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Heavy Psych Rock Stoner Rock

Jack And The Bearded Fishermen : contre vents et marées

Un vent de liberté souffle sur ce quatrième album de JACK AND THE BEARDED FISHERMEN, et l’univers dans lequel nous plonge « Playful Winds » regorge de nuances et d’inattendu. Le Heavy Rock teinté de Psych, de Stoner et d’un soupçon d’Indie du quintet français n’a aucune limite et il s’amuse habillement sur des contrastes saisissants.  

JACK & THE BEARDED FISHERMEN

«Playful Winds »

(Independant)

S’il s’est passé huit longues années entre « Minor Noise » et le tout nouveau « Playful Winds », c’est que les membres de JACK AND THE BEARDED FISHERMEN étaient bien occupés avec Horskh, Red Gloves et Go Spleen, groupes dans lesquels œuvrent certains d’entre-eux. Mais le quintet de Besançon est bel et bien de retour, et ce quatrième album vient confirmer un style toujours plus personnel.

Bruyant et épais de prime abord, « Playful Winds » se révèle être une réalisation très riche et organique où les détails se cachent souvent derrière des arrangements soignés et pertinents. Avec un line-up brut composé d’une rythmique basse/batterie, de trois guitares et de deux voix, JACK AND THE BEARDED FISHERMEN possède tous les arguments pour aborder les ambiances et les tessitures avec une grande liberté.

De profondeur et de relief, le groupe n’en manque pas. Mieux, il en joue au point de se faire hypnotique tout en restant tranchant et percutant (« Beware Of Birds », « From Above », « Lips As Martyr », « Silent Film »). Sur un Heavy Rock solide où s’invitent des sonorités Stoner et Noise, JACK AND THE BEARDED FISHERMEN libère une énergie, où le Psych des Français vient très souvent créer la surprise.

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AOR Hard Rock

Saints Trade : conjurer le sort

Les Italiens de SAINTS TRADE semblent être ressortis regonflés à bloc de la période de pandémie, et surtout du confinement très strict imposé dans leur pays. Entièrement composé à cette période, le trio et ses amis livrent « The Golden Cage », qui est une belle réponse en forme d’espoir, dans un Hard Rock mélodique pêchu et véritablement pensé pour la scène. Les Transalpins entendent bien rattraper le temps perdu avec ce très bon troisième album.

SAINTS TRADE

« The Golden Cage »

(Art Of Melody Music/Burning Minds Music Group)

Fondé en 2009 à Bologne, SAINTS TRADE poursuit sa route et, après « Time To Be Heroes » en 2019 (chroniqué à l’époque), fait son retour avec un troisième album qui vient confirmer les intentions du groupe. Basé sur le trio originel Santi Libra (chant), Claus (guitare) et Andrea Sangermano (basse), le combo s’est entouré de la même équipe de ‘guest’, venue lui prêter main forte comme précédemment.

Toujours enregistré, mixé et produit par Roberto Priori (qui signe le solo de guitare sur « Once And For All »), qui met parfaitement en valeur la musique des Transalpins, « The Golden Cage » a été entièrement composé durant le confinement de leur pays, d’où le titre de l’album. Frustrés par la situation, SAINTS TRADE livre pourtant un album très positif et plein d’allant avec des titres entraînants et dynamiques.

Toujours fidèle à un Hard Rock mélodique aux accents Hard FM et AOR à l’occasion (les synthés en moins), on notera à nouveau la participation de Paolo Caridi (Arthemis, Hollow Haze, Sweet Oblivion) à la batterie et Pier Mazzini aux claviers. Les nouveaux morceaux de SAINTS TRADE ne manquent pas de souffle et affiche au contraire une belle renaissance (« Neverland », « Casino Royale », « Mirror Of Myself », « Double Trouble »).

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Sludge Stoner Metal

Witchpit : southern detonation

Particulièrement attentif au son et amoureux de matériel vintage, WITCHPIT parvient dès son premier album à se saisir de sonorités classiques pour offrir un Stoner Metal très Sludge décapant et sauvage. « The Weight Of Death » transpire l’authenticité et la démarche du quatuor de Caroline du Sud n’en est que plus légitime. Basé sur des textes engagés chantés par la voix roque et robuste de Denny Stone, le combo frappe fort d’entrée de jeu.  

WITCHPIT

« The Weight Of Death »

(Heavy Psych Sounds Records)

C’est avec une rage non-dissimulée que WITCHPIT sort son premier album, et force est de constater que le combo américain n’a jamais entendu parler des Bisounours…. à moins qu’il ne les ait avalé. Après un premier single en 2018 (« Infernal »), le groupe n’a eu de cesse de travailler à la rugueuse élaboration (mais pas seulement) de son Southern Sludge, qui s’inscrit dans un Stoner Metal revendicatif et surpuissant.

Grâce à la production profonde et pleine de relief de Phillip Cope (Kylesa), qui a entièrement réalisé l’album, on plonge sans retenue aucune dans le monde terriblement organique et forcené du quatuor. « The Weight Of Death » réunit à la fois toutes les composantes d’un Stoner Metal massif, d’un Sludge engagé, le tout sur un groove très Southern aux fulgurances Heavy Punk tranchantes. WITCHPIT affiche une force incroyable.

Dès les premières notes de « OTTR », on sent tout le poids de la guitare de Thomas White, par ailleurs, fondateur du groupe, qui transperce radicalement la rythmique pourtant épaisse de Zach Hanley (basse) et de Harold Smith (batterie). Résolument politique, ce premier album de WITCHPIT dénonce le fossé grandissant entre les élites et le peuple américain avec une perspective peu reluisante (« The Blackened Dee », « Autonomous Deprivation », « Mr Miserum »). Enragé !

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Americana

Mindi Abair : un souffle Americana

Tout en accompagnant régulièrement depuis des années les plus grands artistes de la planète, la saxophoniste MINDI ABAIR mène aussi une carrière solo où elle laisse parler son feeling dans des registres qu’elle affectionne. Avec toujours autant d’émotion et de justesse, l’Américaine livre « Forever », un album où elle explore un style plus Americana avec le talent qu’on lui connait.

MINDI ABAIR

« Forever »

(Pretty Good For A Girl Records)

Chaque nouvel album de MINDI ABAIR est un petit évènement en soi, d’autant que la saxophoniste, entre autre, n’a rien sorti en solo depuis 2014. Et après toutes ces années, l’Américaine nous fait la surprise et le plaisir de livrer un album d’Americana, même si le smooth jazz dans lequel elle est une référence, n’est jamais bien loin. C’est donc dans un style assez dépouillé et bluesy qu’elle nous revient.

Comme le talent de la musicienne en appelle d’autres, MINDI ABAIR dispose pour « Forever » d’un line-up de choix. On retrouve à la batterie Abe Laboriel JR (Paul McCartney), Sean Hurley à la basse (John Mayer), Tim Pierce à la guitare (trop long CV !) et Rodney Lee aux claviers (la même chose). Autant dire que ça joue et que le feeling est présent d’un bout à l’autre de l’album.

On apprécie toujours autant son joli brin de voix, d’autant qu’elle délaisse même parfois son instrument de prédilection (« Fine Wine And Vinyl »). Et comme pour embellir encore un peu plus ce onzième album solo, MINDI ABAIR a convié Raul Malo (The Mavericks) aux claviers sur « Say It With Love » et le grand Kenny Wayne Shepherd à la guitare sur « What About Love ». La grande classe !

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Metal SkaCore

8 Kalacas : fuego !

Loin du glamour des plages mexicaines ou même californiennes où il réside, 8 KALACAS se présente depuis 20 ans comme l’un des groupes phares du Metal SkaCore. Tranchant et revendicatif, le sextet sort un troisième album qui sent la poudre. « Fronteras » explose sur chaque morceau et respire autant la fiesta que la guérilla.

8 KALACAS

« Fronteras »

(Atomic Fire Records)

Enjoué et explosif, voilà le cocktail survitaminé servi frappé par le sextet californien 8 KALACAS. Troisième album déjà pour les bandidos du SkaCore Metal et il faut bien avouer que « Fronteras » est un mélange de saveurs pour le moins détonnant. Prenez un Hard-Core féroce et du Metal massif, ajoutez-y une session cuivre frénétique, un chant féroce en espagnol, et le Mexique version mariachi sous acid vous tend les bras.

Enregistré à Los Angeles, ce nouvel opus dépeint avec engagement et rage les nombreux travers de la société américaine. Sans détour, 8 KALACAS dénonce les divisions de classe, raciales et sexistes de son quotidien avec un ressentiment acerbe non-dissimulé. Le combo frappe vigoureusement avec des morceaux propices au plus furieux des moshs. Bien plus qu’un groupe, les Américains sont une famille, une véritable tribu soudée comme jamais.

Sur un groove imparable, des riffs acérés, une solide rythmique et une folle combinaison trompette/trombone, le SkaCore des Californiens devient très vite addictif et la contagion se propage au fil des morceaux (« Frontera », « R2rito », « Luna », « Luz Y Fer », « 1941 »). Artisan d’une fusion endiablée, 8 KALACAS ne se prélasse pas sous le soleil d’une plage mexicaine, mescal ou tequila en main : il dynamite sans retenue.

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Hard US

Harsh : indomptable

Ils sont quatre, ils sont français et pourtant c’est un Hard US percutant et sensible à la fois que nous propose HARSH sur ce premier album autoproduit, qui n’a pas à rougir face aux actuelles formations américaines du même genre. Sauvage et authentique, « Out Of Control » montre une unité irrésistible et particulièrement séduisante. Le combo n’en a pas fini de faire parler de lui : la fête ne fait que commencer !

HARSH

« Out Of Control »

(Independant)

C’est en France, loin des plages californiennes dont il tire la majorité de son inspiration, que HARSH a vu le jour pour délivrer un Hard US aux contours Glam Rock inspiré et dynamique. Le quatuor a fait les choses dans l’ordre en sortant un premier single en 2018 (« Under The L.A. Sun », puis un EP la même année (« Slave ») et un second single l’année suivant (« Tease Me »). Le temps pour le groupe de prendre ses marques et de peaufiner son style afin de livrer un album, dont on peut espérer qu’il ouvre une longue série.

Loin des clichés inhérents au style, « Out Of Control » est plein de fraîcheur, enthousiasmant et d’une sincérité qui ne trompe pas. Porté par des influences qui vont de Guns N’Roses à Bon Jovi en passant par Extreme ou Van Halen et l’ensemble de l’euphorique scène américaine des années 80 et 90, HARSH parvient à faire ressortir un style personnel qui, même s’il s’inscrit dans ces formations fédératrices, montre une cohésion et une assurance débridée sur des morceaux dynamiques et accrocheurs (« Good Lovin’ », « Never Let Go »).

Toujours trop marginaux sur la scène hexagonale, les combos de la trempe de HARSH manquent cruellement, alors que le Metal devient en majorité de plus en plus extrême. Le quatuor, quant à lui, tire sa force de refrains rassembleurs, mélodiques et qui débordent littéralement d’une énergie positive et entraînante (« Hold You Tight », « Fire At Will »). Le groupe n’en a pas fini d’électriser et d’enflammer un public, qui devrait être au rendez-vous de ce Hard US très actuel (« Make The Law »). Convaincant et addictif !

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Viking Metal

Týr : symphonie viking

Rare représentant du Metal des îles Féroé, TÝR mène une carrière dans un registre où se mêlent une tradition viking ancestrale et une puissance Heavy, progressive et presque Death. Sur « A Night At The Nordic House », le quatuor nordique fait corps avec l’Orchestre Symphonique de son pays pour un enregistrement épique entre modernité et mythologie.

TÝR

« A Night at the Nordic House

(with The Symphony Orchestra of the Faroe Islands) »

(Metal Blade Records)

Réputées pour ses activités ludiques avec les dauphins, ainsi que ses scores à deux chiffres en football, les îles Féroé abritent également l’un des meilleurs groupes de Folk et de Viking Metal en activité depuis 1998. Inspiré par la mythologie nordique, TÝR compte déjà neuf albums à son actif et se présente avec une dizième réalisation « Night At The Nordic House », aussi symphonique que Metal.

Enregistré en live à la Nordic House dans la ville de Tórshavn le 8 février 2020, le quatuor s’est adjoint la collaboration de l’Orchestre Symphonique de son île pour mettre en lumière pas moins de 17 morceaux de son répertoire et une intro. Dans une atmosphère propice aux légendes vikings, TÝR propose un moment fort à ses fans, tant le relief de cette collaboration est assez époustouflant.

L’album brille par sa production exceptionnelle, puissante et parfaitement équilibrée grâce à un mix exemplaire. Epique, sophistiqué et pourtant très fidèle au Metal Viking et son côté Folk, le groupe se détache brillamment du volume apporté par l’orchestre en restant dans la lignée de ses albums (« By The Sword In My Hand », « Ragnars Kvæði », « Blood Of Heroes », « Fire And Flame »). Héroïque et tranchant, TÝR frappe fort.

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Heavy metal Speed Metal

Redshark : une voracité sans limite

En prenant le requin comme emblème du groupe, REDSHARK ne s’y est pas trompé. Acéré et racé, le Heavy Metal du quintet reprend à son compte les codes d’un registre traditionnel, tout en s’ancrant avec vigueur et fermeté dans son temps. Ici, pas de nostalgie ou de démarche vintage, les Barcelonais posent, sur des bases intemporelles, un style très actuel, relevé et « Digital Race » est une belle et grosse claque.  

REDSHARK

« Digital Race »

(Listenable Records)

Les influences de REDSHARK viennent du Heavy Metal des années 80 et les Espagnols ne s’en cachent pas. Bien au contraire, sur ce premier album, se confondent des émanations de la NWOBHM et notamment de Judas Priest comme d’autres du continent américain avec Savatage, Exciter ou Metal Church. Sans rendre une pale copie de ses glorieux ainés, le quintet présente un style flirtant avec le Speed, en apportant de la fraîcheur et la volonté de s’inscrire dans un style, qui ne sombre pas dans la nostalgie.

Fondé il y a dix ans à Barcelone, le combo a pris son temps pour établir son line-up sous l’impulsion de Philip Graves, guitariste et fondateur de REDSHARK. Avec comme objectif de livrer un Heavy Metal musclé et galopant à souhait, les Catalans ne cessent d’accélérer le tempo de leurs morceaux au fil des ans, après une première entrevue sur un EP, « Evil Realm », sorti en 2019. Avec « Digital Race », un cap a de nouveau été franchi, élevant un peu plus ce registre intemporel.

Mélodique, accrocheur et vivifiant, ce premier album tient toutes ses promesses et affiche un son résolument moderne et puissant (« The Drille State », « Mars Recall »). Technique et massif, le groupe ne bouscule pas la tradition, mais lui donne un bon coup de jeune avec des morceaux que n’auraient pas renié certaines formations d’antan (« Kill Your Idol », « Burning Angels »). Mené par la force vocale de son chanteur, Pau Correas, REDSHARK fait plus que monter les crocs, il dévore tout ce qui dépasse (« I’m Falling »).  

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Blues Blues Rock

[Going Faster] : Malone Sibun / Mick Pini

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

MALONE SIBUN – « Ashes To Dust » – Redline Records

Après un brillant premier album, « Come Together », sorti il y a un peu plus de deux ans, le duo MALONE SIBUN revient cette fois avec un EP composé durant le confinement. Et malgré la situation, les quatre morceaux de l’Américain Marcus Malone et de l’Anglais Innes Sibun sont enjoués et explosifs. Les deux guitaristes ont du travailler à distance pour « Ashes To Dust », ce qui le rend peut-être un peu moins organique, mais tout aussi soigné que leur premier effort. Fougueux et très explosifs, les deux musiciens confirment leur belle entente et leur facilité à enflammer ce court format (« Making It », « Evil » de Willie Dixon). Très roots, le Blues Rock de MALONE SIBUN sait aussi se faire plus délicat (« Restless Heart » et son superbe dobro) toujours accompagné d’un feeling exceptionnel. Un petit bijou !

MICK PINI – « Pastoral » – Independant

Le bluesman allemand MICK PINI et le producteur anglais Craig Marshall, alias Audio 54, continuent leur collaboration suite à l’album « Blacktrack », sorti l’an dernier. « Pastoral » est un EP qui arrive avant un second en vue d’un album complet. Egalement peintre et photographe, le guitariste et chanteur évolue tantôt dans un Blues très traditionnel, tantôt dans une configuration instrumentale, qui offre un aspect très introspectif et presque contemplatif aux morceaux (« Pastoral », « Just Playin »). La voix chaude de MICK PINI, quant à elle, enveloppe littéralement « Careless » et « Spark », grâce à la production feutrée et chaleureuse de Craig Marshall. Le duo se complète parfaitement sur cet EP, dont on attend maintenant la touche finale.

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Metal Progressif post-Rock Rock Progressif

[Going Faster] : Xavier Boscher / Day Of Departure

Parce qu’il y a beaucoup, beaucoup de disques qui sortent et qu’il serait dommage de passer à côté de certains d’entre eux : [Going Faster] se propose d’en mettre plusieurs en lumière… d’un seul coup ! C’est bref et rapide, juste le temps qu’il faut pour se pencher sur ces albums, s’en faire une idée, tout en restant toujours curieux. C’est parti !

XAVIER BOSCHER – « Cosmic Variations » – Orfeo’Lab

Loin d’être un inconnu sur la scène Rock et Metal française, XAVIER BOSCHER a travaillé pour et avec de nombreux groupes, dont Nebuleyes et Misanthrope, avant de se consacrer à sa propre musique au sein de sa structure, où il produit aussi d’autres artistes. Aujourd’hui, c’est avec un album instrumental, « Cosmic Variations », sur lequel il joue tous les instruments qu’il se présente pour un voyage lumineux. Entre Rock et Metal Progressif, XAVIER BOSCHER livre un opus conceptuel où les mélodies se fondent dans une technique exemplaire, sans être exubérante, à travers sept morceaux séparés par des « Echo », intermèdes Drone joués à la guitare et très immersifs. Avec « Cosmic Variations », le multi-instrumentiste se fait aussi subtil que puisant dans un registre très maîtrisé et captivant.

DAY OF DEPARTURE – « Day of Departure » – Bravemusic

Originaire de Washington DC, DAY OF DEPARTURE sort enfin son premier album éponyme, fruit de deux ans de travail à distance pour ses cinq membres. Dans un registre Progressif et Ambient, les Américains proposent un style entre Rock et Metal avec quelques embardées post-Rock qui confèrent à cet opus une originalité et une touche toutes particulières. Enveloppé par la voix de sa chanteuse Michelle Schrotz, DAY OF DEPARTURE nous invite à le suivre dans un périple basé sur le thème de la science fiction. Le pari est osé, l’album très bien réalisé et couronné d’une belle production assurée par le groupe lui-même, et qui traverse les atmosphères spatiales avec talent. Un bel opus pour un départ qui se présente sous les meilleurs auspices.