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Hard Rock

Inglorious : la relève du Hard Rock anglais

Mariant avec beaucoup de talent le côté mélodique avec la fougue d’un Hard Rock qui prend son inspiration dans les 70’s jusqu’à aujourd’hui, INGLORIOUS apporte beaucoup de fraîcheur et de créativité à un style qui se repose sur ses glorieuses années passées. « We Will Ride » offre une superbe combinaison de nombreux courants, qui distingue les Anglais grâce à un jeu ambitieux et solide.

INGLORIOUS

« We Will Ride »

(Frontiers Music)

Fondé en 2014 à Londres, INGLORIOUS commence à se faire un nom dans le monde du Hard Rock et pas seulement du côté de l’Angleterre. Fort de trois premiers albums (« I », « II » et « Ride To Nowhere ») qui ont reçu un très bon accueil, le groupe enchaine sur sa belle dynamique avec ce « We Will Ride », toujours dans un style très vigoureux, mélodique et remarquablement interprété par le quintet britannique. 

Alors que les Anglais avaient enregistré leur précédent opus avec Kevin Shirley (Led Zeppelin, Aerosmith), c’est aux Pays de Galles et avec Romesh Dogandoda (Motörhead,  Bullet For My Valentine) qu’ils ont enregistré « We Will Ride ». Et le résultat est exceptionnel faisant de cet album l’une des meilleures productions du genre en ce moment. Racé et accrocheur, INGLORIOUS se montre très inspiré.

Mené par son chanteur Nathan James, connu pour ses prestations avec Trans-Siberian Orchestra et Uli Jon Roth, le groupe est plus mature que jamais et propose un Hard Rock aux multiples facettes. Armé de gros riffs percutants sur « Where Are You Now » ou « Freak Show », le combo sait aussi se faire plus bluesy (« I Don’t Know You ») ou carrément acoustique (« Glory Days »), INGLORIOUS se présente comme la relève anglaise tant attendue.

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Hard Rock

Joel Hoekstra’s 13 : un modèle du genre

Guitariste de Whitesnake et du Trans-Siberian Orchestra, le musicien américain profite de ce début d’année pour livrer le deuxième album de son projet solo, JOEL HOEKSTRA’S 13. Et les fans de Hard US au parfum des 70-80’s livré dans une production très actuelle vont être ravis par « Running Games » qui, sans être nostalgique, met en lumière un style intemporel.

JOEL HOEKSTRA’S 13

« Running Games »

(Frontiers Music)

Ancien guitariste de Night Ranger, Joel Hoekstra n’a pas attendu de rejoindre les rangs de Whitesnake, suite au départ de Doug Aldrich, pour se faire un nom dans le monde de la six-cordes et bien au-delà. L’Américain originaire de l’Illinois a notamment déjà sorti trois albums solos, fait de multiples participations et « Running Games » est son deuxième opus sous la bannière JOEL HOEKSTRA’S 13. Et pour ce nouvel effort, il a fait appel au même line-up que pour « Dying To Live », et il faut avouer que ça fait rêver !

Quand vous avez ce genre d’amis, autant leur proposer de venir poser quelques notes, non ? On retrouve donc au casting Vinny Appice (ex-Black Sabbath, DIO) à la batterie, Tony Franklin (ex-The Firm, Blue Murder) à la basse, Derek Sherinian (Sons Of Apollo, Dream Theater) aux claviers, ainsi que  Russell Allen (Symphony X) et Jeff Scott Soto (Sons Of Apollo, Trans-Siberian Orchestra) aux chœurs… Oui, juste aux chœurs ! Ce JOEL HOEKSTRA’S 13 a plutôt fier allure et cela s’entend sur ce très bon « Running Games ».

Et comme ce projet est avant tout solo, le guitariste et compositeur a géré lui-même toutes les compositions (paroles et musique), ainsi que les arrangements et la production. Seul Chris Collier a été autorisé à s’occuper du mix. Il en résulte un très bon album de Hard US mélodique et accrocheur, où le riff est à l’honneur, tout comme des solos terriblement efficaces et peu démonstratifs (« Fantasy », « How Do You », « Lonely Days », « Finish Line » ou « Reach The Sky »). JOEL HOEKSTRA’S 13 met la banane sans donner la leçon.

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Stoner/Desert

Hvalross : la mélodie au service d’un puissant Stoner Hard

En finalement assez peu de temps, le groupe hollandais s’est forgé un son que l’on sent construit à grand renfort de concerts intensifs. Le Stoner Hard de HVALROSS rayonne de l’expérience de ses musiciens, dont la maîtrise est totale. « Cold Dark Rain » montre une grande maturité pour un premier album. Souhaitons que ce ne soit qu’un début.

HVALROSS

« Cold Dark Rain »

(Independant)

Les quatre membres de HVALROSS ont fait leurs preuves depuis des années dans diverses formations avant de se réunir en 2018 pour de conjuguer leurs talents. Et bien leur en a pris, puisque ce premier album est original tout en rassemblant des styles et des courants qui vont du Rock au Metal. L’ensemble, sous une bannière Stoner, offre un saisissant « Cold Dark Rain », plein de panache et furieusement addictif.

Rappelant autant des ambiances chères à la NWOBHM qu’à Black Sabbath ou Mastodon, le quatuor hollandais libère une énergie globalement Hard Rock, tout en nuance et en finesse. Puissant et percutant, HVALROSS a profité d’une grosse année de concerts en 2019 pour peaufiner et façonner des compositions d’une grande maturité (« As I Am », « Death From Above », « Geryon », « Trenchfeet »).

Sur des riffs épais et massifs, les Néerlandais déploient un Stoner efficace que la voix de Gerben van Oosterhout rend encore plus saisissant et empreint d’une douce mélancolie et d’une force omniprésente (« Oblivion », « The Old Master »). HVALROSS livre un album complet, bien produit, très cohérent et entrainant, et nul doute qu’on entendra parler du quatuor au-delà d’un pays qui se fait de plus en plus Stoner.

Bandcamp : https://hvalross.bandcamp.com/

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Hard Rock

Ricky Warwick : fidèle à lui-même

Sans prendre le risque de sortir de sa zone de confort, le chanteur et guitariste nord-Irlandais fait une fois encore ce qu’il fait de mieux : un Hard Rock solide et fédérateur. Dans une période compliquée, le musicien livre un album très correct d’où émergent de très bons titres.

RICKY WARWICK

« When Life Was Hard & Fast »

(Nuclear Blast)

On ne présente plus RICKY WARWICK, chanteur et guitariste de The Almighty, des Black Star Riders et ayant fait un bref passage pour un Tribute au grand Phil Lynnot de Thin Lizzy lors d’une série de concerts en 2011. Cette fois, c’est en solo et pour un huitième album que le nord-Irlandais fait son retour dans une année très perturbée, avec un nouvel opus qui porte bien son nom et colle parfaitement à son temps.

« When Life Was hard & Fast » ne change pas vraiment du répertoire habituel du songwriter. Un Hard Rock simple et efficace, où l’influence de Thin Lizzy se fait toujours sentir. Mais RICKY WARWICK entretient cette fougue qui fait de lui un très bon songwriter et un chanteur au timbre puissant et chaleureux. Après avoir sorti en single le morceau-titre, puis « Fighting Heart » et « You Don’t Love Me », on découvre l’album en intégralité.

Produit et co-écrit avec par Keith Nelson (ex-Buckcherry), il en résulte de cette collaboration un bon opus de Hard Rock ancré dans la tradition et avec des refrains toujours aussi accrocheurs. Disposant d’une production assez moyenne due à la pandémie certainement, on retrouve aussi en guest Andy Taylor (Power Station), Luke Morley (Thunder), Joe Elliott (Def Leppard) et Dizzy Reed (G N’R). RICKY WARWICK, faute d’innover, séduit toujours.

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Hard Rock Rock

The Pretty Reckless : le Rock porté à nu

Fer de lance de la nouvelle scène alternative new-yorkaise, THE PRETTY RECKLESS allie Rock brut et riffs tranchants avec une émotion que véhicule avec sincérité sa talentueuse chanteuse, Taylor Momsen, véritable atout charme du quatuor. Après maintes épreuves, les Américains livrent un « Death By Rock And Roll » relevé et sensuel.

THE PRETTY RECKLESS

« Death By Rock And Roll »

(Century Media Records)

Pertes de proches, dépression, toxicomanie : THE PRETTY RECKLESS revient de loin, mais reste habité par une certaine idée du Rock qui lui colle à la peau. Entre Rock US et Hard Rock, le quatuor mené par la chanteuse Taylor Momsen fait un très bon come-back avec « Death By Rock And Roll », un troisième album abouti et très complet.

Assez désenchanté sur quelques morceaux, THE PRETTY RECKLESS semble avoir repris des forces. Composées avec le guitariste du groupe, Ben Philips, les nouvelles compos de la frontwoman font la part belle à de bons riffs et un chant puissant comme sur le morceau-titre ou « And So I Went » avec sa chorale d’enfants révoltés et l’excellente prestation de Tom Morello.

Vocalement, Taylor Momsen est toujours aussi très solide tout en gardant cette touche sensuelle (« 25 », « Harley Darling »). Le combo new-yorkais est efficace, touchant et sauvage. THE PRETTY RECKLESS fait preuve de beaucoup de nuances, même si parfois une explosion nette et massive serait la bienvenue. « Death By Rock And Roll » fait le job, mais manque peut-être d’un peu de mordant.

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edito

Still Loving You…

Comme tous les rockeurs au cœur tendre le savent, dimanche, c’est le 14 février et donc la Saint-Valentin ! Cette année, pandémie oblige, pas d’apéro les yeux dans les yeux dans votre bar préféré, ni de dîner aux chandelles dans le p’tit resto en bas de la maison… Des économies, donc ! Sur Rock’n Force, on ne fait pas les choses comme les autres et cette journée sera elle aussi spéciale.

Si beaucoup de métalleux ressortiront leurs plus beaux slows et les ballades les plus larmoyantes, en vinyle bien sûr, celles et ceux qui préfèreront aussi un peu de lecture passeront une Saint-Valentin sous le signe du… Stoner !!! Après avoir longtemps hésité à vous proposer une spéciale Doom, c’est dans un registre plus ensoleillé, mais tout aussi rugueux, que vous pourrez faire votre déclaration à votre moitié.

Et pour se distinguer encore un peu plus, Rock’n Force vous proposera trois autoproductions. Ce sera donc l’occasion de faire un beau voyage. Jugez plutôt : dimanche, vous ferez escale en Grèce, en Hollande et au Japon. Elle n’est pas belle, la vie ? Repassez quand même votre plus beau t-shirt et rendez-vous pour une journée musclée, massive et Stoner !!! Alors, heureu(ses)x ?

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Hard Rock Rock

The Hawkins : l’art d’envoyer du bois

Après deux albums, THE HAWKINS s’est senti coupé dans son élan et s’est engouffré dans la profondeur d’une forêt suédoise, puis dans un lieu laissé à l’abandon et carrément chez son brasseur pour enregistrer cet EP très authentique. Entre Rock, Hard, Punk et Classic Rock,  les Suédois ont su parfaitement capter ces instants irrésistibles, qu’ils ont eux-mêmes mixé et masterisé.

THE HAWKINS

« Live in the Woods »

(The Sign Records)

Faute de pouvoir se produire sur scène, c’est au fin fond d’une forêt suédoise, dans une grange abandonnée et enfin dans la brasserie qui fabrique la bière du groupe que THE HAWKINS a enregistré cet EP Live d’où émane une belle énergie et qui reflète bien les performances du quatuor en concert. « Live In The Woods » contient six titres explosifs, mélodiques et Rock’n’Roll à souhait et la proximité avec les musiciens est surprenante.

Les Suédois semblent étonnamment dans leur élément et en ont profité pour expérimenter des sonorités difficiles à reproduire en studio. La réverbe naturelle de la forêt en est un bon exemple (« Hilow », « Black Gold »). Chaleureux, on sent le groupe particulièrement heureux de se retrouver dans cette configuration originale. Mené par Johannes Carlsson, guitariste et chanteur, THE HAWKINS prend une dimension étonnante.

Le Classic Rock du combo aux accents Hard et parfois Punk dans l’intention est plus solide que jamais (« Stranger In The Next Room », « Roomer »). Décontractés et très énergiques, les Scandinaves se livrent sans complexe, ce qui rend cette prestation très naturelle et directe (« Cut Moon Bleeds », « Fisherman Blues »). Franchement enthousiasmant, « Live In The Woods » montre une facette inédite de THE HAWKINS un peu plus d’un an après son premier album. 

https://thehawkinsband.bandcamp.com/album/live-in-the-woods

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Hard Rock

Hunted By Elephants : la chaleur du son organique

Pourtant très américain dans son approche musicale, HUNTED BY ELEPHANTS est originaire de Londres et le quatuor distille un Hard Rock très 70’s inventif et pertinent. « Carry On », le deuxième album des britanniques est aussi varié que convaincant.

HUNTED BY ELEPHANTS

« Carry On »

(Independant)

Décidemment, le revival du Hard Rock 70’s bat son plein. Cela dit, tant que c’est bon, aucune raison de s’en plaindre. Et c’est précisément le cas avec ce deuxième album de HUNTED BY ELEPHANTS. Loin d’être poussiéreux, le style du quatuor britannique apporte une certaine modernité au genre, à l’instar de Rival Sons ou Greta Van Fleet.

Après un bon « Rise Of The Elephant » il y a moins de deux ans, le groupe signe un nouvel album aux riffs imparables, au groove subtil et aux lignes vocale captivantes. Les nouveaux morceaux de HUNTED BY ELEPHANTS baignent dans la chaleur du son analogique et l’enregistrement en condition live offre une énergie saisissante à « Carry On ».

Très sabbathien sur « Let Me Be », les Londoniens impressionnent grâce à de belles guitares rappelant Thin Lizzy dans leur côté organique. HUNTED BY ELEPHANTS varie aussi les plaisirs sur l’acoustique « The Weapon », les puissants « Keep On Giving Me Loving », « Take Me Away » ou le bluesy « Believe In Something ». Le quatuor livre une prestation authentique et sincère.

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Stoner/Desert

Pink Cigs : une épaisseur très vintage

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Anglais de PINK CIGS ont parfaitement digéré l’héritage laissé par Black Sabbath, Deep Purple voire Led Zep. Ce premier album éponyme est un superbe mix vintage de ces pionniers du Hard et du Metal, auquel le quatuor a ajouté une épaisseur Stoner et Fuzz très fraîche. 

PINK CIGS

« Pink Cigs »

(Heavy Psych Sounds Records)

Le label italien a tellement aimé ce premier album de PINK CIGS qu’il lui offert une seconde vie en le rééditant en ce début d’année. Il faut aussi rappeler que sa sortie avait eu lieu au début du confinement, lui refusant toute visibilité acceptable. Et c’est vrai qu’à son écoute, c’eût été dommage de passer à côté de cette petite bombe aux saveurs vintage. Addictif dès les premières notes, « Pink Cigs » ne vous lâche plus !

Après un premier EP (« Vol.1 ») fin 2018, le quatuor de Sheffield a donc livré son premier album éponyme, un opus explosif et Rock’n’Roll à l’image des membres de ce combo brut de décoffrage. Très Stoner dans son ensemble et notamment dans le traitement du son des guitares et de la voix, PINK CIGS nous renvoie avec plaisir au Hard Rock et au Heavy Metal des 70’s.

De « Noose » à « Black Widow » en passant par les tonitruants « Leecher » ou « Whiskey Woman », le combo enchaine les riffs, se reposant sur un Heavy Blues très Fuzz, où le groove de la batterie et de la basse joue un rôle essentiel. Enregistré en 16 heures seulement à Bradford, ce premier album de PINK CIGS laisse des traces et colle de grosses baffes à chaque titre (« Devil’s Grip »). On respire !

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Hard Rock Progressif

Jason Bieler And The Baron Von Bielski Orchestra : réunion au sommet

C’est par la grande porte et avec un line-up exceptionnel que l’Américain JASON BIELER revient avec un nouvel album. L’ex-Saigon Kick y fait le tour de ses influences sans rien se refuser, le tout dans un ensemble très Progressif allant du Rock au Metal sans complexe et suivant une belle inspiration.

JASON BIELER AND THE BARON VON BIELSKI ORCHESTRA

« Songs For The Apocalypse »

(Frontiers Music)

Membre fondateur du combo Glam/Rock Saigon Kick dans les années 90, le multi-instrumentiste JASON BIELER s’est entouré d’un groupe hors-norme pour ce « Songs For The Apocalypse » très varié et peut-être même un peu long. Globalement très Progressif, entre Metal et Rock, l’Américain fait le tour de ses influences en diversifiant les sonorités et en mettant en avant la grande technicité des guests présents. THE BARON VON BIELSKI ORCHESTRA a fière allure, et c’est peu de le dire.

Car il y a du monde sur cet album qui se veut la suite de son projet de 2014-2015. En effet, JASON BIELER AND THE BARON VON BIELSKI ORCHESTRA rassemble des pointures de tous horizons comme Todd LaTorre de Queensrÿche, Dave Ellefson de Megadeth, Devin Townsend, Pat Badger du groupe Extreme, Butch Walker, Ron ‘Bumblefoot’ Thal (Sons of Apollo), Clint Lowery (Sevendust), Benji Webbe (Skindred), Kyle Sanders (Hellyeah) et Jeff Scott Soto.

S’il est difficile de trouver un fil conducteur «  Songs For The Apocalypse », ceux qui aiment la variété vont être servis. Progressif sur « Beyond Hope », très groove sur « Apology », Punk joyeux sur « Alone In The World », Metal et technique sur « Bring Out Your Dead » et « Born In The Sun », JASON BIELER AND THE BARON VON BIELSKI ORCHESTRA garde tout de même l’identité reconnaissable du musicien américain, qui mène de main de maître ce line-up All-Stars. Créatif et expérimental.