », le génial « Nashira », « Room 101 », « Your Name », « Zealous Man »). Majestueux !

Catégories
Atmospheric Doom

Messa : une performance inouïe et unique

Doté d’une qualité sonore exemplaire, ce premier témoignage live de MESSA va en scotcher plus d’un ! En l’espace de seulement quatre (longs !) morceaux, tous extraits de sa dernière réalisation « Close », la formation italienne, qui a convié d’éminents invités, présente l’exceptionnelle prestation offerte lors du festival Roadburn aux Pays-Bas l’année dernière. La dimension palpitante du concert est d’une rare beauté et d’une alchimie totale.

MESSA

« Live at Roadburn »

(Svart Records)

Malgré une discographie composée uniquement de trois albums, deux splits et trois singles, MESSA est parvenu à s’imposer sur la scène Doom grâce à un style et une approche originale et pour le moins singulière. Fondé en 2014, le quatuor repousse sans cesse les frontières du genre en jouant sur son côté massif, mais surtout sur les atmosphères en parvenant à véritablement sublimer des compositions étonnantes.

L’an dernier au festival Roadburn en Hollande, MESSA a livré un set de quatre titres éblouissant, qui a hypnotisé les spectateurs tant la prestation a été intense et envoûtante. D’ailleurs, il suffit d’écouter ce live pour saisir la discrétion habitée de respect du public présent. Et pour l’occasion, les Transalpins se sont présentés avec un line-up élargi pour interpréter au plus près quatre extraits du récent opus « Close ».

Et la magie du dernier album de MESSA est parfaitement restituée grâce à l’apport des guests, mais aussi et surtout sous l’impulsion de sa chanteuse Sara. Sa force et son aura portent littéralement les morceaux, qui se fondent dans des ambiances orientales captivantes. « Suspended », « Orphalese », « 0=2 » et « Pilgrim » nous font voyager dans d’incroyables paysages sonores. Incontournable !  

Catégories
Folk Metal Pagan Metal Power metal

Elvenking : Metal Fantasy

Narratif et massif, le Heavy/Power Metal d’ELVENKING se peaufine au fil des albums et la trilogie entamée se dévoile peu à peu, grâce à ce nouveau chapitre de « Reader Of The Runes ». Les sonorités Folk et Pagan rendent le style des Italiens très vivant et la qualité d’écriture fait de « Rapture » un disque accrocheur et envoûtant.

ELVENKING

« Reader Of The Runes – Rapture »

(AFM Records)

ELVENKING est très probablement le groupe italien le plus talentueux et créatif de sa génération. Seul Lacuna Coil rivalise peut-être. Depuis 1997, le sextet s’est bâti une solide discographie et réussit aussi à apporter beaucoup de variations à son Metal. Toujours très Folk et de plus en plus Pagan, l’univers des Transalpins s’étoffe et se muscle depuis dorénavant onze albums. 

Passant du Heavy au Power en un claquement de doigt grâce notamment à son frontman Damna, à sa brillante rythmique et à son duo de guitaristes virevoltants, ELVENKING impose son style avec brio. Toujours très véloce et puissant, le combo oscille entre des moments forts aux mélodies imparables et des solos très relevés pour mieux narrer le monde très Fantasy qu’il affectionne tant.

« Rapture » est donc le deuxième volet de l’épique saga entreprise en 2019 avec « Divination ». Et la trilogie, qui s’intitule « Reader Of The Runes », se dessine en une quête mêlant désespoir, magie noire et une violence évidente. Le Heavy Folk d’ELVENKING est captivant, effréné et particulièrement bien composé (« Rapture », « The Cursed Cavalier », « Bride Of The Night », « Covenant », « The Repentant »). Enivrant !

Catégories
Rock Progressif

Imaginaerium : une intemporalité ascensionnelle

Le Rock Progressif, teinté de Symphonique cette fois, ne supporte pas l’à-peu-près, c’est pourquoi le ‘casting’ réuni sur « The Rise Of Medici » dégage une rare intensité, qu’elle soit mélodique, orchestrale ou dans son récit si pointilleux et créatif. IMAGINAERIUM nous ramène quelques siècles en arrière avec une vision moderne de l’Histoire, où viennent se bousculer les images dans lesquelles les personnages prennent vie de manière saisissante. Du grand art !

IMAGINAERIUM

« The Rise Of Medici »

(Crime Records/We Låve Rock)

Projet final du regretté Eric Bouillette (Nine Skies, Solace Supplice, The Room, …), IMAGINAERIUM se présente avec un concept-album posthume brillant et qui devrait peut-être poursuivre son chemin sur scène. Car une telle réalisation est plutôt rare tant les protagonistes sont nombreux, neuf au total, « The Rise Of Medici » mérite que l’on s’y penche de très près afin de savourer pleinement cette grande fresque musicale toute en rebondissement.

Et ce magnifique édifice tient également sur les épaules de la chanteuse Laura Piazzai et du multi-instrumentiste Clive Nolan, tous deux à la base de cette création qui relate la montée au pouvoir d’une grande famille italienne du XVème siècle : les Médicis. Loin de donner dans le grandiloquent, l’Opéra Rock ou la comédie musicale, IMAGINAERIUM parvient à mettre en musique une histoire dans une belle unité narrative, qui capte naturellement toute l’attention.

Musicalement complexe parfois, on retient surtout la grande qualité des mélodies à l’œuvre et les couleurs apportées par un chant à cinq qui marie les contrastes sur une partition de haute volée. Avoir des musiciens d’un tel talent sur un album aussi exigeant que peu l’être « The Rise Of Medici » est nécessaire en plus d’être une véritable bénédiction. Machine à frissons, le groupe évolue d’un même et bel élan. IMAGINAERIUM invite au voyage… et il est beau !

Pour vous procurer l’album, un seul lien : https://shop.crimerecords.no

Retrouvez l’interview accordée par Laura Piazzai et Clive Nolan à Rock’n Force en octobre dernier :

Catégories
Alternative Metal Alternative Rock Grunge Nu Metal

Little Pig : so big

Grosses guitares, solide rythmique et refrains entêtants, le recette de LITTLE PIG est simple et a fait ses preuves depuis les années 90 du côté de Seattle. Vous l’aurez compris, le trio italien, dans un Alternative Rock/Metal massif et addictif, distille un Grunge puissant et très actuel, qui ne fait pas dans la demi-mesure. Pour un peu, on prendrait un sacré coup de jeune !

LITTLE PIG

« Little Pig »

(Wormholedeath Records)

Ne croyez surtout pas qu’avec un tel patronyme, LITTLE PIG est là uniquement pour la rigolade ou encore moins pour faire les choses à moitié. Loin de là, le trio développe avec la plus grande fermeté un Alternative Metal/Rock nourri au Grunge des 90’s et franchement costaud. Après s’être aguerris au sein de plusieurs formations, les Italiens ont décidé de prendre les devants ensemble et bien leur en a pris.

Avec ce premier album éponyme, LITTLE PIG montre les crocs et livre à travers sept morceaux un style bien à lui et qui se veut bien plus original que la plupart des combos actuels du même genre. Alessio Suzzi (chant, basse), Davide Maghini (batterie) et Agostini Marino (guitare, chant) ne sont pas là pour faire de la figuration comme en témoigne la cascade de riffs acérés et de mélodies exaltantes.

Très efficaces dans leur composition et bien produits, les titres de « Little Pig » laissent apparaître un enthousiasme communicatif (« 27 », « Cameo ») et une fougue peu contenue. LITTLE PIG a pris le soin d’apporter beaucoup de modernité à son jeu avec quelques touches de Nu Metal qui se fondent parfaitement dans un esprit originel du genre très présent (« Hardened Soul », « Uncle Jack » et le morceau-titre). Réjouissant !

Catégories
Dark Metal Metal Progressif Symphonic Metal

Sleeping Romance : dark feelings

Et si ce récent changement de chanteuse allait enfin permettre à SLEEPING ROMANCE de prendre son envol et d’acquérir cette stature plus imposante qui lui tend les bras et qui serait amplement méritée ? C’est en tout cas la question que l’on peut se poser à l’écoute de ce très bon « We All Are Shadows », qui navigue entre Metal Progressif et Symphonique avec un côté dark et moderne plus prononcé qu’à ses débuts.

SLEEPING ROMANCE

« We All Are Shadows »

(NoCut Entertainment)

Depuis un peu plus de dix ans, les Italiens nous ont habitués à un Metal Symphonique dans la veine d’Evanescence et de leurs compatriotes de Lacuna Coil, mais pour « We All Are Shadows », SLEEPING ROMANCE a apporté quelques ajustements à son registre. Plus sombre et plus lourd, ce troisième album voit tout d’abord l’arrivée de Lina Victoria au chant dans un  style très féminin et envoûtant, mais volontaire et solide.

Toujours mené de main de maître par Federico Truzzi (guitare, claviers, piano, production) qui a imposé une forte empreinte classique sur ces nouveaux titres, SLEEPING ROMANCE conserve son côté très mélodique, parfois parsemé de growls, où la douceur et la délicatesse de la nouvelle frontwoman font des merveilles. D’une grande fraîcheur et très coloré, les Transalpins se renouvellent avec brio.

Puissant et accrocheur, « We All Are Shadows » est probablement la réalisation la plus aboutie de SLEEPING ROMANCE. Un brin théâtral dans son approche, l’ensemble reste très groovy, Metal et entraînant. Les repères sont toujours présents et le quintet développe un jeu plus progressif, profond et peut-être aussi moins extravagant (« Smoke And Mirrors », « Stuck In Your Hand », « Ressemblance Of Light », « Haven »). Une parfaite transition.

Photo : Bianca Serena Truzzi
Catégories
Proto-Metal Stoner Doom Stoner Rock

Godwatt : électrisant

Grand artisan de la scène Stoner italienne, GODWATT n’en finit pas de surprendre en se renouvelant au fil des albums. Bien qu’ancré dans un registre qui a fait ses preuves, le trio parvient avec une facilité déconcertante à modeler son Doom dans un Metal mélodique et accrocheur. « Vol. III » a clôt 2022 avec brio !

GODWATT

« Vol. III »

(Time To Kill Records)

Jusqu’en 2012, soit six ans après sa création, il fallait encore ajouter ‘Redemption’ au patronyme de GODWATT. « Vol. III » n’est donc pas la troisième production des Italiens, mais leur septième… et elle est de taille. Dynamique et puissant, le groupe offre un mix généreux et savamment dosé entre un Stoner Metal vivifiant et un Doom qui va puiser dans les origines-mêmes du style.

Composé de Moris Fosco (guitare, chant), Mauro Passeri (basse) et Jacopo Granieri (batterie), GODWATT montre sa faculté, sur ce nouvel opus, à pouvoir réunir les fans de Hard et de Heavy 70’s, de Doom et de Stoner Rock exalté. Grâce à un travail remarquable sur la variété des riffs, la folie des solos, une voix et des chœurs fédérateurs et une rythmique implacable, le groupe régale. 

Cela dit, les Transalpins ne donnent pas dans le revival et s’inscrivent au contraire dans une modernité bien réelle, musclée et servie par une production impeccable. Chantés dans sa langue maternelle, les morceaux de GODWATT prennent un relief original et une couleur mélodique très spéciale (« Signora Morte », « Croce », « Delirio », « Oscura », « Lamenti »). Fin et bien charpenté.

Catégories
Dark Gothic Heavy metal Horror Metal

Deathless Legacy : le diable au corps

Occulte et horrifique, DEATHLESS LEGACY n’a pourtant pas peur de faire un Metal accessible, très mélodique aux teintes progressives dans un écrin où la production massive joue un rôle essentiel et fédérateur. Capable de se fondre dans un Dark Rock comme dans un Power Metal costaud, les Italiens ouvrent la voie à une carrière qui n’attend dorénavant que son décollage. Et « Mater Larvarum » devrait sans problème les y aider.

DEATHLESS LEGACY

« Mater Larvarum »

(Scarlet Records)

Même si le groupe a été fondé en 2006, on compte sur les doigts d’une main les fois où les Italiens ont quitté leur Italie natale pour se produire. Pourtant, à l’écoute de ce « Mater Larvarum », la puissance et les mélodies qui en émanent sont d’une grande intensité et d’une maîtrise totale. Mené par sa fougueuse frontwoman, DEATHLESS LEGACY s’impose avec talent sur ce sixième album, qui devrait enfin les installer sur la scène européenne.

Héritier direct du mythique combo transalpin Death SS, le quintet (accompagné d’une ‘performeuse’ sur scène) affiche un style à la fois musclé et tendu mais évolue également dans des sphères plus progressives et même symphonique et gothique dans leur approche. En réalisant un album-concept renouant avec un Heavy Horror cher à King Diamond, DEATHLESS LEGACY nous projette dans un monde de férocité féminine pourtant sexy. 

En démarrant ce très bon opus avec « Ora Pro Nobis », la formation annonce la couleur. Dark et effrayante, les atmosphères se révèlent accrocheuses et regorgent de refrains entêtants (« Moonless Night », « Nightfall »). Au chant, Steva livre une performance solide en jouant sur une grande puissance vocale et un timbre qui lui permet bien des audaces (« Hollow », « Altar Of Bones », « Run » et le morceau-titre). DEATHLESS LEGACY s’impose de belle manière !

Photo : Andrea Falaschi (Frater Orion)