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Hard 70's

The Neptune Power Foundation : love is all

S’il n’est pas question d’amour vache sur ce nouvel album des Australiens de THE NEPTUNE POWER FOUNDATION, on en est pas très loin. En effet, « Les Démons de l’Amour » est une ode et une belle déclaration de la part du tonitruant quintet de Sydney à travers un Rock psychédélique, Metal et progressif réellement addictif et aux mélodies contagieuses, le tout dans une atmosphère 70’s sauvage et solaire.

THE NEPTUNE POWER FEDERATION

« Le Demon De L’Amour »

(Cruz Del Sur Music)

A l’aube de ses 10 ans d’existence, le quintet australien surgit avec un cinquième album constitué de chansons d’amour et très justement intitulé « Les Démons de l’Amour » (en français dans le texte). Jugeant le style un peu désuet, THE NEPTUNE POWER FOUNDATION a composé de huit morceaux d’amour, certes, mais d’un point de vue féminin, sans doute celui de sa prêtresse de chanteuse Screamin’ Loz Sutch, et il est pour le moins débridé.

Sur ce nouvel opus, les cultes obscurs, les meurtres et des histoires d’hypnotisme sont au menu de la vision très Rock et Metal qu’ont les Australiens. A grand renfort de riffs musclés, de lourdes rythmiques et d’une indomptable frontwoman, THE NEPTUNE POWER FOUNDATION offre un album à la fois démoniaque et ensorceleur dans un univers musical très 70’s, proche d’un proto-Metal façon Led Zep et Black Sabbath.

L’aspect Psych, Prog et vintage rend ces nouvelles compos entêtantes, bourrées de tension et dégageant une énergie folle. Il faut dire que les deux guitaristes rayonnent tout autant que leur diablesse de chanteuse, qui livre une prestation exceptionnelle en illuminant littéralement « Les Démons de l’Amour » (« My Precious One », « Loving You Is Killing Me », « Stay With Three »). THE NEPTUNE POWER FOUNDATION donne des preuves d’amour exaltées.

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Hard 70's Progressif Psych

Obsidian Sea : une évasion vers l’authenticité

Riche et audacieux, ce nouvel et quatrième album d’OBSIDIAN SEA se présente avec sept morceaux très structurés qui dégagent un sentiment de liberté incroyable, dans un esprit un peu bluesy. « Pathos » joue sur les émotions et le trio bulgare, s’il peut paraître naïf de prime abord, sait se montrer particulièrement massif et même exubérant.

OBSIDIAN SEA

« Pathos »

(Ripple Music)

Petit à petit, OBSIDIAN SEA se fait une belle place dans un registre à la saveur Heavy vintage et sa place au sein de l’écurie Ripple Music y est bien sûr pour beaucoup. Le trio bulgare évolue et s’améliore au fil des albums, et « Pathos » vient confirmer toute cette expérience acquise depuis ses débuts en 2009 à Sofia.

Si la nationalité du groupe peut surprendre vu son registre, la surprise s’estompe très vite et dès les premières notes de ce quatrième album aussi créatif qu’inspiré. OBSIDIAN SEA sait pertinemment où il va, et le voyage musical exaltant proposé sur ce nouvel opus commence dès « Lament The Death Of Wonder ». Clair et efficace, le trio séduit.

Le Heavy Rock très 70’s du groupe offre des facettes qui surprennent et les Bulgares sont capables et font preuve de beaucoup de puissance, en contraste avec des envolées progressives et Psych (« Sisters », « Mythos », « The Revenants », « I Love The Woods »). Atypique, OBSIDIAN SEA se démarque avec élégance dans un registre très maîtrisé.