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Psych Stoner/Desert

Floored Faces : fuzzy road-trip

Très humblement, FLOORED FACES sort « Kool Hangs », son deuxième album toujours autoproduit. Le trio de Seattle ne joue pas pour autant les timorés et avance sur un Heavy Stoner Rock, hyper-fuzz et sacrément Psych. Les Américains nous convient à une fable post-apocalyptique originale et très relevée.

FLOORED FACES

« Kool Hangs »

(Independant)

En l’espace de trois ans, FLOORED FACES a déjà commis trois EP et revient avec son deuxième album, « Kool Hangs », sous le bras. Ayant imaginé un road-trip dans un monde post-apocalyptique, le trio de Seattle propose pourtant une musique loin d’être aussi sombre que son propos. Et le Heavy Stoner Rock du combo respire cette authenticité.

La chevauchée musicale délivrée par les Américains va se faire à moto avec juste quelques effets personnels et… un fusil à pompe. Quelque part entre QOTSA et Monster Magnet, FLOORED FACES a trouvé sa voie sur un gros fuzz, un Heavy Psych accrocheur et des envolées instrumentales explosives sur fond d’ambiances Garage.

Basé sur un storytelling imparable, Joe Syverson (guitare, chant), Erik Cargill (basse) et Colin English (batterie, synthés) ont concocté ce « Kool Hangs », dont l’écriture est aussi aérienne que percutante. Persuasif et super-efficace, FLOORED FACES enchaine les morceaux avec justesse et envie (« Shoot The Ground », « I’d Be Broke », « Now You See It »). Classe… !

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Blues Blues Rock Southern Rock

Gov’t Mule : stupéfiant de vérité

Exceptionnel groupe de scène, c’est pourtant en studio que s’est enfermé GOV’T MULE pour ce somptueux « Heavy Load Blues », sorte d’hommage à ceux qui ont influencé les Américains au fil de toutes ces années. Souvent très roots, on croirait cette nouvelle production enregistrée il y a des décennies tant elle sonne avec une vérité absolue et une spontanéité incroyable. Le groupe arrive là où on ne l’attend pas, et le résultat est encore une fois époustouflant.  

GOV’T MULE

« Heavy Load Blues »

(Fantasy Records)

Depuis 1994, et alors qu’ils quitteront le Allman Brothers Band trois ans plus tard, Warren Haynes (guitare, chant) et Allen Woody (basse, chant et décédé en 2000) avec Matt Abts (batterie) ont décidé de créer GOV’T MULE qui est rapidement devenu un groupe emblématique de jam endiablé, dont le terrain de jeu reste bien sûr le Blues Rock et le Rock Sudiste, dont il est aujourd’hui la référence incontestable du genre. Et sur 13 morceaux et près d’une heure vingt, le quatuor régale.  

Même si les Américains ont cette particularité d’avoir sorti une grande quantité d’albums live, c’est pourtant en studio qu’a été concocté « Heavy Load Blues », constitué uniquement de reprises, parfois même étonnantes. Toujours guidé par la voix et la guitare de Warren Hayes, GOV’T MULE n’a bien sûr pas pu s’empêcher s’y poser sa patte et de quelle manière ! D’Elmore James à Tom Waits, Junior Wells, Sonny Boy Williamson, Muddy Waters ou Otis Rush et même Whitesnake, le tour d’horizon impressionne.

A travers « Blues Before Sunrise », « Wake Up Dead », « Ain’t No Heart Of The City » ou encore le fabuleux « Fell Like Breaking Up Somebody’s Home », ce qui surprend surtout sur « Heavy Load Blues », c’est ce son d’une authenticité rare. En effet, l’album a été enregistré au Power Station en Nouvelle-Angleterre en prise directe et sur bandes analogiques, rendant ses lettres de noblesse à ce qui procure au Blues cette sincérité vintage et intemporelle. Décidemment, GOV’T MULE n’en finira jamais de surprendre.

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Blues Folk/Americana Soul / Funk

[Going Faster] : Abby Bryant & The Echoes / Pilgrim

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

ABBY BRYANT & THE ECHOES – « Not Your Little Girl » – Independent

Originaire de Caroline du Nord, ABBY BRYANT livre son premier album autoproduit, « Not Your Little Girl », dans lequel avec son groupe The ECHOES, elle fait preuve d’une maturité musicale étonnante. Dans un registre Soul et Southern mâtiné d’Americana et de Rock légèrement vintage, la chanteuse est accompagnée de son partenaire de jeu, le guitariste Bailey Faulkner. Quant au groupe, il est même composé de musiciens chevronnés ayant, ou jouant, aux côtés du Allman Betts Band, Susan Tedeschi ou Nick Ellman : autant dire le gratin de leur ville d’Asheville. Sur des morceaux plein de feeling, ABBY BRYANT se montre aussi sensible que féroce à travers des compositions très variées et addictives (« Not Your Little Girl », « Tried », « Where Do I Go », « I’m Telling You », « There’s No Way »). Premier essai brillamment transformé !

PILGRIM – « No Offense, Nevermind, Sorry » – Horton Records

Originaire Tulsa, Oklahoma, PILGRIM assure et assume la continuité de ce son si particulier rendu célèbre par le grand JJ Cale. Entre Blues, Rockabilly et Country, le frontman et guitariste Beau Robertson s’est attelé à l’écriture d’un album, au titre ironique, aussi varié qu’inspiré et surtout terriblement roots. Enregistré au Paradise Studio, ancien repère de Leon Russell, « No Offense, Nevermind, Sorry » est loin de faire dans la nostalgie ou la redite. Entouré d’un groupe exceptionnel, l’Américain ne bouscule pas la tradition, mais lui insuffle plutôt un petit coup de jeune, un brin impertinent. Mené par une voix pleine d’émotion, on navigue entre douceur (« Kate »), profondeur (« Darkness Of The Bar », « Out Of Touch ») et un optimisme joyeux et enlevé (« Down », « High On The Banks »). PILGRIM est une plongée dans l’Amérique profonde, via Tulsa et sa magie sonore.

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Stoner Metal

Mother Iron Horse : souffre et douleur

Lorsqu’on est musicien à Salem dans le Massachusetts, on ne tergiverse pas très longtemps sur la musique qu’on a l’intention de jouer… pour peu qu’on ait quelques accointances avec ce qui touche au sacrilège et à la sorcellerie. C’est donc le chemin emprunté par MOTHER IRON HORSE depuis ses débuts et qui est plus que jamais exorcisé sur ce deuxième très bon album, « Under The Blood Moon ».   

MOTHER IRON HORSE

« Under The Blood Moon »

(Ripple Music)

Blasko, bassiste d’Ozzy et dénicheur de talents pour le label californien Ripple Music, ne perd pas de temps et enchaine les belles signatures. Et jusqu’ici, c’est un sans-faute et ce nouvel album de MOTHER IRON HORSE vient confirmer le travail et l’oreille aguerrie de l’Américain. Originaire de Salem, Massachusetts, le fougueux quatuor évolue dans un Stoner Metal épais… Le contraire aurait même été surprenant.

Fondé en 2018, le combo sort son premier EP (« The Curse ») dans la foulée et est remarqué l’année suivante par le label italien Electric Valley Records, qui sort « Old Man Satan ». L’album est une belle vitrine pour MOTHER IRON HORSE qui enchaine les concerts avant que la pandémie ne vienne mettre fin aux projets des Américains. Qu’à cela ne tienne, le groupe trouve refuge en studio pour composer « Under The Blood Moon ».

Très profond et introspectif, ce deuxième opus est aussi gras que féroce et massif. La hargne du chant et les conséquentes parties instrumentales se confondent dans une débauche sonore où occultisme et ésotérisme font bon ménage. Et avec MOTHER IRON HORSE, on plonge dans un Stoner blasphématoire et jouissif (« The Devil Works », « Nocturnal Eternal », « Samhain Dawn / Night ») On en redemande ! 

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Blues Folk/Americana Soul / Funk

Natalia M. King : la grâce incarnée

Si le Blues s’est révélé à elle tardivement, le coup de foudre a été immédiat et la facilité avec laquelle la chanteuse s’est approprié le style est époustouflante. La New-Yorkaise, et française d’adoption, se livre sur un album taillé sur mesure, « Woman Mind Of My Own », que des saveurs Americana et surtout Soul viennent délicatement envelopper. NATALIA M. KING se présente sans fard à travers neuf morceaux délicats et radieux.

NATALIA M. KING

« Woman Mind Of My Own »

(Dixiefrog)

Arrivée en France il y a un peu plus de 20 ans maintenant, la chanteuse NATALIA M. KING est tombée dans le Blues un peu par hasard et l’électrochoc fut une révélation. Sept albums plus tard, la New-Yorkaise rayonne littéralement sur ce « Woman Mind Of My Own », qui navigue entre Blues, Soul et Americana qu’elle incarne brillamment. Roots et raffinée, difficile de ne pas tomber sous le charme.

Accompagnée par des musiciens étincelants, l’Américaine chante avec une rare émotion des morceaux de sa composition, ainsi que trois reprises qu’elle a totalement pris à son compte comme pour mieux les incarner. Faisant preuve d’un éclectisme remarquable, NATALIA M. KING affiche d’ailleurs une belle unité tout au long de l’album, signe d’une forte et sincère personnalité.  

Sensible sur « One More Try » de George Michael, très roots sur « (Lover) You Don’t Treat Me No Good » avec le bluesman Grant Haua, la chanteuse s’offre aussi un duo de toute beauté avec Elliott Murphy sur le « Pink Houses » de John Cougar Mellencamp. NATALIA M. KING régale sur ce nouvel album d’une réelle authenticité (« Forget Yourself », « Play On », « So Far Away », « Aka Chosen »). 

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Blues Rock

Joe Bonamassa : le Blues à hauteur de guitare

L’homme au costume n’en finit plus d’étonner et de séduire depuis quelques albums déjà. Beaucoup plus intime et authentique, le jeu et le songwriting du guitariste-chanteur ont rarement atteint de tels sommets. Avec « Time Clocks », JOE BONAMASSA célèbre le Blues et le Rock brillamment, tout en se montrant aussi virtuose que fédérateur. 

JOE BONAMASSA

« Time Clocks »

(Provogue/Mascot)

Du haut d’une discographie qui commence à être franchement conséquente, JOE BONAMASSA est comme le bon vin : il se bonifie avec le temps. Déjà sur son précédent album, « Royal Tea », le guitariste et chanteur avait éclairci et simplifier son jeu au profit de morceaux plus digestes et efficaces. Avec « Time Clocks », il se met à nouveau au service de ses chansons, et le pari est gagnant.

C’est à New-York avec son producteur Kevin Shirley et avec Bob Clearmountain au mix que le six-cordiste a mis en boîte « Time Clocks », et le résultat est très largement à la hauteur. Clair, dynamique et relevé, ce nouvel opus dispose d’un line-up d’une petite dizaine de musiciens venus accompagner un JOE BONAMASSA à son apogée et plus collectif que jamais. Il régale à chaque titre.

Virtuose, l’Américain se révèle de plus en plus en plus comme un songwriter hors-pair, qui n’hésite pas à se remettre en question et en se montrant aussi habile dans un registre Blues que Rock. Vocalement aussi, JOE BONAMASSA est plus assuré à l’instar de textes également plus profonds et personnels (« Notches », « The Hearts That Never Waits », « Mind Eye », « The Loyal Kind », « Hanging On A Loser »). Un album de star ! 

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Rock

Santana : le caméléon mystique

Avec ce toucher si expressif et intemporel, le grand Carlos SANTANA laisse éclater tout son feeling sur ce 26ème album, où le guitariste latino parvient encore et toujours à surgir aux côtés de musiciens à la fois proches et éloignés de sa vision très personnelle de la musique. Steve Winwood, Kirk Hammet, Chick Corea, Chris Stapleton ou G-Eazy se succèdent auprès du maître pour un « Blessings And Miracles » haut en couleur et toujours aussi inspiré.  

SANTANA

« Blessings and Miracles »

(BMG)

Après 50 ans de magie guitaristique, le grand Carlos SANTANA n’entend pas raccrocher de sitôt. Nous ayant habitué à des réalisations où se succèdent les guests de luxe, le musicien ne déroge à sa propre règle et accueille même sa fille Stella et son fils Salvador, qui ont d’ailleurs de qui tenir. Sur « Blessings And Miracles », il montre une fois encore ses prédispositions à s’adapter à n’importe quel style avec une facilité déconcertante.

Eternellement latino dans son jeu et identifiable entre mille, SANTANA semble pourtant s’amuser sur des duos parfois improbables comme « Joy » avec le chanteur Country Chris Stapleton, « Move » avec Rob Thomas de Matchbox 20 ou encore le somptueux «  A Whiter Shade Of Pale » interprété par Steve Winwood. On le retrouve puissant et psychédélique sur « Peace Power » où le leader de Living Coloür, Corey Glover, rugit littéralement de plaisir.

Après une courte prière, « Break », chantée par la texane Ally Brooke, l’Américain basé à San Francisco vient croiser le fer avec Kirk Hammet de Metallica sur « America For Sale », où l’on retrouve carrément Marc Osegueda de Death Angel au micro dans un registre très hendrixien. SANTANA n’en finit plus de surprendre et étonne encore sur ce 26ème album aussi brûlant (« Mother Yes ») que délicat (« Song For Cindy »). Chapeau bas, Monsieur.

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Metal Progressif Rock

Mastodon : précieux et unique

Affronter les épreuves semble magnifier MASTODON et avec « Hushed And Grim », c’est à une véritable épopée musicale que nous convie le quatuor américain. Grâce à deux décennies de stabilité dans son line-up, le groupe évolue dans une dynamique exceptionnelle et livre un double-album monumental et massif avec un aspect très intime et universel : la marque des grands. Progressif, Metal et Rock, ce huitième opus traverse le temps et les styles.

MASTODON

« Hushed and Grim »

(Reprise Records)

Bien malin qui pourrait définir cette nouvelle réalisation de MASTODON, voire en faire une chronique en réussissant à faire le tour de manière précise de ce magistral double-album, qui se pose comme un chef d’œuvre. D’une richesse inouïe et d’une incroyable densité, « Hushed And Grim » brille par la créativité du quatuor qui se propulse avec talent dans des sonorités Metal et Rock, Progressives et Stoner avec un soupçon de Psych savamment dosé.

Avec David Bottrill (Tool, King Crimson, Rush) aux manettes, MASTODON distille 15 morceaux lumineux que la mélancolie et parfois la noirceur ne parviennent pas à atténuer. Certes, « Hushed And Grim » est marqué par la perte du manageur du groupe, Nick John, et pourtant le combo de Georgie a rarement semblé aussi serein et fertile, et dans un style qui englobe habillement une matière Rock et Metal colossale.   

Ce huitième album, s’il nécessite un grand nombre d’écoutes pour en saisir toutes les subtilités et les composantes, est réellement captivant pour vite devenir addictif. Musclé sur « The Crux », « Pushing The Tids » ou « Savage Lands », MASTODON est carrément stellaire sur « Dagger » et « Had It All ». D’une cohérence qui peut s’assimiler à un concept-album, « Hushed And Grim » renferme des perles musicales incroyables (« Gigantium »). Indispensable.

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Blues Rock Soul / Funk

Phillip-Michael Scales : le talent en héritage

S’il suffisait d’être le neveu d’un géant du Blues pour en être un  soi-même, cela simplifierait beaucoup de choses. Conscient de l’héritage légué par son oncle BB King, qui ne manqua pas de l’encourager avec bienveillance à ses débuts, PHILLIP-MICHAEL SCALES trace sa route avec classe et élégance. Bien sûr, le Blues sommeillait en lui avant même qu’il ne s’y plonge vraiment, mais c’est dans un style plus Rock et Soul qu’il s’affirme sur ce « Sinner – Songwriter » de toute beauté.  

PHILLIP-MICHAEL SCALES

« Sinner – Songwriter »

(Dixiefrog/Pias)

Du neveu de la légende BB King, on aura pu s’attendre à un album de Blues pur et dur, mais PHILLIP-MICHAEL SCALES, même s’il accueille son héritage à bras le corps, en a décidé autrement en restant dans un registre très personnel. Avec « Sinner – Songwriter », c’est plutôt à un album de Rock très bluesy et Soul que nous convie le multi-instrumentiste, à travers 14 morceaux aux mélodies imparables, véritables remède à la morosité.

D’une voix limpide et puissante, PHILLIP-MICHAEL SCALES nous plonge dans un style à la fois langoureux, rythmé et solaire. Songwriter hors-pair, il a même donné un nom à sa musique : le ‘Dive Bar Soul’ et il faut reconnaître que ça lui va comme un gant. Façon road-trip, « Sinner- Songwriter » a été enregistré à Chicago et s’il ne s’inscrit dans la tradition de la ville, il en garde des effluves et des sonorités identifiables.

Avec beaucoup d’émotion et une énorme sensibilité, PHILLIP-MICHAEL SCALES s’investit d’une manière incroyable dans des morceaux aux éclats multiples (« O Hallelujah », « Go Easy On Me », «  Another Man’s Sin », « Tell Me How I Sound Again »). Comme un clin d’œil, l’Américain nous gratifie même d’un superbe duo avec un autre neveu de renom, Archie Lee Hooker, sur « When They Put Me In My Grave ». Incontournable, tout simplement.  

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Blues

Sue Foley : le Blues en rose

Bien que canadienne, c’est le Blues texan qui coule dans les veines de SUE FOLEY depuis des décennies. Celle qui a joué avec des légendes leur rend aujourd’hui hommage avec « Pinky’s Blues », dont la star est surtout sa Fender Telecaster rose qui a été de toutes ses aventures musicales.

SUE FOLEY

« Pinky’s Blues »

(Stony Plain Records)

Originaire d’Ottawa au Canada, la guitariste et chanteuse SUE FOLEY est tombée dans le Blues à son arrive à Austin, Texas. Dès son premier album, « Young Girl Blues » en 1992, c’est surtout vers la guitare qu’elle porte son attention et aujourd’hui avec « Pinky’s Blues », c’est à sa Fender Telecaster rose, qui l’accompagne depuis des années, que la musicienne rend hommage… ainsi qu’au Texas qu’elle a très vite adopté.

En quatuor, et avec Mike Flanigin (orgue Hammond B3) à la production, ce 16ème opus a été enregistré en trois jours pendant le confinement de l’an dernier. Accompagnée de Chris Layton (batterie) et de Jon Penner (basse), SUE FOLEY fait ressortir tout son talent et sa spontanéité sur 12 morceaux, qui nous font traverser le Texas via son héritage musical. Dépaysement garanti.

En reprenant quelques standards locaux comme « Stop These Teardrop » de Lavelle White ou « Boogie Real Low » de Frankie Lee Sims, SUE FOLEY nous rappelle aux grands espaces de l’Etat du sud américain. En point d’orgue, elle interprète « Dallas Man », une de ses compositions s’inspirant des grands guitaristes comme les frères Vaughan, T-Bone Walker, Denny Freeman ou Derek O’Brien. Un véritable album Southern de guitariste !