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Stoner Doom

Mammuthus : férocement débridé

Après un EP en 2020, le combo de Nouvelle-Zélande surgit avec un premier album rugueux et irrésistible, où Stoner Rock et Doom Metal forment une incroyable combinaison. Affichant un mur du son inébranlable, MAMMUTHUS se présente dans les meilleures dispositions avec « Imperator » et son île risque vite de devenir un peu petite…

MAMMUTHUS

« Imperator »

(Independant)

Rarement un groupe aura aussi bien porté son nom. Les références au légendaire animal préhistorique ne manquent pourtant pas dans le Stoner et le Doom, mais le trio de Nouvelle-Zélande n’aurait pas pu trouver mieux. MAMMUTHUS, donc, débarque tout droit de Wellington et le savoureux mélange de Stoner Rock et de Doom Metal provoque exactement l’effet escompté : une puissante cavalcade, suivi d’un écrasement dans les règles.

A eux trois, Matt Bradford (basse), Rob Dring (batterie) et Josh Micallef (guitare, chant) envoie un Stoner Rock pachydermique très organique et au groove presque bestial. Mais ne nous y trompons pas, MAMMUTHUS est loin de manquer de finesse, malgré des riffs épais et lourds et une rythmique consistante et compacte. Le chant opaque donne une dimension caverneuse à l’ensemble et, en ce sens, « Imperator » est un modèle du genre et il surprend à bien des égards.

Musicalement, le groupe ne piétine pas, il bouscule et propose aussi des mélodies entêtantes, qui lui permettent de jouer sur le côté accessible du Stoner et l’aspect massif et ténébreux du Doom (« Holy Goat », « Monolith », « Bloodworm »). Tout au long d’« Imperator », MAMMUTHUS impressionne de par la qualité et la régularité de ses compositions, dont on peut retenir aussi « Formless » interprétée par la chanteuse EJ du groupe End Boss. Du grand art !

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Heavy metal

Withering Scorn : le respect des traditions

C’est en véritable patron que WITHERING SCORN livre son premier album. Vétérans de la scène Metal, les membres du combo maitrisent parfaitement leur sujet et entre riffs acérés, rythmique tendue et un chant accrocheur et incisif, « Prophets Of Demise » rend un bel hommage au Heavy Metal dans ce qu’il a de meilleur.

WITHERING SCORN

« Prophets Of Demise »

(Frontiers Music)

Il faut parfois franchir des frontières, et même des océans, pour trouver la bonne connexion et libérer les énergies. En créant WITHERING SCORN, les deux frères canadiens Glen (guitare) et Shawn (batterie) Drover ont recruté l’Américain Joe DiBiase (ex-Fates Warning) à la basse et c’est en Allemagne qu’ils ont déniché le frontman Henning Basse (ex-Metalium et Firewind), candidat idéal pour le poste.

A eux quatre et grâce à l’expérience acquise au sein de Megadeth, King Diamond, Eidolon ou encore Act Of Defiance, le groupe se montre affûté et redoutable d’efficacité. Avec à l’esprit l’intention de produire un pur album de Heavy Metal, WITHERING SCORN va à l’essentiel sans dévier d’un iota. Puissant, massif et véloce, il incarne de nombreux courants du style et, avec virtuosité et control, il avance tout en percussion.

Les repères, sans être prédominants, sont nombreux et nous rappellent au bon souvenir de Judas Priest (« Pick Up The Pieces »), Symphony X sur le morceau-titre et forcément aussi à la bande à Mustaine (« Dark Reflection »). Si le Heavy Metal de WITHERING SCORN tend vers une certaine tradition du genre, il flirte également avec le Power Metal (« The Vision ») et s’ouvre à des côtés très épiques (« Ancient Desire »). Enthousiasmant !

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Hard Rock Proto-Metal

Trip The Wire : sonic revival

Direction le Nord de la côte ouest américaine, dans l’état de Washington, avec TRIP THE WIRE, une jeune formation qui livre sa première production. Pourtant, on n’a pas vraiment affaire à des lapins de trois semaines. A la fois Hard, Heavy et résolument Metal et un brin Old School, « Trip The Wire » tient parfaitement la route et surtout ne s’encombre pas de fioritures.

TRIP THE WIRE

« Trip The Wire »

(Independant)

Originaire du Bronx à New-York où elle a grandi, Eve Clarke a pourtant traversé les Etats-Unis direction Seattle où elle a trouvé ses camarades de jeu. La guitariste et chanteuse est entourée de Dave Farell (guitare), Johnny Massey (basse) et de Rico Ybara (batterie) sur ce premier album éponyme et l’ensemble a plutôt fière allure. Entre Hard Rock et proto-Metal, TRIP THE WIRE est aussi Heavy que délicatement mélodique.

Le fait d’arborer sans détour des influences très 70’s et 80’s n’empêche pas le quatuor de se présenter avec dix morceaux très actuels et bien produits. Accrocheur et dynamique, « Trip The Wire » diffuse un bon groove sur une belle assurance. Quelque part entre Ann Wilson et The Runaways, le frontwoman ne manque pas de puissance et son côté un peu classique offre beaucoup de force à TRIP THE WIRE.

Car ce qui ressort des compositions des Américains, c’est une volonté et un plaisir de jouer, qui transpirent sur chaque note. Sans révolutionner le genre, le combo montre une belle variété dans ses titres (« In The Crossfire », « Anti Love », « Hurricane », « Step Nine »). Techniquement efficace et volontaire, TRIP THE WIRE joue sur la sincérité et ce premier opus devrait lui ouvrir bien des portes, car il est très fédérateur.

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Hard Rock Heavy metal

Fireborn : Metal combustion

En termes de Metal, l’Allemagne a toujours été un fleuron européen et elle le prouve une fois encore avec FIREBORN, nouveau venu sur la scène teutonne. Doté d’une chanteuse exceptionnelle, le combo ne devrait pas être très long à faire parler de lui hors de ses frontières. Heavy et assez Rock aussi, « Reflections » surprend par sa maturité et procure de belles sensations.

FIREBORN

« Reflections »

(Deko Entertainment/Atomic Fire Records)

Ayant opéré quelques temps sous le nom de Dislike Silence et après avoir effectué quelques changements de personnel, FIREBORN surgit avec un premier album entre Hard Rock et Heavy Metal. Et il faut reconnaitre que la surprise est belle. Guidés par leur chanteuse Jenny Gruber, les Allemands jouent avec beaucoup de modernité sur les styles et avancent sur de solides mélodies et un rythme d’enfer.

Et l’entrée en matière du quintet est plutôt musclée et dynamique. Sur un peu moins d’une heure, FIREBORN livrent 14 morceaux d’une belle variété en se montrant robuste et accrocheur. Enregistré en Suisse avec le producteur Schmier (Destruction, Burning Witches, Pänzer), « Reflections » bénéficie de très beaux atouts parfaitement mis en lumière par un remarquable travail sur le son, ce qui le rend massif et vivant.

Malgré sa jeunesse, la frontwoman impressionne par sa puissance et s’il fallait la situer, on pense à Doro surtout et à Lzzy Hale d’Halestorm souvent. Mais l’essentiel réside dans la créativité dont fait preuve FIREBORN. Les guitares sont affûtées à souhait, les riffs racés et la rythmique galopante. Le groupe affiche une belle assurance et se fait autant plaisir qu’il ravit par sa vélocité et l’émotion qu’il dégage. Une belle claque !

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Melodic Metal Metal Indus Modern Metal

Endless Exam : une énergie submergeante

Pour son premier opus, le combo finlandais frappe fort et affiche même une belle audace. Loin des clichés habituels, ENDLESS EXAM fait preuve de beaucoup d’aplomb, d’une grande liberté et la pertinence des arrangements de « Voice Of Passion And Agony » conjuguée à une envie plus que palpable, des riffs racés, des solos bien sentis et surtout une chanteuse dont le charisme éclabousse l’album, font de lui une réalisation très réussie.

ENDLESS EXAM

« Voice Of Passion And Agony »

(Inverse Records)

« Voice Of Passion And Agony » est le genre de disque qui fait du bien par les temps qui courent. ENDLESS EXAM, pour son premier album, bouscule les codes du Metal actuel grâce à une modernité et une fougue exacerbée, ainsi qu’un côté théâtral qui ne manque ni d’originalité, ni de fraîcheur. Formé en 2020, le groupe a déjà sorti quatre singles, tous très bien accueillis tant par la presse que par le public et le quatuor ne manque franchement pas d’ambition.

En s’appuyant sur des claviers pour développer les atmosphères et donner du relief à ses morceaux, ENDLESS EXAM s’est créé un univers à la fois décadent et très bien structuré. En frontwoman de choc, Nina Kuronen libère une incroyable énergie et se montre capable de se fondre dans n’importe quel registre, du Heavy à l’Indus. Hyper polyvalente, elle capte l’attention en maniant la douceur et la férocité avec une grande habileté.

Bâtis comme des tableaux, les dix titres de « Voice Of Passion And Agony » sont dotés d’une dynamique qui donne une belle unité à l’ensemble. Sans forcément jouer sur la vélocité, ENDLESS EXAM navigue entre les émotions avec un aspect très fédérateur, notamment dans les refrains qui restent rapidement gravés («  The Voice », « I Ain’t Your Toy », le génial « Wilride », « Consealed Truth », « Mother of Mercy », « Solaced Mind »). Envoûtant !

© 2021 Nina Mönkkönen +358504633473, all rights reserved
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Blues Contemporary Blues folk

Ashley Sherlock : elementary

Rayonnant et positif, ce premier album de l’Anglais ASHLEY SHERLOCK est une vraie petite merveille. Aussi à son aise en électrique qu’en acoustique, le musicien de Manchester combine avec talent des élans musclés très Rock avec des instants suspendus où le Blues et la Folk se tiennent côte à côte dans une chaleur et une communion qui font de « Just A Name » un magnifique disque.

ASHLEY SHERLOCK

« Just A Name »

(Ruf Records)

Il n’aura fallu que deux EP (l’un éponyme en 2019 et « If You’re Listening » en 2021) à ASHLEY SHERLOCK pour taper dans l’œil de Ruf Records et se joindre à son beau catalogue. Il faut dire que le songwriter a fait les choses dans les règles, à l’ancienne, en écumant les scènes intensément pour aguerrir son jeu et bien mesurer l’impact de ses compositions. Et le résultat est là avec ce resplendissant « Just A Name ».

Accompagné de Charlie Kay (basse) et Danny Rigg (batterie), c’est donc en trio que se présente le chanteur et guitariste avec un Blues Rock accrocheur, qui laisse cependant beaucoup de respiration. Entre riffs appuyés et accords plus délicats, ASHLEY SHERLOCK propose un univers très varié et assez éloigné des standards classiques notamment dans les sonorités, qui balaient un large spectre.

Le registre est résolument britannique dans le style et le Mancunien y a injecté de multiples influences, dont certaines assez étonnantes. « Just A Name » évolue dans un périmètre dans lequel se côtoient le Blues bien sûr, mais aussi le Rock, le Hard version acoustique et une Folk façon Jeff Buckley, jusque dans sa voix tout en nuances. ASHLEY SHERLOCK signe ici et déjà un grand album.

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Dark Folk Doom Rock

Ockra : doomy Folk

C’est dans le studio d’un petit village près d’Hambourg qu’OCKRA s’est rendu pour l’enregistrement de son premier opus. Au-delà de bien porter son nom, la réalisation des Scandinaves se veut très personnelle et une manière pour le combo d’évacuer certains évènements qui les ont touchés durant la pandémie. Puissant et mélodique, « Gratitude » conjugue douceur, créativité et force.

OCKRA

« Gratitude »

(Argonauta Records)

Né sur les cendres de Sulphur Dreams, groupe de Stoner Metal de Göteborg, OCKRA mène dorénavant sa barque depuis début 2018 dans un registre légèrement différent, et plus en phase avec l’état d’esprit des musiciens, désireux de s’ouvrir d’autres portes musicales. Désormais en trio, ils n’ont pas renié l’esprit Doom qui les habitait, mais l’orientation est plus Rock et flirte même avec le folk et certains passages Americana.

Depuis leur premier EP en 2020 (« Infinite Patterns »), les Suédois ont franchi un nouveau cap avec « Gratitude », où ils se montrent très sereins, presqu’apaisés, mais sans pour autant désavouer l’essence-même du Doom. Pourtant derrière une certaine noirceur et une mélancolie ambiante, OCKRA laisse passer une lueur d’espoir et un faisceau lumineux, qui viennent éclaircir des compositions très travaillées et solides.

Outre le classique guitare-basse-batterie, du mellotron vient ponctuer les morceaux de « Gratitude » pour lui donner à la fois du volume et un côté aérien irrésistible. Les titres de ce premier opus sont relativement longs, ce qui laisse à OCKRA le temps de poser des atmosphères captivantes, grâce aussi à une voix claire très planante (« Weightless Again », « Tree I Planted », « Imorgon Här » et le génial « We, Who Didn’t Know »). Très original !

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Hard Rock Heavy metal

Elegant Weapons : l’artillerie lourde

Il y a des castings qui sont d’une évidence absolue et dont il est difficile de contester l’harmonie et la complémentarité. Et pourtant ELEGANT WEAPONS vient tordre cette idée reçue en se présentant avec une toute nouvelle rythmique, alors que la première laissait rêveur… Cependant, ce quatuor de luxe reste formé de fines gâchettes du Heavy. Avec « Horns For A halo », le groupe affiche une belle ambition et semblerait même déjà à songer à l’avenir.

ELEGANT WEAPONS

« Horns For A Halo »

(Nuclear Blast Records)

Avec un tel line-up, on n’attendait pas moins qu’un album explosif et soigné. Et c’est très précisément ce qu’offre ELEGANT WEAPONS avec « Horns For A Halo ». Autour du guitariste de Judas Priest, Richie Faulkner, on retrouve son camarade de jeu, Scott Travis, derrière les fûts (remplacé depuis par Christopher Williams d’Accept) et ils sont accompagné de Rex Brown (Pantera, Down) à la basse (remplacé depuis par Dave Rimmer d’Uriah Heep) et du brillant et toujours en place Ronnie Romero au chant.

Produit par le Britannique Andy Sneap (Judas, Accept, Exodus, Megadeth, …), ce premier album tient toutes ses promesses en arborant un Heavy Metal bien trempé, qui vient aussi flirté avec le Hard Rock et quelques sonorités bluesy (« Ghost Of You »). Alors qu’on aurait pu s’attendre à quelques similitudes avec le groupe de Monsieur Halford de la part du successeur de KK Downing, ELEGANT WEAPONS montre un tout autre visage, et on ne peut que s’en réjouir.

Omniprésent sur la scène Metal depuis quelques années (Lords Of Black, The Ferrymen, Sunstorm, …), Ronnie Romero ne faillit pas à sa réputation d’exceptionnel frontman et fait encore une grosse impression (« White Horse », « Dirty Pig »). De leur côté, Richie Faulkner et sa Flying V font des merveilles entre riffs acérés et mélodies accrocheuses (« Do Or Die », « Downfall Rising », « Dead Man Walking »). ELEGANT WEAPONS est chaud bouillant et il faut espérer que son line-up se fixe pour de bon.

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Blues Rock Hard Blues Southern Blues Stoner Blues

Lady’Stealer : shaker Blues

Si les duos fleurissent un peu partout dans l’hexagone, il faut reconnaître qu’ils s’en sortent plutôt bien, tant les styles abordés révèlent une approche créative et efficace. Les Normands de LADY’STEALER s’inscrivent précisément dans cette vague de groupes à la fois complet et tout en maîtrise. On peut sentir toute l’expérience acquise sur scène par le duo, qui livre un bouillonnant « Like It Hot ! » sur un plateau… dans lequel on se ressert à l’envie !  

LADY’STEALER

« Like it Hot »

(Independant)

Des saveurs du Bayou émanent de ce premier opus de LADY’STEALER. C’est pourtant depuis leur Normandie que Thomas Dorange (chant, batterie) et Julien Tellier (guitare, harmonica) se sont lancés dans cette belle aventure devenue, après avoir écumé de nombreuses scènes, aujourd’hui très concrète avec la sortie de « Like It Hot ! », entièrement autoproduit et né de la contribution participative de leurs fans. Un gage de fidélité, s’il en est.

Entre Blues et Metal, Stoner et Rock, LADY’STEALER se montre captivant dès les premières notes de « Liar And Slave » et ne lâche plus le morceau une seule seconde jusqu’à « Chuckholes Blues ». Gras et épais, les riffs transpirent les effluves très Southern du duo et les refrains entêtants distillés par la voix éraillée de son chanteur viennent apporter autant de puissance que de mélodie à cet explosif « Like It Hot ! ». Le rythme est soutenu et percute !

De l’obsédant « The Witch Of Yazoo City » à « Midnight Ride » en passant par le Boogie Blues « Dead Man Boogie », LADY’STEALER nous emporte dans une belle frénésie sur une cadence infernale. Et même si la batterie est loin de se faire discrète, c’est pourtant ce Blues musclé aux accents sudistes et à l’énergie folle, ponctué de quelques slides, qui tient la baraque et qui offre cette chaleur à l’album (« Demons Inside Me », « Chasing Men »). Caliente !  

Photo : Camille Mochon
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Blues Country Rock

Samantha Fish & Jesse Dayton : sensuel et sauvage

On aurait pu s’attendre à un simple album de Blues Rock de la part de la blueswoman SAMANTHA FISH et du rockeur JESSE DAYTON, mais c’eût été trop facile et tellement prévisible surtout. Avec des caractères aussi trempés, c’est donc assez logiquement que les deux artistes se livrent à travers des compositions qui leur ressemblent, les différencient aussi et les subliment. Roots et sincère !

SAMANTHA FISH & JESSE DAYTON

« Death Wish Blues »

(Rounder Records)

Il y a un mois, de passage à Paris, SAMANTHA FISH me faisait le plaisir se répondre à quelques questions dans une interview consacrée à « Death Wish Blues », premier album en duo avec le rockeur JESSE DAYTON. Explosif et différent de ce que l’Américaine propose en solo, le disque arrive enfin et, réalisé sous la houlette du grand Jon Spencer, il ne manque pas de piquant et explore bien des horizons.

Sur le papier, la rencontre entre SAMANTHA FISH et JESSE DAYTON promet des étincelles comme on avait déjà pu le constater sur l’EP de reprises « The Stardust Sessions », sorti en décembre dernier. Et les morceaux présentés ici vont même au-delà de toute attente. Enregistré en seulement dix jours dans un studio de Woodstock dans l’Etat de New-York, « Death Wish Blues » est plus que séduisant : il ensorcelle.

Si les deux personnalités sont très fortes, leur complicité est évidente et les nuances artistiques du tumultueux tandem sont même surprenantes. Bien sûr, on parle ici de Blues, d’un Rock’n’Roll brut et authentique, mais aussi de petites escapades dans des contrées Soul et forcément d’une Country très alternative. SAMANTHA FISH & JESSE DAYTON propose un véritable bain de jouvence. Attitude et émotion sont au rendez-vous.

Retrouvez l’interview de SAMANTHA FISH accordée à Rock’n Force :