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Post-HardCore

Polar : une charge sonore

Après l’excellent « Nova » sorti en 2019, les Anglais ont pris leur mal en patience et ressurgissent avec le monumental « Everywhere, Everything », nourri de la frustration de la pandémie, qui est parfaitement distillée sur ce nouvel opus avec une force incroyable et chargé de refrains imparables. POLAR s’impose et en impose.

POLAR

« Everywhere, Everything »

(Arising Empire)

Devenu incontournable sur la scène post-HardCore depuis un peu plus de dix ans, POLAR s’est posé beaucoup de questions début 2020, quand sa tournée avec After The Burial, Spiritbox et Make Them Suffer s’est brutalement arrêtée. Le monde entier s’est mis sur pause et le groupe a même failli déposer les armes. Mais les Londoniens se sont repris et ont remis le bleu de chauffe pour livrer cet album très personnel.

C’est à un véritable travail d’introspection que s’est livré le quatuor en puisant au plus profond de lui-même pour bâtir ce « Everywhere, Everything » assez étonnant dans son contenu. Finalement, la pandémie semble avoir été profitable à POLAR, mettant les Britanniques dos au mur, poussés dans leurs retranchements et il en ressort dix morceaux percutants, puissants d’où il émane aussi de solides mélodies.

Explosif et agressif, ce cinquième album du combo affiche une constante pression, malgré quelques rares passages en clairs de son frontman Adam Wooford. Compact et véloce, « Everywhere, Everything » ne tombe pourtant pas dans une frénésie de décibels, mais parvient au contraire à développer des atmosphères saisissantes (« Rush », « Baptism Of Fire », « Burn », « Dissolve Me », « Snakes Of Eden »). Tout en puissance !

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Americana Blues

Elles Bailey : l’émotion à l’état pur

Passionnée et subtile, la chanteuse ELLES BAILEY a sorti son nouvel opus, le premier enregistré sur ses terres anglaises, en début d’année et « Shining in The Half Light » est étincelant de bout en bout. Parfaitement entouré de musiciens dont la sensibilité est éclatante, la compositrice britannique nous berce par sa voix gorgée d’émotion sur des morceaux d’un Americana Roots teinté de Blues incarné de la plus belle des manières.

ELLES BAILEY

« Shining In The Half Light »

(Outlaw Music)

Sorti en février dernier, je ne pardonne toujours pas d’être passé à côté de ce somptueux troisième album d’ELLES BAILEY. La chanteuse de Bristol y livre l’une de ses meilleures performances vocales. Alors qu’il devait être enregsitré à Nashville, la pandémie l’a poussé à investir les studios de Middle Farm dans la campagne du Devon. Et « Shining In The Half Light » brille de mille feux.

Soutenues par un quatuor de choc, des chœurs exceptionnels et avec Dan Weller (Enter Shikari) à la production, les nouvelles compostions de l’Anglaise prennent du volume et la qualité de l’écriture fait le reste. Entre Americana Roots et Blues, ELLES BAILEY se hisse avec talent parmi les meilleurs songwriters du style avec notamment des ambiances Gospel absolument superbes.

Entraînante sur « Cheats And Liars », enjouée sur « The Game », bluesy sur « Colours Start To Run » et son magistral solo ou plus délicate sur « A Different King Of Love », ELLES BAILEY sait tout faire et la justesse dont elle fait preuve vient définitivement assoir son statut d’artiste incontournable. « Shining In The Half Light » s’impose comme un album de Blues Americana terriblement roots, expressif et addictif.

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Livre Rock Progressif

Emerson Lake & Palmer [Livre]

Que Noël arrive, ou pas, ce beau livre signé Dominique Dupuis fera forte impression dans toutes les bibliothèques d’amoureux de Rock et de Rock Progressif en particulier. Avec EMERSON LAKE & PALMER (Editions du Layeur), l’auteur retrace l’histoire de ce groupe monumental qui continue d’influencer de nombreux musiciens à travers les générations. Grâce à un travail pharamineux sur les illustrations et une plume érudite, on plonge avec bonheur dans la discographie et le parcours de ce groupe mythique.

EMERSON LAKE & PALMER

Dominique Dupuis

(Editions du Layeur)

Les amateurs de Rock Progressif connaissent évidemment le légendaire trio anglais EMERSON LAKE & PALMER. Pour les autres, l’occasion est belle, avec ce superbe ouvrage de Dominique Dupuis, de faire la découverte de l’un des groupes majeurs et fondateurs d’un style qui lui doit beaucoup. Avant-gardistes sous bien des aspects, les Londoniens ont laissé une empreinte indélébile et ouvert bien des voies.

Pour les non-initiés, la formation a vu le jour en 1970 autour de Keith EMERSON (ex-Nice) aux claviers), Greg LAKE (ex-King Crimson) à la basse, la guitare et au chant, ainsi que Carl PALMER (ex-Atomic Rooster) à la batterie et aux percussions, seul membre encore vivant. A eux trois, ils ont mis de sérieux coups de pied dans la fourmilière Rock et influencé un grand nombre de leurs contemporains et même au-delà.

Photo : Alan Messer/Shutterstock

EMERSON LAKE & PALMER, c’est aussi neuf albums studio vendus à près de 48 millions d’exemplaires à travers le monde sous ce line-up (il y a eut une reformation dans les années 80 avec Cozy Powell en lieu et place de Palmer, alors sous contrat avec Asia). Le travail exemplaire effectué par Dominique Dupuis met en lumière l’épopée visionnaire des Britanniques avec un œil de spécialiste remarquable et une iconographie incroyable.

Parfaitement documenté, le livre retrace le parcours d’EMERSON LAKE & PALMER à travers des articles détaillés des albums et de leur conception, des tournées et des rencontres qui ont mené à de multiples aventures musicales. De leurs disques solos respectifs à King Crimson ou Asia, dont Palmer à signer l’incontournable tube « Heat Of The Moment », ce livre est un superbe témoignage d’une époque et d’un groupe débordant de créativité.

Editions du Layeur / 240 pages / 36€

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Rock Progressif

Arena : la force des mélodies

Les années ne semblent pas avoir d’emprise sur ARENA, dont le Rock néo-Progressif est aussi moderne qu’emprunt d’une tradition musicale éprouvée. Avec « The Theory Of Molecular Inheritance », le quintet britannique accueille aussi un nouveau frontman d’expérience et de grand talent, Damian Wilson.

ARENA

« The Theory of Molecular Inheritance»

(Verglas Music)

Fondé il y a plus de 25 ans par le claviériste Clive Nolan et le batteur Mike Pointer, ARENA livre le dixième album de sa belle discographie avec un nouvel atout… et il est de taille. Damian Wilson (ex-Threshold) fait en effet son arrivée au micro, ce qui fait de lui le cinquième chanteur du quintet anglais. Et il faut bien reconnaître que le poste lui va comme un gant, tant il rayonne sur ce « The Theory Of Molecular Inheritance ».

Alliant puissance et émotion, le nouveau frontman se fond parfaitement dans le collectif au point que tous les membres d’ARENA ont participé à l’écriture des nouveaux titres. Pour autant, l’identité musicale est intacte et les Britanniques sont identifiables dès les premières notes de « Time Capsule ». Caractérisé par son élégance, le style du groupe continue son évolution, tout en restant ancré dans un Rock Progressif très actuel.

La finesse des parties de guitares de John Mitchell et le groove de Kylan Amos restent un maillon essentiel, tout comme les claviers qui apportent beaucoup de vélocité et des atmosphères prenantes (« Integration », « The Heiligenstadt Legacy », « Under The Microscope », « Part Of You »). Sans se réinventer, ARENA continue d’oxygéner son Rock néo-Progressif avec talent et une technicité incontestable depuis ses débuts.

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Metal Progressif

Threshold : une confiance impressionnante

Toujours audacieux et musclé, le Metal Progressif de THRESHOLD prend de l’âge, mais ne vieillit pas. Avec des musiciens au sommet de leur art, le quintet montre une force hors du commun où la puissance côtoie l’émotion dans une symbiose mélodique et technique imparables. Les Anglais frappent fort avec ce très bon « Dividing Lines ».

THRESHOLD

« Dividing Lines »

(Nuclear Blast Records)

Malgré quatre décennies d’efforts et de très bons albums, THRESHOLD n’a jamais atteint une plus grande notoriété, alors qu’il a toujours bénéficié d’un important succès d’estime. Talentueux et créatifs, les Britanniques ne baissent pourtant pas les bras et « Dividing Lines » vient confirmer sa grande capacité à se renouveler, sans jamais tomber dans la facilité.

L’un des atouts incontestables du quintet est sans aucun doute le retour de son ancien chanteur, Glynn Morgan, présent depuis le précédent opus « Legends Of The Shires » (2017). Mieux, THRESHOLD semble avoir repris du poil de la bête, tant cette douzième réalisation est d’une vigueur et d’une vivacité présentes sur dix titres aussi puissants que mélodiques.

Dès « Haunted », le groupe se montre solide et plus sombre, la faute sans doute à une époque et un monde en plein doute. Mais THRESHOLD en tire le meilleur et met parfaitement en avant des solos de guitares lumineux et des parties de claviers très inspirées (« Let It Burn », « The Domino Effect », « Run », « Defence Condition »). Très costaud !

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Blues Blues Rock folk

Joanne Shaw Taylor : beyond the blues

JOANNE SHAW TAYLOR possède plus d’une corde à son arc. L’Anglaise se livre à un exercice de style très réussi sur ce « Nobody’s Fool », qui réserve bien des surprises dans la tonalité des morceaux et dans les registres explorés. Sur une base bien évidemment Blues, la guitariste et chanteuse s’essaie à des morceaux assez Pop, Soul, Rock et Country-Folk. Un large éventail dans lequel la musicienne se montre épanouie et d’une grande sensibilité. 

JOANNE SHAW TAYLOR

« Nobody’s Fool »

(KTBA Records)

Après un album de reprises Blues en 2021 (« The Blues Album ») suivi de « Blues From The Heart Live » en juin dernier, JOANNE SHAW TAYLOR revient avec un disque composé de morceaux originaux qu’elle a cette fois entièrement écrit. Toujours pour KTBA Records, le label de Joe Bonamassa, la guitariste et chanteuse anglaise fait quelques petites infidélités au Blues pour s’aventurer dans d’autres contrées musicales.

La voix chargée d’émotion, la musicienne livre son opus le plus personnel à travers notamment des écrits plus intimes et un registre plus léger et peut-être aussi plus épuré. En s’offrant la paire Josh Smith et Joe Bonamassa aux guitares rythmiques (et également à la production), JOANNE SHAW TAYLOR semble même plus libre et ses interventions en lead gagnent ainsi en profondeur (« Nobody’s Fool », « Bad Blood »).

L’album présente aussi des sonorités Pop et légèrement Country sur « Won’t Be Fooled Again », « Runaway » et « Fade Away » accompagné du violon de Tina Guo. La Britannique s’autorise aussi une reprise d’Eurythmics avec Dave Stewart (« Missionary Man »). Et JOANNE SHAW TAYLOR reste brillante sur des morceaux plus Blues Rock comme « Then There’s You » et « Figure It Out » avec Carmen Vandenberg. Très convaincante !

Photo : Chris Wilson
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Classic Hard Rock

Snakecharmer : enchanteur

Formé par des musiciens faisant partie du gratin du Hard Rock anglais, SNAKECHARMER est l’un des rares All-Stars band présentant une réelle légitimé. Bien plus qu’une simple accumulation de talents, le groupe rassemble des musiciens évoluant dans le même registre et surtout désireux d’apporter un nouvel éclat à un style parfaitement maîtrisé et hors du temps. Cette « Anthology » est un must !

SNAKECHARMER

« Anthology »

(Cherry Red Records)

En l’espace de dix ans, SNAKECHARMER n’a sorti que deux albums studio, un premier éponyme en 2013, puis « Second Skin » en 2017. Et pourtant, le supergroupe britannique s’était rapidement constitué une solide fan-base, soutenu par des critiques plus qu’élogieuses. Et pour cause, le sextet n’est pas un simple All-Stars band, mais d’abord la rencontre entre des musiciens passionnés et motivés à l’idée de proposer un Classic Hard Rock très personnel aux irrésistibles touches bluesy et aux mélodies accrocheuses.

Fondé par Chris Ousey au chant (Heartland), Laurie Wisefield à la guitare (Wishbone Ash), Harris James à la batterie (Thunder), Neil Murray à la basse (Whitesnake), Adam Wakeman aux claviers (Ozzy Osbourne) et Micky Moody à la guitare (Whitesnake), remplacé depuis par Simon McBride (Deep Purple), SNAKECHARMER possède des atouts plus qu’évidents. De fait, les deux albums sont d’une insolente fraicheur, grâce à des artistes qui sont parvenus à se détacher de l’empreinte de leur groupe d’origine.

Dans un coffret de quatre CD, « Anthology » contient l’ensemble des morceaux des Britanniques, plus trois inédits, remasterisés par l’excellent Tony Dixon, offrant ainsi une belle homogénéité à leur brillant Hard Rock. SNAKECHARMER s’est constitué un répertoire malgré tout assez conséquent. Et quant aux deux autres CD, il s’agit de deux concerts complets enregistrés à Milton Keynes en Angleterre, où l’on peut saisir toute l’intensité et le feeling du groupe sur scène. Indispensable !

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Blues Blues Rock

Starlite Campbell Band : alive and kicking

Le Blues et le Rock chevillés au corps, Suzy Starlite et Simon Campbell forment un incroyable duo à la ville comme à la scène. Et la scène, il en est justement question  sur « Live ! 2 », qui parait moins de trois mois après un premier volume renversant. STARLITE CAMPBELL BAND réinvente les morceaux de ses deux albums studio en concert avec une fraîcheur étonnante.

STARLITE CAMPBELL BAND

« Live! 2 »

(Independant)

Non content d’avoir sorti un premier album live fin juillet, le duo anglais livre la suite avec ce « Live ! 2 » tout aussi bon et enivrant. Le STARLITE CAMPBELL BAND est véritablement un groupe de scène et cela transpire encore sur ces nouvelles versions. Enregistrée sur la même série de concerts donnés en Angleterre, cette deuxième partie met en lumière les musiciens déjà présents et une fougue intacte.

Puisant dans le Blues américain et conservant tout de même un touche très british, STARLITE CAMPBELL BAND a élaboré un style passionné au groove imparable. On a beau connaître leurs deux disques studio, les morceaux captés en live ont une toute autre saveur. Authentiques, Suzy Starlite et son mari Simon Campbell laissent parler leur feeling sur une technique sans faille et virtuose.

En ouvrant avec « I Like It Like That » suivi de « Walkin’ Out The Door », le duo délivre une énergie qui ne le quitte pas tout au long de « Live ! 2 ». Les superbes accords de l’orgue Hammond accompagnent brillamment une rythmique vibrante pour offrir à l’ensemble une vitalité que les riffs et les solos de guitare rendent addictive (« Still Got Time To Be My Baby », « Hot As Hell », « Sex Is The Sky »). Une prestation éblouissante.   

Photo : Peter Putters

Retrouvez l’interview du groupe accordée à Rock’n Force :

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Heavy metal Speed Metal

Raven : rétro-hyperactif

Petite remise en jambe et belle révision des 15 dernières bouillonnantes années de RAVEN, trio pionnier du Speed/Thrash, et fidèle représentant des belles épopées Metal et Heavy britanniques. Fondé par les frères Gallagher, John et Mark, le combo est loin d’être rassasié et demeure toujours débridé et exalté à deux ans de son cinquantième anniversaire, comme le souligne ce « Leave ’Em Bleeding », sorte de piqûre de rappel.

RAVEN

« Leave Em Bleeding »

(SPV/Steamhammer)

Trop souvent relayé au second plan de la fameuse NWOBHM, RAVEN est pourtant l’un des trios les plus explosifs des quatre (presque cinq !) dernières décennies. Il est même fort à penser que sans la contribution plus qu’active des frères Gallagher, le Speed Metal et même la scène Thrash actuelle seraient bien différents. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le combo anglais est l’un de ceux qui a le plus tourné aux Etats-Unis, trop peu considéré chez lui.

Bref, passé ce rapide condensé historique, RAVEN est déjà de retour deux petites années après le très bon « Metal City ». Cependant, « Leave ’Em Bleeding » tient plutôt d’une sorte de compilation que d’une nouveauté studio. Concentré sur ces sept dernières années, on retrouve trois titres du dernier opus, deux autres du précédent « ExtermiNation » et six inédits dont deux très bonnes reprises de Thin Lizzy, « Bad Reputation », et de Montrose avec « Space Station #5 ».

RAVEN est un modèle du genre de régularité en termes de créativité, d’envie et d’énergie déployée. Le Metal très athlétique du gang de Newcastle continue sa croisade Metal comme viennent le rappeler « Necessary Evil », « Top Of The Mountain », « Rock This Town » et les versions live de « Crash Bang Wallop » et « Stay Hard ». Si vous êtes passés à côté de ce monument de Heavy Speed britannique, il est grand-temps de s’y mettre !

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Blues Rock Southern Blues

Troy Redfern : slide guitar master

Grâce à son producteur Dave Marks, qui a notamment travaillé avec Hans Zimmer, et à la grande qualité des studios Dulcitone en Angleterre, le talent de TROY REDFERN éclabousse littéralement « The Wings Of Salvation », par ailleurs masterisé aux Studios d’Abbey Road. La fougue des riffs, la folie de sa technique du slide et un chant plus assuré que jamais font du songwriter britannique l’une des pépites du Blues Rock nerveux actuel.

TROY REDFERN

« The Wings Of Salvation »

(Red7 Records)

Musicien plus que prolifique, TROY REDFERN sort son septième album en l’espace d’un peu plus de deux ans. Déjà éblouissant sur « The Fire Cosmic ! », l’Anglais remet ça avec « The Wings Of Salvation » qu’il a composé et entièrement enregistré en moins de cinq semaines. Pourtant, cet homme de tous les records montre sur ce nouvel opus une fraîcheur incroyable que l’on doit aussi à une instantanéité étonnante.

Ayant grandi en écoutant les artistes marquants du Rock et du Blues des années 70 et 80, TROY REDFERN possède une singulière touche vintage aussi chaleureuse que musclée. Doté d’un jeu à l’énergie explosive, le songwriter évolue dans un Blues Rock solide où quelques touches de Hard Rock viennent côtoyer un Southern Rock endiablé dans lequel la guitare donne le ton et tient le premier rôle.

Grand joueur de slide, le Britannique va à l’essentiel, mais sans négliger les détails, dans une certaine urgence et avec beaucoup de spontanéité, sa marque de fabrique. Gonflé à bloc, TROY REDFERN est aussi redoutable au chant qu’à la guitare et dégage un groove permanent (« Gasoline », « Sweet Carolina », « Come On », « Dark Religion »). Et avec cette nouvelle réalisation, il se hisse parmi les meilleurs du genre. 

Photo Adam Kennedy

Une fois n’est pas coutume, et je veille au grain, découvrez le clip du morceau « Sweet Carolina » :

https://www.youtube.com/watch?v=_ppvjxf5hVg